Akira MIZUBAYASHI (Né en 1952) (12 Citations).
Citations d'Akira Mizubayashi. Article publié le 08/07/2018 à 23h54 et mis à jour le 03/11/2024 à 11h13.
"Elle était assise sur la pelouse, les jambes allongées, s'appuyant sur les avant-bras pour s'incliner en arrière. Son immobilité était si parfaite qu'on eût dit une statue de jeune fille en marbre." (Akira Mizubayashi In Suite inoubliable : roman.- Paris : Gallimard, 2023, p. 160).
"Ken se vit accorder le privilège de se servir, pendant les sept années à venir, d'un violoncelle d'une très grande valeur, fabriqué en 1712 par le luthier véniticn Matteo Goffriller. Au siège de la Fondation, Ken signa un document de plusieurs pages sur le prêt de l'instrument du XVIIIe Siècle selon lequel il devait le restituer avant juin 1946 au plus tard." (Akira Mizubayashi In Suite inoubliable : roman.- Paris : Gallimard, 2023, p. 40).
"Comment s'accoutumer à l'absence scandaleuse de l'être aimé, comment apprivoiser son ombre, son fantôme qui erre dans le flux et le reflux des souvenirs sans cesse renaissants ?" (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 16)."Il lui semblait que le chant schumannien soutenu aussi bien par la voix que par le piano disait ce que les mots seuls ne pouvaient articuler." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 24).
"Le français était pour lui la langue de l'amitié et de l'épanchement alors que la langue que se parlait en lui était la langue de la retenue, de la soumission, du respect imposé." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 27).
"Mathilde, de son côté, était désormais consciente qu'une rencontre rare avait eu lieu. Ils s'écrivirent plusieurs fois. Leurs longues lettres semblaient ouvrir un destin commun." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 31).
"On ne naît pas tout nu, délesté de tout... On arrive tout habillé, avec toutes les couches plus ou moins secrètes de l'histoire familiale et même nationale qu'on porte sur ses épaules comme un gros manteau..." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 34).
"[...] En voyant les camarades de son entourage tout à la fois nourris par le culte de leur étroite identité ethnique et par la consommation des produits issus de l'industrie culturelle mondiale, elle comprit que rien n'était plus absurde que de s'accrocher à une identité de hasard et à l'adoration béate des idoles préfabriquées par le marketing." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, pp. 45-45).
"Ils se laissèrent guider par leur désir secret et naturel de se rapprocher, de se connaître, de s'ouvrir à un cœur aimant, de s'épancher avec une âme sœur." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 150).
"L'homme confia à la femme qu'elle était devenue pour lui un être unique, incomparable, et qu'en se rappelant ses yeux clairs il croyait y voir son avenir confondu avec le sien." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 156).
"Je viens d'une culture qui ignore la polyphonie en musique aussi bien qu'en politique." (Akira Mizubayashi In Un amour de mille ans : roman.- Paris : Gallimard, 2017, p. 173).
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