Friedrich NIETZSCHE (1844 - 1900) (122 citations).
Citations de Friedrich Nietzsche. Article mis à jour : le 09/05/2021.
Conseils de lecture : Ainsi parlait Zarathoustra ; Ecce homo.
Biographie de Nietzsche par Stefan Zweig.
"Nos passions sont la végétation qui recouvre à chaque instant les roches nues de la réalité. Le jeu éternel !" (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 22).
"A chacun des plus petits instants de notre existence se joue une nécessité absolue de l'événement." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 21).
"Vous n'aurez jamais que la morale qui convient à vos forces." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 52).
"Suis-je en vérité celui que vous louez ? Et si je le suis, faites attention à ne pas vous faire écraser par la chute d'une idole." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 52).
Conseils de lecture : Ainsi parlait Zarathoustra ; Ecce homo.
Biographie de Nietzsche par Stefan Zweig.
"Nos passions sont la végétation qui recouvre à chaque instant les roches nues de la réalité. Le jeu éternel !" (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 22).
"A chacun des plus petits instants de notre existence se joue une nécessité absolue de l'événement." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 21).
"Vous n'aurez jamais que la morale qui convient à vos forces." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 52).
"Suis-je en vérité celui que vous louez ? Et si je le suis, faites attention à ne pas vous faire écraser par la chute d'une idole." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 52).
"On aspire à une éthique : et parce que l'on croit ne pas pouvoir la découvrir dans l'égoïsme, on se réfugie sous l'aile de l'autorité, de la tradition." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 59).
"Tels que nous sommes -nous serions rétifs à un "tu dois". Notre morale doit dire "je veux"." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 59).
"Il existe une multitude de regards. Le Sphinx aussi a plusieurs regards : il existe donc plusieurs types de "vérités", c'est-à-dire qu'il n'y a pas de Vérité." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 69).
"Deux hommes qui ont au fond les mêmes principes peuvent les faire servir à des fins radicalement différentes." (Nietzsche Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2946 du 25/06/2017).
"Mes années de plus faible vitalité furent celles où je cessai d'être pessimiste." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 49).
"Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, tout respect, toute délicatesse du sens des distances, c'est que en un tournemain, la compassion sent la plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 61).
"Un Dieu qui viendrait sur terre ne pourrait rien faire d'autre qu'infliger des torts, ce qui serait vraiment divin, ce serait de prendre sur soi non la punition, mais la faute." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 65).
"S'il est un reproche que l'on puisse faire à l'état de maladie et de faiblesse, c'est que, dans cet état, le véritable instinct de guérison, c'est-à-dire l'instinct de défense et d'attaque qui est en l'homme s'y amollit. On ne sait plus s'affranchir de rien, on ne sait plus venir à bout de rien, on ne sait plus rien rejeter -tout blesse. Hommes et choses se rapprochent avec insistance, les expériences vécues touchent trop profondément, le souvenir est une plaie qui suppure." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 65).
"Tout mon Zarathoustra n'est qu'un dithyrambe en l'honneur de la solitude, ou, si l'on m'a compris, en l'honneur de la pureté." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 77).
"Le dégoût de l'homme, de la "canaille", fut toujours mon plus grand péril." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 77).
"Je ne connais pas par expérience de véritables difficultés d'ordre religieux. En quoi je devrais être "pêcheur", voilà qui m'a toujours échappé." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 83).
"Je ne connais l'athéisme ni comme un aboutissement, ni, encore moins, comme un événement : chez moi, il se conçoit d'instinct. Je suis trop curieux, trop voué aux questions, trop exubérant, pour me satisfaire d'une réponse grossière, une indélicatesse à l'égard de nous autres penseurs, -au fond c'est même une grossière interdiction qui nous est faite : vous ne penserez point !" (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 85).
"Je cherche presque toujours refuge auprès des mêmes livres, en petit nombre au fond, les livres qui pour moi ont fait leurs preuves. Il n'est peut-être pas dans ma manière de lire beaucoup et dans tous les genres : une salle de lecture me rend malade." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 103).
"Tout cela n'exclut nullement que les Français les plus contemporains me soient une charmante compagnie. Je ne vois pas dans quel siècle de l'histoire on pourrait d'un seul coup de filet ramener tant de psychologues si curieux et en même temps si délicats que dans le Paris d'aujourd'hui : je citerai au hasard -car leur nombre est grand- MM Paul Bourget, Pierre Loti, Gyp, Meilhac, Anatole France, Jules Lemaître, ou bien pour distinguer quelqu'un de la forte race, un vrai Latin pour qui j'ai un faible particulier : Guy de Maupassant." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 105).
"Le grand poète ne puise jamais que dans sa propre réalité -jusqu'au point où après coup, il ne peut plus supporter son oeuvre. Chaque fois que j'ai jeté un coup d'oeil dans mon Zarathoustra, je marche dans ma chambre pendant une demi-heure, incapable de maîtriser une insupportable crise de sanglots." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 111).
"Toutes les questions de la politique, de l'ordre social, de l'éducation, ont été faussées à la base par le fait que l'on a pris pour de grands hommes les hommes les plus nuisibles, que l'on a enseigné à mépriser les "petites" choses, je veux dire les conditions élémentaires de la vie même." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 137).
"Moi non plus, je ne suis pas encore à l'ordre du jour : il en est qui naissent posthumes." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 145).
"Ce que je suis est une chose, ce que j'écris en est une autre. Il convient ici, avant de parler de mes écrits eux-mêmes, d'aborder la question de savoir s'ils sont ou ne sont pas compris." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 145).
"Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 151).
"Quand j'essaie de
m'imaginer le portrait d'un lecteur parfait, cela donne toujours un
monstre de courage et de curiosité, et en outre quelque chose de souple,
de rusé, de prudent, un aventurier et un explorateur-né." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 161).
"Quand, à l'occasion, il m'arrive de vanter en Stendhal un profond psychologue, il s'est déjà produit que des professeurs d'université allemands me demandent d'épeler son nom." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 321).
"Il y a plus de cynisme dans la bienveillance à mon égard que dans n'importe quelle haine. Je le dis en face à chacun de mes amis. Aucun d'eux n'a jamais jugé qu'il valût la peine d'étudier aucune de mes oeuvres : à d'infimes indices, je devine qu'ils ne savent même pas ce qu'elles contiennent." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 325).
"Je ne suis pas un être humain, je suis de la dynamite." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 331).
Critique de Ecce Homo disponibles sur mon blog : http://conseilsdelectures.blogspot.fr/2014/10/ecce-homo-friedrich-nietzsche.html
"Ce fameux intellect ne remplit aucune mission au-delà de l'humaine vie. Il n'est qu'humain, et seul son possesseur et producteur le considère avec pathos comme s'il renfermait le pivot du monde." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 7).
"De même que tout portefaix aspire à son admirateur, de même l'homme le plus fier, le philosophe, croit-il avoir de tous côtés les yeux de l'univers braqués comme des télescopes sur son action et sa pensée." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 8).
"C'est chez l'homme que cet art du travestissement atteint son sommet : illusion, flagornerie, mensonge et tromperie, commérage, parade, éclat d'emprunt, masques, convention hypocrite, comédie donnée aux autres et à soi-même, bref le sempiternel voltigement autour de cette flamme unique : la vanité." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 9).
"Qu'est-ce qu'un mot ? La transposition sonore d'une excitation nerveuse." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 12).
"Les différentes langues, posées les unes à côté des autres, montrent qu'en matière de mots ce n'est jamais de la vérité, jamais de l'expression adéquate qu'il retourne : autrement il n'y aurait pas autant de langues." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 13).
"n°179. Pensées. Les pensées sont les ombres de nos sensations -toujours plus sombres, plus vides, plus simples que celles-ci." (In Le gai savoir, Troisième livre, p. 202).
"n°196. Limite de notre ouïe. On n'entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse." (In Le gai savoir, Troisième livre, p. 206).
"Non ! Les Allemands d'aujourd'hui ne sont pas pessimistes ! Et Schopenhauer était pessimiste, pour le dire une fois encore, en tant que bon Européen, et non en tant qu'Allemand." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 314).
"Ce que la femme entend par amour est suffisamment clair : un parfait abandon (pas seulement un don) d'âme et de corps, sans réserve, sans retenue, la honte et la peur étant bien plutôt ressenties à l'idée d'un amour négocié, lié à des conditions." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 323).
"Le fait est que l'homme et la femme entendent chacun par amour quelque chose de différent, -et chez les deux sexes, il appartient aux conditions de l'amour qu'un sexe ne présuppose pas chez l'autre le même sentiment, le même concept d'amour." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 323).
"Ma mélancolie veut se reposer dans les cachettes et les abîmes de la perfection : c'est pour cela que j'ai besoin de musique." (Nietzsche In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 330).
"Peut-être est-ce seulement que nous ne sommes pas en assez bonne santé, nous modernes, pour avoir besoin de l'idéalisme de Platon ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 338).
"Le grand frisson nous saisit une nouvelle fois -mais qui aurait donc envie de recommencer d'emblée à diviniser ce monstre de monde inconnu à la manière ancienne ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 341).
"Le cas est plus grave pour ce qui est de mon ignorance, que je ne me dissimule pas à moi-même. Il y a des heures où j'en ai honte ; des heures aussi, il est vrai, où j'ai honte de cette honte. Peut-être sommes-nous tous aujourd'hui, nous philosophes, en mauvaise posture à l'égard du savoir : la science s'accroît, les plus savants d'entre nous sont tout près de découvrir qu'ils savent trop peu." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"A tout le moins y a-t-il des vérités particulièrement timides et chatouilleuses sur lesquelles on ne peut pas mettre la main autrement que soudainement, -qu'il faut prendre par surprise ou abandonner..." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"Et pour le demander en passant : une chose demeure-t-elle vraiment incomprise et inconnue du seul fait qu'on ne l'a effleurée qu'au vol, qu'on ne lui a lancé qu'un regard, qu'un éclair ? Faut-il absolument commencer par s'y asseoir de tout son poids ? L'avoir couvée comme un œuf ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"Comment pourrions-nous après de telles échappées et avec une telle voracité de conscience et de savoir, nous satisfaire de l'homme d'aujourd'hui ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 351).
"Un autre idéal court devant nous, un idéal singulier, tentateur, riche en dangers, dont nous ne voudrions convaincre personne, parce qu'à personne nous n'accordons si facilement le droit à cet idéal." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 351).
"Il est bien des choses que je veux, une fois pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites même à la connaissance." (In Crépuscule des idoles, p. 11).
"Même le plus courageux d'entre nous a rarement le courage d'assumer tout ce qu'il sait." (In Crépuscule des idoles, p. 11).
"Toutes les passions ont un temps où elles ne sont que funestes, où, de tout le poids de la bêtise, elles tirent leur victime vers le bas, et un autre plus tardif, où elles se marient avec l'esprit, se "spiritualisent"." (In Crépuscule des idoles, p. 32).
"Les intellectuels, étant les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres périraient : dans le labyrinthe, dans la dureté envers soi-même et les autres, dans la tentation. Leur joie, c'est de se vaincre eux-mêmes." (In Crépuscule des idoles).
"Certaines âmes, on ne les découvrira jamais, à moins qu'on ne les invente d'abord." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 57).
"A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte : et je veux que ta patte ait aussi des griffes." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 83).
"- Pourquoi te faufiles-tu si timidement à travers l'obscurité Zarathoustra ? Et que caches-tu, avec tant de précautions sous ton manteau ? [...]
"Tels que nous sommes -nous serions rétifs à un "tu dois". Notre morale doit dire "je veux"." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 59).
"La morale née jusqu'à maintenant de la faiblesse : on voulait une autorité et l'on s'est fabriqué des béquilles." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 63).
"Il existe une multitude de regards. Le Sphinx aussi a plusieurs regards : il existe donc plusieurs types de "vérités", c'est-à-dire qu'il n'y a pas de Vérité." (Friedrich Nietzsche In Fragments posthumes sur l'éternel retour : 1880 - 1888. Paris : Allia, 2003, p. 69).
"Deux hommes qui ont au fond les mêmes principes peuvent les faire servir à des fins radicalement différentes." (Nietzsche Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2946 du 25/06/2017).
"Mes années de plus faible vitalité furent celles où je cessai d'être pessimiste." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 49).
"Ce que je reproche aux âmes compatissantes, c'est qu'elles perdent facilement toute pudeur, tout respect, toute délicatesse du sens des distances, c'est que en un tournemain, la compassion sent la plèbe et ressemble à s'y méprendre aux mauvaises manières." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 61).
"Un Dieu qui viendrait sur terre ne pourrait rien faire d'autre qu'infliger des torts, ce qui serait vraiment divin, ce serait de prendre sur soi non la punition, mais la faute." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 65).
"S'il est un reproche que l'on puisse faire à l'état de maladie et de faiblesse, c'est que, dans cet état, le véritable instinct de guérison, c'est-à-dire l'instinct de défense et d'attaque qui est en l'homme s'y amollit. On ne sait plus s'affranchir de rien, on ne sait plus venir à bout de rien, on ne sait plus rien rejeter -tout blesse. Hommes et choses se rapprochent avec insistance, les expériences vécues touchent trop profondément, le souvenir est une plaie qui suppure." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 65).
"Tout mon Zarathoustra n'est qu'un dithyrambe en l'honneur de la solitude, ou, si l'on m'a compris, en l'honneur de la pureté." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 77).
"Le dégoût de l'homme, de la "canaille", fut toujours mon plus grand péril." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 77).
"Je ne connais pas par expérience de véritables difficultés d'ordre religieux. En quoi je devrais être "pêcheur", voilà qui m'a toujours échappé." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 83).
"Je ne connais l'athéisme ni comme un aboutissement, ni, encore moins, comme un événement : chez moi, il se conçoit d'instinct. Je suis trop curieux, trop voué aux questions, trop exubérant, pour me satisfaire d'une réponse grossière, une indélicatesse à l'égard de nous autres penseurs, -au fond c'est même une grossière interdiction qui nous est faite : vous ne penserez point !" (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 85).
"Je cherche presque toujours refuge auprès des mêmes livres, en petit nombre au fond, les livres qui pour moi ont fait leurs preuves. Il n'est peut-être pas dans ma manière de lire beaucoup et dans tous les genres : une salle de lecture me rend malade." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 103).
"Tout cela n'exclut nullement que les Français les plus contemporains me soient une charmante compagnie. Je ne vois pas dans quel siècle de l'histoire on pourrait d'un seul coup de filet ramener tant de psychologues si curieux et en même temps si délicats que dans le Paris d'aujourd'hui : je citerai au hasard -car leur nombre est grand- MM Paul Bourget, Pierre Loti, Gyp, Meilhac, Anatole France, Jules Lemaître, ou bien pour distinguer quelqu'un de la forte race, un vrai Latin pour qui j'ai un faible particulier : Guy de Maupassant." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 105).
"Le grand poète ne puise jamais que dans sa propre réalité -jusqu'au point où après coup, il ne peut plus supporter son oeuvre. Chaque fois que j'ai jeté un coup d'oeil dans mon Zarathoustra, je marche dans ma chambre pendant une demi-heure, incapable de maîtriser une insupportable crise de sanglots." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 111).
"Quand on veut se délivrer d'une insupportable pression, on a besoin de haschich. Et bien, moi, j'avais besoin de Wagner." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 119).
"Que l'on devienne ce que l'on est suppose que l'on ne pressente pas le moins du monde ce que l'on est." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 129).
"Que l'on devienne ce que l'on est suppose que l'on ne pressente pas le moins du monde ce que l'on est." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 129).
"Je n'ai pas la moindre envie de voir quoi que ce soit devenir autre que ce qu'il est ; moi-même, je ne veux pas devenir autre." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 135).
"Toutes les questions de la politique, de l'ordre social, de l'éducation, ont été faussées à la base par le fait que l'on a pris pour de grands hommes les hommes les plus nuisibles, que l'on a enseigné à mépriser les "petites" choses, je veux dire les conditions élémentaires de la vie même." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 137).
"Souffrir de la solitude est aussi une objection -moi, je n'ai jamais souffert que de la "multitude"." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 141).
"Moi non plus, je ne suis pas encore à l'ordre du jour : il en est qui naissent posthumes." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 145).
"Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 151).
"Quand, à l'occasion, il m'arrive de vanter en Stendhal un profond psychologue, il s'est déjà produit que des professeurs d'université allemands me demandent d'épeler son nom." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 321).
"Il y a plus de cynisme dans la bienveillance à mon égard que dans n'importe quelle haine. Je le dis en face à chacun de mes amis. Aucun d'eux n'a jamais jugé qu'il valût la peine d'étudier aucune de mes oeuvres : à d'infimes indices, je devine qu'ils ne savent même pas ce qu'elles contiennent." (In Ecce Homo : comment on devient ce que l'on est. Gallimard, Folio, 2012, p. 325).
Critique de Ecce Homo disponibles sur mon blog : http://conseilsdelectures.blogspot.fr/2014/10/ecce-homo-friedrich-nietzsche.html
"Ce fameux intellect ne remplit aucune mission au-delà de l'humaine vie. Il n'est qu'humain, et seul son possesseur et producteur le considère avec pathos comme s'il renfermait le pivot du monde." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 7).
"De même que tout portefaix aspire à son admirateur, de même l'homme le plus fier, le philosophe, croit-il avoir de tous côtés les yeux de l'univers braqués comme des télescopes sur son action et sa pensée." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 8).
"C'est chez l'homme que cet art du travestissement atteint son sommet : illusion, flagornerie, mensonge et tromperie, commérage, parade, éclat d'emprunt, masques, convention hypocrite, comédie donnée aux autres et à soi-même, bref le sempiternel voltigement autour de cette flamme unique : la vanité." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 9).
"Qu'est-ce qu'un mot ? La transposition sonore d'une excitation nerveuse." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 12).
"Les différentes langues, posées les unes à côté des autres, montrent qu'en matière de mots ce n'est jamais de la vérité, jamais de l'expression adéquate qu'il retourne : autrement il n'y aurait pas autant de langues." (In Vérité et mensonge au sens extra-moral, p. 13).
"n°179. Pensées. Les pensées sont les ombres de nos sensations -toujours plus sombres, plus vides, plus simples que celles-ci." (In Le gai savoir, Troisième livre, p. 202).
"n°196. Limite de notre ouïe. On n'entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse." (In Le gai savoir, Troisième livre, p. 206).
"Non ! Les Allemands d'aujourd'hui ne sont pas pessimistes ! Et Schopenhauer était pessimiste, pour le dire une fois encore, en tant que bon Européen, et non en tant qu'Allemand." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 314).
"Ce que la femme entend par amour est suffisamment clair : un parfait abandon (pas seulement un don) d'âme et de corps, sans réserve, sans retenue, la honte et la peur étant bien plutôt ressenties à l'idée d'un amour négocié, lié à des conditions." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 323).
"Le fait est que l'homme et la femme entendent chacun par amour quelque chose de différent, -et chez les deux sexes, il appartient aux conditions de l'amour qu'un sexe ne présuppose pas chez l'autre le même sentiment, le même concept d'amour." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 323).
"Ma mélancolie veut se reposer dans les cachettes et les abîmes de la perfection : c'est pour cela que j'ai besoin de musique." (Nietzsche In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 330).
"Peut-être est-ce seulement que nous ne sommes pas en assez bonne santé, nous modernes, pour avoir besoin de l'idéalisme de Platon ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 338).
"Le grand frisson nous saisit une nouvelle fois -mais qui aurait donc envie de recommencer d'emblée à diviniser ce monstre de monde inconnu à la manière ancienne ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 341).
"Le cas est plus grave pour ce qui est de mon ignorance, que je ne me dissimule pas à moi-même. Il y a des heures où j'en ai honte ; des heures aussi, il est vrai, où j'ai honte de cette honte. Peut-être sommes-nous tous aujourd'hui, nous philosophes, en mauvaise posture à l'égard du savoir : la science s'accroît, les plus savants d'entre nous sont tout près de découvrir qu'ils savent trop peu." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"A tout le moins y a-t-il des vérités particulièrement timides et chatouilleuses sur lesquelles on ne peut pas mettre la main autrement que soudainement, -qu'il faut prendre par surprise ou abandonner..." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"Et pour le demander en passant : une chose demeure-t-elle vraiment incomprise et inconnue du seul fait qu'on ne l'a effleurée qu'au vol, qu'on ne lui a lancé qu'un regard, qu'un éclair ? Faut-il absolument commencer par s'y asseoir de tout son poids ? L'avoir couvée comme un œuf ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 349).
"Comment pourrions-nous après de telles échappées et avec une telle voracité de conscience et de savoir, nous satisfaire de l'homme d'aujourd'hui ?" (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 351).
"Un autre idéal court devant nous, un idéal singulier, tentateur, riche en dangers, dont nous ne voudrions convaincre personne, parce qu'à personne nous n'accordons si facilement le droit à cet idéal." (In Le gai savoir, Cinquième livre, p. 351).
"Il est bien des choses que je veux, une fois pour toutes, ne point savoir. La sagesse fixe des limites même à la connaissance." (In Crépuscule des idoles, p. 11).
"Même le plus courageux d'entre nous a rarement le courage d'assumer tout ce qu'il sait." (In Crépuscule des idoles, p. 11).
"Toutes les passions ont un temps où elles ne sont que funestes, où, de tout le poids de la bêtise, elles tirent leur victime vers le bas, et un autre plus tardif, où elles se marient avec l'esprit, se "spiritualisent"." (In Crépuscule des idoles, p. 32).
"Les intellectuels, étant les plus forts, trouvent leur bonheur là où d'autres périraient : dans le labyrinthe, dans la dureté envers soi-même et les autres, dans la tentation. Leur joie, c'est de se vaincre eux-mêmes." (In Crépuscule des idoles).
"Certaines âmes, on ne les découvrira jamais, à moins qu'on ne les invente d'abord." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 57).
"A certains hommes tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte : et je veux que ta patte ait aussi des griffes." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 83).
"- Pourquoi te faufiles-tu si timidement à travers l'obscurité Zarathoustra ? Et que caches-tu, avec tant de précautions sous ton manteau ? [...]
- En vérité, mon frère, dit Zarathoustra, c'est un trésor dont on m'a fait cadeau. C'est une petite vérité que je porte. Mais elle est indocile comme un jeune enfant ; et si je ne lui tiens pas la bouche, elle crie trop fort." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 84).
"Libre du bonheur des valets, délivrée des dieux et des adorations, intrépide et terrible, grande et solitaire : telle est la volonté de l'homme véridique." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 97).
"Libre du bonheur des valets, délivrée des dieux et des adorations, intrépide et terrible, grande et solitaire : telle est la volonté de l'homme véridique." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 97).
"Par le savoir, le corps se purifie ; en faisant des tentatives avec science, il s'élève ; tous les instincts se sanctifient en celui qui accède à la connaissance ; l'âme de celui qui s'est élevé devient joyeuse." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 98).
"Dieu est une conjecture : mais moi je veux que votre faculté de conjecturer se tienne dans les limites du pensable." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 107).
"Penser cela donne le tournis et le vertige à la carcasse humaine et donne à l'estomac l'envie de vomir : en vérité j'appelle faire de telles conjectures la maladie du tournis." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 107).
"Je vis dans ma propre lumière, je bois les flammes qui jaillissent de moi." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 130).
"Se taire est pire encore, toutes les vérités tues deviennent vénéneuses." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 143).
"Je suis par trop ardent, trop brûlé par mes propres pensées : souvent j'en ai le souffle coupé. Alors il me faut aller à l'air libre, loin de toutes les chambres empoussiérées." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 153).
"Tu nous as fait voir de nouvelles étoiles et de nouvelles splendeurs nocturnes ; en vérité, tu as tendu la vie elle-même au-dessus de nous comme une toile de tente multicolore." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 165-166).
"O Zarathoustra, tes fruits sont mûrs, mais tu n'es pas mûr pour tes fruits ! Aussi te faut-il retourner à ta solitude : car il te faut devenir "à point"." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 178).
"Lorsque je suis venu chez les hommes, je les ai trouvés assis sur une vieille prétention : tous croyaient savoir depuis longtemps ce qui est bien et mal pour l'homme." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 185).
"Ce n'est pas l'altitude, c'est la pente qui m'effraie." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 189).
"Accomplir de grandes choses est difficile ; mais le plus difficile, c'est de commander de grandes choses. Ta faute la plus impardonnable, c'est que tu as le pouvoir, et que tu refuses de régner." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 194).
"Etre rempli d'aspirations, avide, -voilà qui à mon sens signifie : me perdre." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 196).
"Etre rempli d'aspirations, avide, -voilà qui à mon sens signifie : me perdre." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 196).
"Me jeter dans ton altitude -voilà pour moi la profondeur ! Me cacher au cœur de ta pureté -voilà mon innocence !" (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 213).
"Je préférerais encore le vacarme et le tonnerre et les malédictions de l'orage à cette douceur féline, prudente et hésitante. Et parmi les hommes aussi, je hais entre tous ceux qui marchent sur la pointe des pieds, qui ne savent dire ni oui ni non, qui sont autant de nuages errants, hésitants et tatillons." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 215).
"J'ai appris à bénir et à affirmer. Il m'a fallu pour cela lutter longtemps et devenir un lutteur, afin d'avoir un jour les mains libres pour bénir." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 215).
"Ils toussent dès que je me mets à parler. Ils pensent que la toux protège contre les courants d'air ; ils ne devinent rien du mugissement de ma joie." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 218).
"La vertu, pour eux, c'est ce qui rend modeste et docile : ils font ainsi du loup un chien, et de l'homme la meilleure bête domestique de l'homme." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 220).
"Ce qu'ils veulent au fond, c'est une chose bien simple : c'est que personne ne leur fasse de mal. Aussi tâchent-ils de circonvenir les autres en leur faisant du bien. Et cela, c'est de la lâcheté -bien que cela porte le nom de vertu." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 220).
"Ah ! que ne comprenez-vous ma parole : "faites tout ce que vous voudrez, mais soyez d'abord capables de vouloir." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 222).
"Ce n'est que de mauvais gré que je demandais mon chemin, -cela allait toujours contre mon goût ! Je préférais interroger et essayer les chemins moi-même." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 235).
"Ce qu'est le bien et le mal, personne encore ne le sait, -à moins d'être un créateur." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 236).
"Tout ce qui a son prix est de peu de valeur." (Ainsi parlait Zarathoustra. p. 244).
"Il faut que ce qu'il y a de meilleur règne, ce qu'il y a de meilleur veut régner -Et là où on enseigne autre chose, -c'est que ce qu'il y a de meilleur manque." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 253).
"Il vaut mieux encore rompre mariage que plier et que mentir en mariage ! -Voilà ce que me dit une femme :
"Pourquoi si mous, pourquoi tant de mollesse, pourquoi autant céder ? Pourquoi y a-t-il tant de reniements, tant de dénégation dans votre cœur ? Et si peu de destin dans votre regard ?" (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 258).
"ô toi ma volonté ! Toi, tournant de toute détresse, toi ma nécessité ! garde-moi de toutes les petites victoires." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 258).
"Certes, j'ai rompu le mariage, mais d'abord le mariage m'a rompue, moi." (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 254).
"Pourquoi si mous, pourquoi tant de mollesse, pourquoi autant céder ? Pourquoi y a-t-il tant de reniements, tant de dénégation dans votre cœur ? Et si peu de destin dans votre regard ?" (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 258).
"ô toi ma volonté ! Toi, tournant de toute détresse, toi ma nécessité ! garde-moi de toutes les petites victoires." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 258).
"C'est entre ce qui est le plus semblable que l'apparence fait les plus beaux mensonges ; car c'est par-dessus le plus petit abîme qu'il est le plus difficile de tendre un pont." (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 261).
"A chaque âme appartient un autre monde : pour chaque âme chaque autre âme est un arrière monde." (Ainsi parlait Zarathoustra, p. 261).
"Mieux vaut vivre parmi les ermites et les chevriers qu'avec notre populace dorée, fausse et fardée, -même si elle s'intitule elle-même "bonne société"-, même si elle s'appelle "noblesse". Mais en celle-là tout est faux et pourri." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 290).
"Il est plus difficile de bien donner que de bien recevoir et bien faire des dons est un art et l'art le plus rusé, le maître art, suprêmement rusé de la bonté." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 317).
"Qu'est-ce qui m'a poussé vers les pauvres, ô Zarathoustra ? N'était-ce pas le dégoût de nos plus riches ? Le dégoût des forcats de la richesse qui ramassent leur avantage dans les moindres balayures, les yeux froids et les pensées pleines de lubricité. (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 318).
"Vivre comme j'en ai envie, ou ne pas vivre du tout : c'est ainsi que je le veux." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 322).
"Avez-vous du courage, ô mes frères ? Etes-vous hardis, avez-vous du cœur ? Non pas le courage devant les témoins, mais le courage des ermites et le courage des aigles, que ne contemple même plus un dieu." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 338).
"Voulez-vous vous élever très haut, servez-vous alors de vos propres jambes ! Ne vous laissez pas emporter, ne vous asseyez pas sur des dos étrangers et des têtes étrangères." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 341).
"La démarche révèle si quelqu'un déjà marche dans sa voie : aussi regardez-moi marcher ! Mais celui qui s'approche de son but, celui-là danse." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 345).
"Mieux vaut être fou de bonheur que fou de malheur, mieux vaut danser lourdement, que de marcher en se traînant." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 346).
"Comme dit le dicton de Zarathoustra : qu'importe !" (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 371).
"La douleur dit : Brise-toi, saigne, ô coeur ! Va, jambe ! Aile, vole ! Au loin ! En haut ! Douleur ! Allons, et bien ! ô mon vieux coeur ! La douleur dit : Péris." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 376).
"Mais le plaisir ne veut pas d'héritiers, pas d'enfants. Le plaisir se veut lui-même, il veut l'éternité, il veut le retour, il veut le tout -éternellement- semblable- à lui-même." (In Ainsi parlait Zarathoustra, p. 376).
(Conseil de lecture de Ainsi parlait Zarathoustra sur http://conseilsdelectures.blogspot.fr/2013/08/ainsi-parlait-zarathoustra-friedrich.html)
«Ce qu'autrui sait de nous. Ce que nous savons de nous-mêmes et avons en mémoire n'est pas aussi décisif qu'on le croit pour le bonheur de notre vie. Un beau jour s'abat sur nous ce qu'autrui sait (ou croit savoir) de nous -et l'on s'avise alors que c'est cela qui est le plus puissant. On vient plus facilement à bout de sa mauvaise conscience que de sa mauvaise réputation.» (In Le gai savoir, Premier livre, p. 106).
"Justice -Plutôt se laisser voler que de s'entourer d'épouvantails. Voilà qui est dans mon goût. Et c'est dans tous les cas une affaire de goût -et rien de plus." (In Le gai savoir. Troisième livre. p. 170).
"Que dit ta conscience ? Tu dois devenir celui que tu es." (In Le gai savoir, Troisième livre, p. 223).
"Joie de la cécité. Mes pensées, dit le voyageur a son ombre, doivent m'indiquer où j'en suis : non pas me révéler où je vais. J'aime l'ignorance de l'avenir et ne veux succomber à l'impatience ni à la saveur anticipée des choses promises." (In Le gai savoir. Livre quatrième. p. 195).
"Qui atteint son idéal le dépasse du même coup." (In Par delà Bien et Mal, p. 119).
"Ce n'est pas la vigueur mais la durée du sentiment élevé qui fait les hommes élevés". (In Par delà Bien et Mal, p. 119).
"Il est effroyable de mourir de soif en mer. Vous faut-il saler à ce point votre vérité qu'elle n'étanche même plus la soif." (In Par delà Bien et Mal, p. 120).
"Maturité de l'homme : cela veut dire avoir retrouvé le sérieux qu'enfant, on mettait dans ses jeux." (In Par delà Bien et Mal, p. 122).
"Ce n'est pas la vigueur mais la durée du sentiment élevé qui fait les hommes élevés". (In Par delà Bien et Mal, p. 119).
"Il est effroyable de mourir de soif en mer. Vous faut-il saler à ce point votre vérité qu'elle n'étanche même plus la soif." (In Par delà Bien et Mal, p. 120).
"Maturité de l'homme : cela veut dire avoir retrouvé le sérieux qu'enfant, on mettait dans ses jeux." (In Par delà Bien et Mal, p. 122).
"Il n'y a pas de phénomènes moraux du tout, mais seulement une interprétation morale des phénomènes." (In Par delà Bien et Mal p. 125).
"On peut bien mentir de la bouche. Mais la tête que l'on fait pendant ce temps dit tout de même la vérité." (In Par delà Bien et Mal p. 135).
"Les conséquences de nos actes nous empoignent aux cheveux, en se moquant bien que nous nous soyons "améliorés" entre-temps." (In Par delà Bien et Mal p. 137).
"Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort."
"Ce qui importe, c'est l'éternelle vivacité, et non pas la vie éternelle."
"Dans le domaine de la connaissance, la cécité n'est pas une faute mais une lâcheté."
"Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou."
«Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.» (In d' Humain, trop humain).
"Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d'une antipathie physique." (In Humain, trop humain, cité par Florence Montreynaud In dictionnaire de citations du monde entier).
"Seul devrait posséder celui qui a de l'esprit : autrement, la fortune est un danger public." (In Le voyageur et son ombre, cité par Florence Montreynaud In Dictionnaire de citations du monde entier).
"La connaissance tue l'action, pour agir il faut que les yeux se voilent d'un bandeau d'illusion."
"J'ai vécu trop longtemps dans la solitude et je me suis nourri trop longtemps de ma propre substance pour ne pas être, plus que quiconque, écartelé par la roue de mes propres sentiments." (Cité par David Foenkinos In Les Souvenirs, p. 135).
"L'espèce de beauté la plus noble est celle qui ne ravit pas d'un seul coup, qui ne procède point par assauts fougueux, mais qui s'insinue lentement, que l'on emporte avec soi sans la sentir et qu'il nous arrive un jour de retrouver en rêve." (Cité par Claude Gagnière In Entre guillemets).
"J'appelle philosophe celui qui s'étonne de ses propres idées." (In Le dico philo : citations rassemblées par Benoit Marchon. Actes Sud Junior. 2004. p. 76).
"La décadence c'est quand on commence à faire des choix qui ne sont pas favorables à soi-même." (In L'Antéchrist, cité par Sylvain Tesson In Géographie de l'instant, Pocket, 2014, p. 115).
"Combien de vérités peut tolérer un homme ?" (Cité par Enrico Castelli In L'enquête quotidienne. Paris : PUF, 1959, p. 41).
"Tout ce qui a son prix est de peu de valeur." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2926 du 05/02/2017).
"Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2919 du 18/12/2016).
"Ce qui importe, c'est l'éternelle vivacité, et non pas la vie éternelle."
"Dans le domaine de la connaissance, la cécité n'est pas une faute mais une lâcheté."
"Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou."
«Les gens qui nous donnent leur pleine confiance croient par là avoir un droit sur la nôtre. C'est une erreur de raisonnement ; des dons ne sauraient donner un droit.» (In d' Humain, trop humain).
"Des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir, il y faut peut-être le concours d'une antipathie physique." (In Humain, trop humain, cité par Florence Montreynaud In dictionnaire de citations du monde entier).
"Seul devrait posséder celui qui a de l'esprit : autrement, la fortune est un danger public." (In Le voyageur et son ombre, cité par Florence Montreynaud In Dictionnaire de citations du monde entier).
"La connaissance tue l'action, pour agir il faut que les yeux se voilent d'un bandeau d'illusion."
"J'ai vécu trop longtemps dans la solitude et je me suis nourri trop longtemps de ma propre substance pour ne pas être, plus que quiconque, écartelé par la roue de mes propres sentiments." (Cité par David Foenkinos In Les Souvenirs, p. 135).
"L'espèce de beauté la plus noble est celle qui ne ravit pas d'un seul coup, qui ne procède point par assauts fougueux, mais qui s'insinue lentement, que l'on emporte avec soi sans la sentir et qu'il nous arrive un jour de retrouver en rêve." (Cité par Claude Gagnière In Entre guillemets).
"J'appelle philosophe celui qui s'étonne de ses propres idées." (In Le dico philo : citations rassemblées par Benoit Marchon. Actes Sud Junior. 2004. p. 76).
"La décadence c'est quand on commence à faire des choix qui ne sont pas favorables à soi-même." (In L'Antéchrist, cité par Sylvain Tesson In Géographie de l'instant, Pocket, 2014, p. 115).
"Combien de vérités peut tolérer un homme ?" (Cité par Enrico Castelli In L'enquête quotidienne. Paris : PUF, 1959, p. 41).
"Tout ce qui a son prix est de peu de valeur." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2926 du 05/02/2017).
"Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2919 du 18/12/2016).
Commentaires
Enregistrer un commentaire