Tarjei VESAAS (1897-1970) (12 Citations).

 

Photo de Tarjei Vesaas : Source : https://nordique.zonelivre.fr/tarjei-vesaas-biographie-et-bibliographie/

Citations de Terjei Vesaas. Article mis à jour le : 30/04/2023.

"Le verre du miroir n'était pas fameux non plus, il faussait l'image -mais Hege et lui s'y étaient habitués avec les années." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 31, Le Livre de Poche : 4923).

"Il regarda sa sœur à la dérobée. Ses yeux si changés. Toujours désemparés, farouches comme des oiseaux." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 25, Le Livre de Poche : 4923).

"Hege habitait la petite chambre à coucher du fond. Mattis s'avança d'un air dégagé et y entra, car c'était là qu'était accroché le seul miroir de la maison." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 30, Le Livre de Poche : 4923).

"Il sortit à grands pas. Hege était sûrement assise comme tout à l'heure à tricoter dans l'escalier. Oui, elle y était. Le tricot grandissait de lui-même sous les doigts prestes. Les mains ne faisaient que jouer comme une danse muette, tandis que le tricot se faisait de lui-même." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 33, Le Livre de Poche : 4923).

"La vision ne voulait pas disparaître. Il voyait Hege s'en aller, disparaître de plus en plus. Tout ce qui lui appartenait, elle l'avait emporté sous son bras, dans un balluchon." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 40, Le Livre de Poche : 4923).

"L'eau était noire maintenant, et les crètes s'assombrissaient. Un doux crépuscule d'été, dans le ciel et sur la terre. Mattis n'était pas insensible à de belles choses." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 40, Le Livre de Poche : 4923).

"La forêt de conifères était mêlée de bouleaux et de trembles. Un petit ruisseau dévalait la pente. Parfois, il semblait à Mattis que cet endroit était d'une beauté comme il n'en avait vu nulle part ailleurs -si peu qu'il se fût promené." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, pp. 40-41, Le Livre de Poche : 4923).

"Il était nerveux. N'y arrivait pas. Et, bien sûr, comme d'habitude, ses pensées se mirent bientôt en travers, comme chaque fois qu'il était en train de travailler, elles s'empêtrèrent et gâchèrent ce qu'il faisait." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 71, Le Livre de Poche : 4923).

"Quand Mattis se réveilla, il était encore cuit pour s'être étendu et avoir dormi en pleine chaleur au moment où le soleil était au plus haut." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 86, Le Livre de Poche : 4923).

"Soudain, il tomba sur quelqu'un qu'il connaissait, ou en tout cas, quelqu'un à qui il parlait quand il le rencontrait, et ce, sans crainte. L'homme leva le bras comme si Mattis avait été un autocar qu'il eût voulu faire arrêter." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, pp. 106-107, Le Livre de Poche : 4923).

"Dans le fossé boueux, il y avait des empreintes légères de pattes d'oiseau, et puis quantité de petits picotis ronds et profonds dans la terre marécageuse. C'était la bécasse qui était passée par là. Les trous profonds avaient été faits par le bec de l'oiseau à la recherche de quelque chose de mangeable. Et parfois c'étaient seulement de petits picotis : c'était son écriture." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 113, Le Livre de Poche : 4923).

"C'était facile d'écrire en écriture d'oiseau. Ils pourraient se raconter beaucoup de choses. Il y avait aussi des empreintes supplémentaires de pattes. Mattis s'imagina qu'elles ressemblaient à des pas de danse. L'oiseau solitaire avait dansé pour quelqu'un." (Tarjei Vesaas In Les Oiseaux : roman ; trad. du norvégien et présenté par Régis Boyer.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, pp. 115-116, Le Livre de Poche : 4923).

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