Anne PHILIPE (1917-1990) (7 Citations).

 

 
Photo : 4ème de Couverture Le temps d'un soupir

Citations d'Anne Philipe. Article publié le 03/05/2025 à 11h04 et mis à jour le 13/06/2025 à 13h43. Conseil de lecture du récit Le Temps d'un soupir d'Anne Philipe.

"La mort est toujours à notre porte. Il s'agit de ne pas le savoir. Ignorer. Regarder couler la Seine et le soleil jouer sur les ponts, rester là, contempler, ne se préoccuper ni du bonheur, ni du malheur, ni du passé, ni de l'avenir. Vivre l'instant." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, p. 78, Le livre de poche : 2690).

"Quand j'avais vu arriver vers moi les quatre médecins en blouse blanche, j'avais lu sur leur visage comme dans un livre ouvert. L'un d'eux m'avait avancé une chaise sans prononcer un mot. J'avais compris. Je vivais mon exécution, mais celui qui allait mourir dormait à quelques mètres." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, pp. 17-18, Le livre de poche : 2690).

"La journée commence, je ne la vois inscrire aucune trajectoire heureuse." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, p. 8, Le livre de poche : 2690).

"Quand j'avais vu arriver vers moi les quatre médecins en blouse blanche, j'avais lu sur leur visage comme dans un livre ouvert. L'un d'eux m'avait avancé une chaise sans prononcer un mot. J'avais compris. Je vivais mon exécution, mais celui qui allait mourir dormait à quelques mètres." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, pp. 17-18, Le livre de poche : 2690).

"C'est cela que j'avais imaginé dans mes moments de confiance : trois mauvais jours et à nouveau une vie entière devant nous. C'était trois mauvais jours et la mort au bout, et d'ici là, le mensonge entre nous." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, p. 18, Le livre de poche : 2690).

"J'écris, c'est comme si je dévidais un écheveau sans fin. Le fil que je tire me conduit vers toi, je n'avance pas dans un labyrinthe, je suis les spirales d'un coquillage. Je tente d'arriver au cœur de nous-mêmes. Quand je crois l'atteindre, je m'aperçois que ce n'était qu'une étape, qu'il faut aller au-delà encore, traverser des espaces de souvenirs et de sensations, me dépouiller chaque fois d'une enveloppe et qu'ainsi seulement j'arriverai dans ce monde que je pressens et désire." (Anne Philipe In Le temps d'un soupir.- Paris : Librairie Générale Française, 1972, pp. 112-113, Le livre de poche : 2690).

"Marie est toujours étonnée par la précision des pensées de Constance, ce visage romantique qui donne à rêver, cette faiblesse qui apparaît parfois comme une faille vite refermée, cachée, essuyée... Comme elle a l'air achevée, déterminée... Est-ce une façon de se protéger ?" (Anne Philipe In Les Rendez-vous de la colline.- Paris : Librairie Générale Française, 1981, p. 25, Le livre de poche : 3149).

"Parfois, il semble à Marie que le présent embrasse tout ce qui a été, est et sera... Ce sont des moments où elle se sent forte, presque invincible, mais ils ne durent pas, ils s'évanouissent, se diluent, elle essaie d'en agripper des fragments mais se retrouve très rapidement vidée, face à ce présent qui de nouveau n'est plus qu'un point..." (Anne Philipe In Les Rendez-vous de la colline.- Paris : Librairie Générale Française, 1981, p. 31, Le livre de poche : 3149).

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