Anton TCHEKHOV (1860-1904) (11 Citations).
Citations d'Anton Tchekhov. Article publié le 12/12/2021 à 15h38 et mis à jour le 31/03/2025 à 11h32.
"On dirait que tu mets tout sur le dos de tes anciennes convictions... Ce n'est pas à elles que tu devrais t'en prendre. C'est à toi-même... Tu as oublié que les convictions ne sont rien en soi, qu'elles sont lettre morte... Il fallait agir" (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 30).
"Soyez juste. Le reste viendra de surcroît" (Anton Tchekhov cité par Annie Ernaux dans l'émission La Grande Librairie présentée par François Busnel, diffusée sur France 5 le 04/05/2022).
"Dieu merci, mon cerveau est toujours à la bonne place ! Mais on dirait que les sentiments se sont émoussés. Je ne veux rien, je n'ai besoin de rien, je n'aime personne... à part toi, peut-être." (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 19).
"J'ai maintenant quarante-sept ans. Jusqu'à l'année dernière j'essayais comme vous de me brouiller la vue avec votre soi-disant scolastique pour m'empêcher de voir la vie comme elle est, et je croyais bien faire. Mais maintenant, si vous saviez ! La nuit, je ne dors plus de rage, de colère, d'avoir si bêtement gâché le temps précieux où j'aurais pu avoir tout ce que ma vieillesse me refuse aujourd'hui." (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, pp. 29-30).
"Bon, j'admets qu'on coupe le bois par nécessité mais pourquoi détruire des forêts entières ?" (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 34).
"Tu parles de ta vieillesse sur un ton, comme si c'était de notre faute que tu sois vieux." (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 43).
"Pleurer sans arrêt le passé, épier le succès des autres, craindre la mort... Je n'en peux plus !" (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 45).
"Ne me laissez pas avec lui, non ! Il va me tuer de paroles !" (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 47).
"Jour et nuit, je suis hanté, étouffé par la pensée que ma vie est irrévocablement perdue. J'ai bêtement gaspillé mon passé, et mon présent est d'une absurdité terrifiante." (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 50).
"Autrefois je considérais tout énergumène comme un malade, un anormal, mais maintenant je considère que c'est l'état normal d'un homme que d'être un énergumène. Tu es parfaitement normal." (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 108).
"Et bien, Oncle Vania, il faut vivre ! Nous allons vivre, Oncle Vania. Nous allons vivre avec une longue longue file de jours, de soirées sans fin, nous allons patiemment endurer les épreuves que le sort nous enverra ; nous travaillerons pour les autres, maintenant et quand nous serons vieux, sans jamais nous reposer ; et quand notre heure sera venue, nous mourrons docilement, et là, de l'autre côté de la tombe, nous dirons que nous avons souffert, que nous avons pleuré, que nous vivions des moments amers et Dieu aura pitié de nous -et alors toi et moi nous connaîtrons, mon Oncle, mon cher Oncle, une vie radieuse, belle, exquise, nous nous réjouirons et nous nous souviendrons de nos malheurs d'aujourd'hui avec attendrissement, avec un sourire -et nous nous reposerons. J'y crois, mon Oncle, j'y crois ardemment, passionnément... Nous nous reposerons." (Sonia). (Anton Tchekhov In Oncle Vania ; Trad. de Michel Tremblay, avec la collab. de Kim Yaroshevskaya.- Ottawa : Ed. Lémeac, 1983, p. 122).
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