Asli ERDOGAN (Née en 1967) (12 Citations)
Citations d'Asli Erdogan. Article publié le 19/01/2018 à 20h31 et mis à jour le 12/05/2024 à 11h42.
"Raconter l'exil, les disparus, Maras... S'il arrive parfois qu'on ne réussisse à rien raconter, ce n'est pas par manque de sensibilité, mais par défaut de cruauté... Par incapacité à ajuster la distance nécessaire... On n'entre pas dans le sang de l'autre." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 155).
"Ma voix est sèche, elle rend mes mots illisibles comme du papier brûlé..." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 14).
"Cette semaine, j'ai persisté à écrire, même trop tard, même trop peu, même au prix d'usurper une place qui revenait à d'autres. Pour la liberté de pensée, et d'expression (objets vite sujets à ironie) [...]." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 39).
"Etre coincé dans un immeuble en feu... Sans doute n'est-ce là qu'une métaphore, une métaphore de la Turquie... Ces flammes sont-elles bien réelles, et ces morts, et ce sang... De la fumée, rien que de la fumée, dehors, dedans, oui, tout dedans..." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 56).
"Et c'est dès le premier mot sans doute, ce premier mot qui vole en éclats contre l'inracontable, que pointe la défaite : guerre. Retraite désespérée face à la tentative de donner de la vie aux mots, des mots à la vie." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 61).
"Cette semaine, j'ai persisté à écrire, même trop tard, même trop peu, même au prix d'usurper une place qui revenait à d'autres. Pour la liberté de pensée, et d'expression (objets vite sujets à ironie) [...]." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 39).
"Etre coincé dans un immeuble en feu... Sans doute n'est-ce là qu'une métaphore, une métaphore de la Turquie... Ces flammes sont-elles bien réelles, et ces morts, et ce sang... De la fumée, rien que de la fumée, dehors, dedans, oui, tout dedans..." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 56).
"Et c'est dès le premier mot sans doute, ce premier mot qui vole en éclats contre l'inracontable, que pointe la défaite : guerre. Retraite désespérée face à la tentative de donner de la vie aux mots, des mots à la vie." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 61).
"Son regard exprimait tout, le ressentiment et la compréhension, le scepticisme propre aux gens qui ont tant été déçus d'avoir été crédules, l'amitié, la tendresse, tout sauf l'espoir..." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Julien Lapeyre de Cabanes In Le silence même n'est plus à toi : chroniques.- Arles : Actes Sud, 2017, p. 76).
"Un petit enfant a dit un jour : si tu ne profites pas de la vie, c'est elle qui profitera de toi." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 10).
"L'homme est enfermé dans un cercle plus vaste que l'existence, il parcourt des chemins silencieux, pavés de pierre, sous les franges obscurs de la vie. Il ne se révèle qu'au fond des impasses et aux aux carrefours." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 34).
"Nous n'avons pas rêvé, car nous étions depuis longtemps à court de rêves." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 46).
"Il paraît que si l'on regarde longtemps le plafond sans fermer les yeux, on y voit apparaître sa vie passée." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 49).
"La matraque fait mal, elle brûle comme le feu l'endroit qu'elle touche, mais au matin il ne reste aucune trace car, parfois, ils ont soin de ne pas laisser de marques." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 51).
"Il paraît que si l'on regarde longtemps le plafond sans fermer les yeux, on y voit apparaître sa vie passée." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 49).
"La matraque fait mal, elle brûle comme le feu l'endroit qu'elle touche, mais au matin il ne reste aucune trace car, parfois, ils ont soin de ne pas laisser de marques." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, p. 51).
"Entre les murs de mots qui bordent le chemin, j'ai avancé lentement, avec peine, en m'aidant de mes mains, comme un spectre surgi au clair de lune, je suis entrée dans ma propre histoire sans y être invitée." (Asli Erdogan ; Trad. du turc par Jean Descat In Le bâtiment de pierre : récit.- Arles : Actes Sud, 2013, pp. 104-105).
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