Philippe GRIMBERT (Né en 1948) (30 Citations).


Photo  de Philippe Grimbert : © Roberto Frankenberg

Citations de Philippe Grimbert. Article publié le 28/07/2019 à 17H44 et mis à jour le 16/02/2024 à 10H46.
Conseils de lecture des romans de Philippe Grimbert : Un secret.

"Le frère que je m'étais inventé, celui qui avait rompu ma solitude, ce grand frère fantôme avait donc existé." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 79).

"Je m'étais créé un frère derrière lequel j'allais m'effacer, un frère qui allait peser sur moi, de tout son poids." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 14).

"J'avais beau souffrir de ma maigreur, de ma pâleur maladive, je voulais me croire la fierté de mon père." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 15).

"J"étais décidé à ne rien savoir." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 18).

"Frère ennemi, faux frère, frère d'ombre, retourne à ta nuit ! Mes doigts dans ses yeux j'appuyais de toutes mes forces sur son visage pour l'enfoncer dans les sables mouvants de l'oreiller." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 25).

"J'ai longtemps été un petit garçon qui se rêvait une famille idéale." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 37).

"Très tôt il a vu se refléter dans les yeux des jeunes femmes le charme de son visage." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 40).

"Enflammé dans l'instant, aimanté par un détail il confond le désir avec l'amour et très vite le charme de la rencontre se fane." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 46).

"Plus tard il dira en souriant, parlant de ma conception, que cet enfant lui a échappé." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 57).

"La vigueur qui me faisait défaut lors des activités physiques se portait à incandescence lorsque, un stylo à la main, je remplissais des pages entières de récits de mon invention." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 61).

"Il n'avait jamais rien dit de sa décision de quitter son pays natal, il avait tourné la page sur ces années, laissant dans la banlieue de Bucarest le souvenir d'une famille dont il prétendait n'avoir plus jamais reçu de nouvelles." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 63).

"Réfugié dans le silence, mon oncle pensait que tout était vain en dehors de la sagesse contemplative." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 64).

"L'année suivante j'étais reçu au bac avec mention et je décidais de m'inscrire en faculté. Ma découverte de la psychanalyse durant les cours de philosophie avait été décisive." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 175).

"Louise, qui savait si bien écouter, m'avait ouvert les portes, elle m'avait permis de dissiper les ombres, m'avait restitué mon histoire. Je savais quelle place j'y occupais." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 175).

"Délivré du fardeau qui pesait sur mes épaules j'en avais fait une force, j'en ferais de même avec ceux qui viendraient à moi." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 175).

"Mon père avait surmonté la disparition de son fils et de sa femme, la mort de son chien le faisait s'effondrer." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 176).

"Me sentant étrangement fort je n'ai pas versé une larme, la mort de notre chien avait été l'occasion d'un nouveau retournement. Je venais de délivrer mon père de son secret." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 179).

"J'ai regardé mes mains posées sur mes cuisses, les sillons qui peu à peu y étaient apparus, les fêlures. Elles m'ont fait penser à celles de mon père, telles que je les avais connues dans ses dernières années. Je lui ressemblais enfin." (Philippe Grimbert In Un secret : roman.- Paris : Grasset, 2004, p. 188).

"A l'inverse du regard de son fils, celui d'Helena ne vous traversait pas : il vous fouillait au plus profond, jusqu'au malaise." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 64).

"Je ne me sentais pas des leurs et, s'il m'arrivait de participer à leurs amusements, j'en restais la plupart du temps spectateur, un livre sur les genoux." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 71).

"Les yeux de Iannis avaient pris la teinte des nuées et contemplaient un monde inaccessible, loin derrière l'horizon." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 73).

"Le rythme répétitif des journées me faisait perdre la notion du temps." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 85).

"Une fois de plus, j'ai pensé au contraste entre la léthargie dans laquelle m'avaient plongé ces années d'errance et le tourbillon d’événements de ces derniers jours." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 135).

"Ainsi plongé dans le sommeil, il ressemblait à tous les adolescents de son âge, il en avait la grâce et la fragilité." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 136).

"Je me penchai par-dessus son épaule : maladroitement tracés en lettres bâtons, des mots entiers apparaissaient sur la surface humide, qu'à peine achevés la mer venait balayer." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 139).

"Tu la trouves étrange cette femme ? Moi aussi, figure-toi ! Mais cette femme étrange se heurte depuis des années à la même énigme : qui, de la mère ou du fils, a détruit l'autre ?" (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 142).

"Le matin venu, je n'avais gardé aucun souvenir des rêves qui avaient peuplé ma nuit, rêves agités, à en juger par le désordre de mes draps." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 146).

"On ne peut pas aimer Iannis comme on aimerait un autre enfant, ce n'est pas possible. On l'aime davantage, ou on le rejette." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 166).

"Elle serrait son fils dans ses bras et il se laissait étreindre sans tenter un geste, pendant que, par-dessus l'épaule de sa mère, ses yeux fixaient un horizon lointain." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 168).

"Ce que nous croyons découvrir, nous l'avons toujours su." (Philippe Grimbert In Un garçon singulier : roman.- Paris : Grasset, 2011, p. 173).

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