Eric-Emmanuel SCHMITT (né en 1960) (47 citations).
Citations d'Eric-Emmanuel Schmitt. Article publié le 01/06/2015 à 22h20 et mis à jour le 26/07/2024 à 10h48.
Conseils de lecture des romans d'Eric-Emmanuel Schmitt : La Nuit de feu ; Journal d'un amour perdu ; L'élixir d'amour ; Si on recommençait.
"D'expérience, je sais que l'existence ne se compose pas que d'élans, d'enthousiasmes, de feu, mais aussi de compromis, d'oublis, d'opiniâtreté." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 154).
"Était-ce parce que je la toisais du ciel, je jugeais cette terre pauvre." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 7).
"Je sombrai, impatient non pas de quitter ce monde, mais de le retrouver au plus vite." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 14).
"A l'évidence, je n'avais pas débarqué dans un pays inconnu, j'avais atterri dans une promesse." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 14).
"Tamanrasset, cette plaine qui, un siècle plus tôt, n'offrait encore qu'un point d'eau aux tentes nomades, avait conservé sa dignité de cité rare." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 16).
"J'avais vingt-huit ans et j'enseignais la philosophie à l'Université de Savoie." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 20).
"Je souhaite autant que toi que les bons sentiments triomphent mais j'accepte que ça demeure impraticable." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 27).
"Quand on me détaille un emploi du temps, j'ai le sentiment d'entrer en captivité, de ne respirer que pour remplir les cases et valider le schéma, je cesse d'exister." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 30).
"La nuit, qui m'avait tant effrayé la veille, m'attendait, telle une récompense au bout du chemin." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 57).
"Sur terre, ce ne sont pas les occasions de s'émerveiller qui manquent, mais les émerveillés." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 63).
"La vérité demeure inaccessible, il n'y a que des vérités provisoires, des tentatives de vérité." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 69).
"L'homme cherche Dieu. Ce qui m'aurait ébranlé aurait été que Dieu cherche l'homme, que Dieu me poursuive..." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 102).
"Je souris en songeant au cadeau que je viens de recevoir. La foi..." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 140).
"Ce n'était pas la crainte ou le désespoir qui me poussait dans les éboulements rocheux, c'était la confiance : je devais me donner ma chance. si je ne réussissais pas, je mourrais, ce qui n'était pas triste... mais j'avais ordre de respecter ma vie tant qu'elle me le permettait." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 146).
"L'idée chez les artistes et les sportifs est que le temps est mon ami, plutôt que de le subir. C'est une idée que j'ai héritée de mes parents." (Eric-Emmanuel Schmitt / Entretien littéraire du Samedi 05/06/2021 de 15h avec Antoine Boussin, Collégiale Saint-Martin, Angers).
"Si le piano obéissait à mes impulsions digitales, il ne répondait ni à mes rêves ni à mes souvenirs." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 12, Le livre de poche : 35642).
"[...] Je cherchai un professeur qui m'aiderait à résoudre le cas Chopin. Il m'obsédait. Sa lumière me manquait, sa paix, sa tendresse. La trace qu'il m'avait laissée, un après-midi printanier à l'occasion de mes neuf ans, oscillait entre l'empreinte et la blessure." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, pp. 12-13, Le livre de poche : 35642).
"J'ai appris le piano pour interpréter Chopin et je n'y arrive pas. Les autres compositeurs, je les écorche, peut-être, mais ils survivent, tandis que Chopin... Chopin... il me résiste." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, pp. 14-15, Le livre de poche : 35642).
"Chopin a débuté ainsi. Il s'étendait sous le piano de sa mère et ressentait les vibrations. La musique, c'est d'abord une expérience physique." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris : Librairie Générale Française, 02/2020, p. 17, Le Livre de poche : 35642).
"Chopin écrit sur le silence : sa musique en sort et y retourne ; elle en est même cousue. Si vous ne savez pas savourer le silence, vous n'apprécierez pas sa musique." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 22, Le livre de poche : 35642).
"Chopin est un musicien, lui, il n'emploie pas les mots parce qu'il a autre chose à dire que ce que disent les mots." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 38, Le livre de poche : 35642).
"Elle avait parcouru des décennies accrochée aux promesses d'un homme qui ne les tenait jamais." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 44, Le livre de poche : 35642).
"Il y a des secrets qu'il ne faut pas percer mais fréquenter : leur compagnie vous rend meilleur." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 62, Le livre de poche : 35642).
"Vous jouez à ravir parce que vous vous abandonnez. Vous consentez à la musique, ainsi que vous consentez à l'amour. Vous voilà capable d'épouser chaque instant, chaque note, chaque inflexion." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 64, Le livre de poche : 35642).
"[...] Elle lisait non pour remplir un vide spirituel mais pour accompagner une créativité trop puissante. De la littérature comme une saignée afin d'éviter la fièvre..." (Eric-Emmanuel Schmitt In La rêveuse d'Ostende.- Paris : Librairie Générale Française, 02/2010, pp. 19-20, Le livre de poche : 31656).
"Ses yeux demeuraient remarquables, grands, d'un bleu éclairci, un bleu où passaient les nuages du Nord." (Eric-Emmanuel Schmitt In La rêveuse d'Ostende.- Paris : Librairie Générale Française, 02/2010, p. 20, Le livre de poche : 31656).
"De toi, j'ai recueilli la passion d'exister, le désir d'admirer, l'ivresse d'entreprendre." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 9).
"Un jour comme les autres, tout devient différent.
On nous annonce une mort, une naissance, et dès lors rien ne sera plus jamais pareil." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 10).
"Romancier, dramaturge, doté d'une imagination ardente, j'ai choisi d'inventer des histoires autant par amour que par dégoût de la réalité." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 34).
"Peut-être mes prières ne produiront-elles aucun effet, soit parce qu'elles n'influencent pas ce monde, soit parce qu'il n'y a aucun autre monde." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 36).
"Je n'aurai été que la sage-femme de mes livres." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 198).
"Ce n'est pas une mère qui me manque, c'est Elle, c'est la personne qu'elle était." (Eric-Emmanuel Schmitt extrait de l'émission de La Grande Librairie du 18/09/2019 diffusée sur France 5 et présentée par François Busnel).
"J'ai l'amour inquiet. Je n'ai pas l'amour tranquille. Je m'inquiète toujours pour les gens que j'aime." (Eric-Emmanuel Schmitt extrait de l'émission de La Grande Librairie du 18/09/2019 diffusée sur France 5 et présentée par François Busnel).
"La jalousie ne constitue pas une manifestation de l'amour mais la forme exacerbée du sentiment de propriété." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 84).
"Imagine des heures de route, des sapins géants, des pentes qui montent infatigablement, des chaussées coincées entre des murs de gel, un ciel d'un bleu saturé si lumineux qu'on ne peut le fixer sans cligner des paupières, puis soudain le répit de chalets posés ça et là, coquets, bruns, proprets, aussi sages que des maquettes." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 114).
"J'ai peur que notre liberté ne se révèle que négative, un veto crispé, le rejet effrayé de ce qui nous dépasse. Notre seul pouvoir : rater le rendez-vous que nous donne le bonheur." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 122).
"Oh, n'en dis pas plus, je ne veux pas prévoir. Je déteste l'avenir, c'est un menteur qui promet tout et ne tient rien." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, pp. 42-43, le livre de poche : 33576).
"L'hésitation est le chemin de la décision." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, p. 81, le livre de poche : 33576).
"Avec le temps, j'ai appris à comprendre ce qui s'exprimait sous les mots, voire sous les silences." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, p. 83, le livre de poche : 33576).
"Grâce à l'intervention de Monsieur Ibrahim, le monde des adultes s'était fissuré, il n'offrait pas le même mur uniforme contre lequel je me cognais, une main se tendait à travers une fente." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 19).
"Je regardais mon père lire dans son fauteuil, isolé dans le rond du lampadaire qui se tenait, telle une conscience jaune, au-dessus de ses pages. Il était clos dans les murs de sa science, il ne faisait pas plus attention à moi qu'à un chien -d'ailleurs, il détestait les chiens-, il n'était même pas tenté de me jeter un os de son savoir." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 21).
"- C'est fou, monsieur Ibrahim, comme les vitrines des riches sont pauvres. Y a rien là-dedans.
- C'est ça, le luxe, Momo, rien dans la vitrine, rien dans le magasin, tout dans le prix." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 32).
"Enfin, le soufisme n'était pas une maladie, ce qui m'a déjà rassuré un peu, c'était une façon de penser -même s'il y a des façons de penser qui sont aussi des maladies, disait souvent monsieur Ibrahim." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 33).
"Un homme, ça passe sa vie dans seulement deux endroits : soit son lit, soit ses chaussures." (Eric-Emmanuel Schmitt In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 37).
"Il était hors de question que j'admette avoir été abandonné. Abandonné deux fois, une fois à la naissance par ma mère ; une autre fois à l'adolescence par mon père." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 39).
"Je devais me prouver qu'on pouvait m'aimer, je devais le faire savoir au monde entier avant qu'il ne découvre que même mes parents, les seules personnes obligées de me supporter avaient préféré fuir." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 40).
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