André COMTE-SPONVILLE (Né en 1952) (11 Citations).
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Citations d'André Comte-Sponville. Article publié le 22/03/2024 à 14h20 et mis à jour le 13/08/2024 à 15h36.
"Si on ne désire que ce qu'on n'a pas, on n'a jamais ce qu'on désire. Nous voilà séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. -Séparés du présent, qui est tout, par l'avenir qui n'est pas." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, p. 61, Le Livre de Poche)."
"Nous naissons dans l'angoisse. Nous vivons dans l'angoisse. Nous mourrons dans l'angoisse. Cela n'empêche pas d'être heureux entre temps." (André Comte-Sponville Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 17/02/2024 à 14h30).
"J'ai perdu la foi vers 17, 18 ans. Et quand on ne croit plus en Dieu, il y a quelque chose de désespérant dans la vie humaine, qui finit par la mort." (André Comte-Sponville Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 17/02/2024 à 14h30).
"Ma définition de la sagesse est le maximum de bonheur dans un maximum de lucidité." (André Comte-Sponville Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 17/02/2024 à 14h30).
"La vraie sagesse n'aime pas l'amour de la sagesse, l'amour du bonheur, mais l'amour de la vie." (André Comte-Sponville Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 17/02/2024 à 14h30).
"Ce qui fait que quelqu'un est estimable, c'est d'abord qu'il ne se prend pas au sérieux." (André Comte-Sponville Extrait de l'Entretien Littéraire animé par Antoine Boussin proposé par la Collégiale Saint-Martin à Angers le Samedi 17/02/2024 à 14h30).
"La plus grande force des religions ? Ce n'est pas, contrairement à ce qu'on dit souvent, de rassurer les croyants, face à leur propre mort. La perspective de l'enfer est plus inquiétante que celle du néant. C'était d'ailleurs le principal argument d'Epicure, contre les religions de son temps ; elles donnent à la mort une réalité qu'elle n'a pas, enfermant ainsi les vivants, absurdement, dans la peur d'un danger purement fantasmatique (l'enfer), qui vient leur gâter jusqu'aux plaisirs de l'existence." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, p. 17, Le Livre de Poche).
"Ce que la religion apporte, lorsqu'on a perdu un être cher, ce n'est pas seulement une consolation possible ; c'est aussi un rituel nécessaire, un cérémonial, même sans faste, comme une politesse ultime, face à la mort de l'autre, qui aiderait à l'affronter, à l'intégrer [...], enfin à l'accepter, puisqu'il faut bien en venir là, ou en tout cas à la vivre." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, p. 19, Le Livre de Poche).
"La barbarie des fanatiques a une autre allure. Ils ne manquent pas de foi, bien au contraire ! Ils sont plein de certitudes, d'enthousiasme, de dogmatisme : ils prennent leur foi pour un savoir. Ils sont prêts, pour elle, à mourir et à tuer. Ils ne doutent pas. Ils n'hésitent pas. Ils connaissent le Vrai et le Bien." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, p. 35, Le Livre de Poche)."
"L'épithète "judéo-chrétien", ces années-là, était devenue péjorative (surtout lorsqu'on parlait de "la morale judéo-chrétienne", toujours réputée répressive, castratrice, culpabilisante). Nietzsche ou l'hédonisme régnaient en maître, et cela fit d'abord, c'est vrai, comme un vent tonique et libérateur. Avec le temps, pourtant, j'y ai vu aussi un danger et une injustice." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, pp. 46-47, Le Livre de Poche).
"[...] Je mesurerais volontiers le degré d'élévation spirituelle d'un individu à l'indifférence plus ou moins grande où la question de sa propre immortalité le laisse." (André Comte-Sponville In L'Esprit de l'athéisme : introduction à une spiritualité sans Dieu.- Paris : Librairie Générale Française, 10/2008, p. 68, Le Livre de Poche).
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