Fred VARGAS (Née en 1957) (9 Citations).
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Source photo : https://www.livreshebdo.fr/article/fred-vargas-et-le-commissaire-adamsberg-en-tete-des-ventes |
Citations de Fred Vargas. Article publié le 06/04/2025 à 10h41 et mis à jour le 18/07/2025 à 15h19.
"Adamsberg se leva lentement et alla coller son front à la vitre embuée. Au-dehors, des guirlandes d'ampoules jetaient de brefs éclairs sur les corps des clochards, tassés glacés dans les recoins. Il tenta de calculer combien de fric s'était ainsi pulvérisé depuis trois semaines dans le ciel de Paris sans qu'une seule pièce en retombât dans la poche des errants." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle La Nuit des brutes.- Paris : J'ai Lu, 2013, pp. 69-70, J'ai lu : 6994).
"La frustration fait bouger le monde." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle La nuit des brutes.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 17, J'ai lu : 6994).
"La nonchalance rêveuse du commissaire était rarement entaillée par les remous des affaires criminelles. Il se laissait porter sans impatience par les circonstances des enquêtes jusqu'au dénouement pressenti. Il savait attendre des semaines ou des mois si nécessaire avant de viser au but, ce qui exaspérait Danglard." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle Salut et liberté.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 24, J'ai lu : 6994).
"Danglard s'émouvait facilement. Il estima qu'il fallait un verre de blanc pour maîtriser cette faiblesse. C'était en réalité une émotion résistante qui demanda pas mal de verres pour refluer. Avant midi, Danglard était hors d'usage." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle Salut et liberté.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 29, J'ai lu : 6994).
"Si la beauté s'enfuit sitôt qu'on s'exaspère, quelle chance a-t-elle pour survivre en ce monde ? Et sur quoi fonder les critères stables de la beauté réelle ?" (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle Salut et liberté.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 33, J'ai lu : 6994).
"Adamsberg faisait partie de ces hommes qui redoutent de se lever tard. Passé huit heures, il avait l'impression de courir quelque danger obscur, de tenter le diable." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle Salut et liberté.- Paris : J'ai Lu, 2013, pp. 47-48, J'ai lu : 6994).
"Adamsberg avait toujours les yeux fermés, il semblait somnoler dans la chaleur, indifférent au bavardage du voyageur comme à la peine que se donnait son adjoint. Mais Danglard savait que pas un mot ne lui avait échappé. Dans sa fausse torpeur, Adamsberg souriait." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle La nuit des brutes.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 57, J'ai lu : 6994).
"Depuis cinq semaines, le vieux type à barbe blanche et robe rouge a envahi les murs, jovial et prometteur. Il est increvable, ce type. Il a pourtant la tête d'un gars qui a forcé toute sa vie sur le pinard. Mais rien à faire, inusable. Il n'a pas l'air de sentir le froid, non plus. Jamais un rhume. C'est un héros béat et ses bottes sont rondes et propres" (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle La Nuit des brutes.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 70, J'ai lu : 6994).
"Le commissaire se redressa sur sa chaise, passa ses mains sur son visage, comme pour le déplier." (Fred Vargas In Coule la Seine ; illustrations de Baudoin ; Nouvelle Cinq francs pièce.- Paris : J'ai Lu, 2013, p. 107, J'ai lu : 6994).
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