Leïla SLIMANI (née en 1981) (30 citations).
Citations de Leïla Slimani. Article publié le 25/12/2016 à 15h et mis à jour le 01/09/2024 à 9h35.
Conseil de lecture des romans de Leïla Slimani : Chanson douce.
"Quand elle était seule, elle roulait vite et on l'avait dénoncée à Amine qui lui avait interdit de prendre de tels risques. Mais elle avait envie de traverser le paysage, de soulever des nuages de poussière, de faire avancer la vie, aussi vite que possible." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 2021, pp. 119-120, Folio : 6943).
"Dans les lettres qu'elle écrivait à sa sœur, Mathilde mentait. Elle prétendait que sa vie ressemblait aux romans de Karen Blixen, d'Alexandra David-Neel, de Pearl Buck. Dans chaque missive, elle composait des aventures où elle se mettait en scène, au contact des populations indigènes tendres et superstitieuses." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 2021, p. 30, Folio : 6943).
"Elle butait sans cesse sur les mêmes mots, lourds et ennuyeux, et elle percevait alors, de manière confuse, que le langage était un champ immense, un terrain de jeux sans limites que lui faisait peur et qui l'étourdissait." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 33, Folio : 6943).
"Elle en mourait de l'indifférence des gens à la beauté des choses." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 42, Folio : 6943).
"Elle se disait qu'il fallait beaucoup d'amour, plus d'amour qu'elle ne se sentait capable d'en éprouver pour endurer le mépris des gens." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 42, Folio : 6943).
"Amine avait bien l'intention de tourner le dos aux méthodes anciennes et de faire de sa femme un modèle de modernité." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 2021, p. 53, Folio : 6943).
"Pendant les quatre premières années à la ferme, ils allaient connaître toutes les déconvenues, et leur vie prendre des accents de récit biblique." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 54, Folio : 6943).
"Il comprenait les gens et il avait pour l'homme, et donc pour lui-même, une bienveillante pitié, une tendresse qui lui valait la sympathie des inconnus." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 56, Folio : 6943).
"Au début du mois d'août, le chergui se leva et le ciel devint blanc. On interdit aux enfants de sortir car ce vent du Sahara était la hantise des mères." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 63, Folio : 6943).
"Il aurait voulu pleurer comme pleurent les enfants épuisés par les jeux et l'excitation, et il se disait que les larmes desserreraient l'étau qui lui enserrait la poitrine." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 97, Folio : 6943).
"L'adolescente aurait tout donné pour une serrure et une clé, pour une porte fermée sur ses rêves et ses secrets." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 134, Folio : 6943).
"A présent, elle se fichait de jouer un rôle, elle acceptait d'apparaître pour ce qu'elle était : une femme vieillie par l'échec et la désillusion, une femme sans fierté." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 251, Folio : 6943).
"Elle avait dix-neuf ans, faim de tout, et la guerre lui avait tout pris." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, p. 271, Folio : 6943).
"Nous sommes tous en prison. Tant que nous vivrons dans un pays colonisé, nous ne pouvons pas nous dire libres." (Leïla Slimani In Le pays des autres : première partie : la guerre, la guerre, la guerre.- Paris : Gallimard, 03/2021, pp. 376-377, Folio : 6943).
"Elle a donné le bain au bébé et elle s'est dit que ce bonheur-là, ce bonheur simple, muet, carcéral, ne suffisait pas à la consoler." (Leïla Slimani In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 23, Prix Goncourt 2016).
"Cette nounou, elle l'attend comme le sauveur, même si elle est terrorisée à l'idée de laisser ses enfants. Elle sait tout d'eux et voudrait garder ce savoir secret. Elle connaît leurs goûts, leurs manies. Elle devine immédiatement quand l'un d'eux est malade ou triste." (Leïla Slimani In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 26, Prix Goncourt 2016).
"Son visage est comme une mer paisible, dont personne ne pourrait soupçonner les abysses." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 29, Prix Goncourt 2016).
"L'appartement silencieux est tout entier sous son joug comme un ennemi qui aurait demandé grâce." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 36, Prix Goncourt 2016).
"Myriam admire chez Louise cette capacité à jouer vraiment. Elle joue, animée de cette toute-puissance que seuls les enfants possèdent." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 49, Prix Goncourt 2016).
"Elle se sent sentimentale tout à coup. C'est ça qu'être mère a provoqué. Ça la rend un peu bête parfois. Elle voit de l'exceptionnel dans ce qui est banal. Elle s'émeut pour un rien." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 58, Prix Goncourt 2016).
"On la regarde et on ne la voit pas. Elle est une présence intime mais jamais familière. Elle arrive de plus en plus tôt, part de plus en plus tard." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 59, Prix Goncourt 2016).
"Les invités vantent ses prouesses et Paul se met à parler d'elle -"notre nounou"- comme on parle des enfants et des vieillards, en leur présence." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 66, Prix Goncourt 2016).
"[...] Il y a en elle quelque chose de prude et d'enfantin, une réserve, qui empêche Paul de nourrir pour elle un sentiment aussi franc que le désir." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 76, Prix Goncourt 2016).
"En devenant père, il a acquis des principes, et des certitudes, ce qu'il s'était juré de ne jamais avoir. Sa générosité est devenue relative. Ses engouements ont tiédi. Son univers s'est rétréci." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 122, Prix Goncourt 2016).
"Louise se demande ce que Wafa lui trouve. Elle a du mal à croire qu'on puisse chercher sa compagnie avec tant d'ardeur." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 138, Prix Goncourt 2016).
"Quand il parle, il rentre parfois la tête dans les épaules comme une tortue timide." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 145, Prix Goncourt 2016).
"Elle se sent prête parfois à revendiquer sa portion de terre puis l'élan retombe, le chagrin la saisit et elle a honte même d'avoir cru à quelque chose." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 190, Prix Goncourt 2016).
"Louise ne lui dit pas que ce studio n'est qu'un antre, une parenthèse où elle vient cacher son épuisement. C'est ailleurs qu'elle vit." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 193, Prix Goncourt 2016).
"Année après année, il a acquis des studios dans la banlieue parisienne et les a rénovés. Il les loue, pour un prix exorbitant, à des gens qui n'ont pas d'autre choix." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 194, Prix Goncourt 2016).
"L'appartement silencieux est tout entier sous son joug comme un ennemi qui aurait demandé grâce." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 36, Prix Goncourt 2016).
"Myriam admire chez Louise cette capacité à jouer vraiment. Elle joue, animée de cette toute-puissance que seuls les enfants possèdent." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 49, Prix Goncourt 2016).
"Elle se sent sentimentale tout à coup. C'est ça qu'être mère a provoqué. Ça la rend un peu bête parfois. Elle voit de l'exceptionnel dans ce qui est banal. Elle s'émeut pour un rien." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 58, Prix Goncourt 2016).
"On la regarde et on ne la voit pas. Elle est une présence intime mais jamais familière. Elle arrive de plus en plus tôt, part de plus en plus tard." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 59, Prix Goncourt 2016).
"Les invités vantent ses prouesses et Paul se met à parler d'elle -"notre nounou"- comme on parle des enfants et des vieillards, en leur présence." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 66, Prix Goncourt 2016).
"[...] Il y a en elle quelque chose de prude et d'enfantin, une réserve, qui empêche Paul de nourrir pour elle un sentiment aussi franc que le désir." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 76, Prix Goncourt 2016).
"En devenant père, il a acquis des principes, et des certitudes, ce qu'il s'était juré de ne jamais avoir. Sa générosité est devenue relative. Ses engouements ont tiédi. Son univers s'est rétréci." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 122, Prix Goncourt 2016).
"Louise se demande ce que Wafa lui trouve. Elle a du mal à croire qu'on puisse chercher sa compagnie avec tant d'ardeur." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 138, Prix Goncourt 2016).
"Quand il parle, il rentre parfois la tête dans les épaules comme une tortue timide." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 145, Prix Goncourt 2016).
"Elle boit et l'inconfort de vivre, la timidité de respirer, toute cette peine fond dans les verres qu'elle sirote, du bout des lèvres." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 146, Prix Goncourt 2016).
"Elle se sent prête parfois à revendiquer sa portion de terre puis l'élan retombe, le chagrin la saisit et elle a honte même d'avoir cru à quelque chose." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 190, Prix Goncourt 2016).
"Louise ne lui dit pas que ce studio n'est qu'un antre, une parenthèse où elle vient cacher son épuisement. C'est ailleurs qu'elle vit." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 193, Prix Goncourt 2016).
"Année après année, il a acquis des studios dans la banlieue parisienne et les a rénovés. Il les loue, pour un prix exorbitant, à des gens qui n'ont pas d'autre choix." (In Chanson douce : roman. Paris : Gallimard, 11/2016, p. 194, Prix Goncourt 2016).
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