Eric-Emmanuel SCHMITT (né en 1960) (49 citations).
Citations d'Eric-Emmanuel Schmitt. Article publié le 01/06/2015 à 22h20 et mis à jour le 12/07/2025 à 17h01.
Conseils de lecture des romans d'Eric-Emmanuel Schmitt : La Nuit de feu ; Journal d'un amour perdu ; L'élixir d'amour ; Si on recommençait.
"L'aube tente sa percée. Je rejoins le temps ordinaire, celui de la nature ; cette nuit, j'en étais sorti pour toucher l'éternité." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 140).
"Était-ce parce que je la toisais du ciel, je jugeais cette terre pauvre." (Eric-Emmanuel Schmitt In La nuit de feu.- Paris : Albin Michel, 09/2015, p. 7).
"Si le piano obéissait à mes impulsions digitales, il ne répondait ni à mes rêves ni à mes souvenirs." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 12, Le livre de poche : 35642).
"Chopin écrit sur le silence : sa musique en sort et y retourne ; elle en est même cousue. Si vous ne savez pas savourer le silence, vous n'apprécierez pas sa musique." (Eric-Emmanuel Schmitt In Madame Pylinska et le secret de Chopin.- Paris ; Librairie Générale Française, 02/2020, p. 22, Le livre de poche : 35642).
"Ses yeux demeuraient remarquables, grands, d'un bleu éclairci, un bleu où passaient les nuages du Nord." (Eric-Emmanuel Schmitt In La rêveuse d'Ostende.- Paris : Librairie Générale Française, 02/2010, p. 20, Le livre de poche : 31656).
"De toi, j'ai recueilli la passion d'exister, le désir d'admirer, l'ivresse d'entreprendre." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 9).
"Un jour comme les autres, tout devient différent.
On nous annonce une mort, une naissance, et dès lors rien ne sera plus jamais pareil." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 10).
"Romancier, dramaturge, doté d'une imagination ardente, j'ai choisi d'inventer des histoires autant par amour que par dégoût de la réalité." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 34).
"Peut-être mes prières ne produiront-elles aucun effet, soit parce qu'elles n'influencent pas ce monde, soit parce qu'il n'y a aucun autre monde." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 09/2019, p. 36).
"Je n'aurai été que la sage-femme de mes livres." (Eric-Emmanuel Schmitt In Journal d'un amour perdu.- Paris : Albin Michel, 2019, p. 198).
"Ce n'est pas une mère qui me manque, c'est Elle, c'est la personne qu'elle était." (Eric-Emmanuel Schmitt extrait de l'émission de La Grande Librairie du 18/09/2019 diffusée sur France 5 et présentée par François Busnel).
"J'ai l'amour inquiet. Je n'ai pas l'amour tranquille. Je m'inquiète toujours pour les gens que j'aime." (Eric-Emmanuel Schmitt extrait de l'émission de La Grande Librairie du 18/09/2019 diffusée sur France 5 et présentée par François Busnel).
"La jalousie ne constitue pas une manifestation de l'amour mais la forme exacerbée du sentiment de propriété." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 84).
"Imagine des heures de route, des sapins géants, des pentes qui montent infatigablement, des chaussées coincées entre des murs de gel, un ciel d'un bleu saturé si lumineux qu'on ne peut le fixer sans cligner des paupières, puis soudain le répit de chalets posés ça et là, coquets, bruns, proprets, aussi sages que des maquettes." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 114).
"J'ai peur que notre liberté ne se révèle que négative, un veto crispé, le rejet effrayé de ce qui nous dépasse. Notre seul pouvoir : rater le rendez-vous que nous donne le bonheur." (Eric-Emmanuel Schmitt In L’Élixir d'amour : roman.- Paris : Albin Michel, 2014, p. 122).
"Oh, n'en dis pas plus, je ne veux pas prévoir. Je déteste l'avenir, c'est un menteur qui promet tout et ne tient rien." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, pp. 42-43, le livre de poche : 33576).
"L'hésitation est le chemin de la décision." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, p. 81, le livre de poche : 33576).
"Avec le temps, j'ai appris à comprendre ce qui s'exprimait sous les mots, voire sous les silences." (Eric-Emmanuel Schmitt In Si on recommençait. Paris : Albin Michel, 2014, p. 83, le livre de poche : 33576).
"Grâce à l'intervention de Monsieur Ibrahim, le monde des adultes s'était fissuré, il n'offrait pas le même mur uniforme contre lequel je me cognais, une main se tendait à travers une fente." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 19).
"Je regardais mon père lire dans son fauteuil, isolé dans le rond du lampadaire qui se tenait, telle une conscience jaune, au-dessus de ses pages. Il était clos dans les murs de sa science, il ne faisait pas plus attention à moi qu'à un chien -d'ailleurs, il détestait les chiens-, il n'était même pas tenté de me jeter un os de son savoir." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 21).
"- C'est fou, monsieur Ibrahim, comme les vitrines des riches sont pauvres. Y a rien là-dedans.
- C'est ça, le luxe, Momo, rien dans la vitrine, rien dans le magasin, tout dans le prix." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 32).
"Enfin, le soufisme n'était pas une maladie, ce qui m'a déjà rassuré un peu, c'était une façon de penser -même s'il y a des façons de penser qui sont aussi des maladies, disait souvent monsieur Ibrahim." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 09/2014, p. 33).
"Un homme, ça passe sa vie dans seulement deux endroits : soit son lit, soit ses chaussures." (Eric-Emmanuel Schmitt In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 2014, p. 37).
"Il était hors de question que j'admette avoir été abandonné. Abandonné deux fois, une fois à la naissance par ma mère ; une autre fois à l'adolescence par mon père." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 2014, p. 39).
"Je devais me prouver qu'on pouvait m'aimer, je devais le faire savoir au monde entier avant qu'il ne découvre que même mes parents, les seules personnes obligées de me supporter avaient préféré fuir." (In Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Albin Michel, 2001, LGF, 2014, p. 40).
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