Isabelle DESESQUELLES (Née en 1968) (14 Citations).
Citations d'Isabelle Desesquelles. Article publié le 08/06/2022 à 18h53 et mis à jour le 19/10/2024 à 14h13.
"Mon père arrivait à rendre tout plus vaste, il ne nous apprenait pas seulement à lire, à écrire, à calculer, mais aussi à réfléchir. Il vous donnait envie de l'intelligence, de ne pas être des copiés-collés." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 34, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"[...] J'étais une machine à ressentir, ça oui. Déjà. Cela faisait de moi une enfant attentive, plus aiguisée. Sur le qui-vive, en captation permanente." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 21, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"S'il y avait de la beauté, un étonnement, une rareté, on ne passait pas à côté sans s'y arrêter, papa la célébrait, et cela change tout, voir les choses ainsi." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, pp. 38-39, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Pourquoi il faut mourir quand on vit ?" (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 48, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Ne fais pas comme moi, ma Clémence, à te laisser bousculer par ce qui n'est plus. Ne laisse pas les souvenirs te serrer de trop près." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 55, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Mais il grandit l'enfant, et bientôt il atteint la même taille que sa mère, son père. Il les dépasse, et il leur en voudra de n'être rien d'autre que ce qu'ils sont, que ce qu'il sera. Je sais moi le mal que peut faire tout ce que l'on ne sera pas." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, pp. 71-72, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Elle et papa ont toujours affirmé que c'était important de s'ennuyer, d'en être capable, l'imagination travaille, elle vous donne une acuité, une densité." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 72, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"J'avais une maman un poil obsédée par le temps qui passe, comme si elle n'en revenait pas de ne pas s'être rendu compte qu'elle avait arrêté d'être jeune." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 72, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Je suis morte il y a seize ans, le jour de mes huit ans. Depuis, je vis dans la tête de mon père. Dans sa pensée. Là, je continue d'être. D'être l'enfant de mes parents, d'être leur plus grande joie et leur tourment." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 85, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Sa volonté est de me retenir à bout de sanglots. Elle ne se résout pas sa volonté à faire sans moi, et elle est un îlot, le contraire d'un abîme, se répète-t-il, parce que mon père refuse que je sois morte." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 86, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Mes souvenirs ont ma voix d'enfant que je n'arrête pas d'être, ils se sont logés telle une balle dans la tête d'un homme, et il ne tombe pas ; ma mort et lui se tiennent en joue depuis seize ans, il l'abrite et elle ne l'achève pas." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 87, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"De mon temps, ça veut dire quoi ? Le temps il appartient à personne. Le temps il passe et c'est tout. On ne sait même pas où !" (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 89, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"On parle des enfants qui sont des éponges, qui absorbent les émotions de leurs parents, leurs dissimulations, leurs tensions. Et le qui-vive permanent d'un père, d'une mère ? La naissance de son petit est un grand trou, on n'en sort pas, et parce qu'il est sans fond aucun enfant ne devrait y tomber avant ses parents. C'est trop enlever à l'existence." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 115, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
"Ils ont été l'insouciance, pourtant elle n'était pas dans leur caractère mais ils ont réussi à la capturer, pas longtemps, les quelques mois de leur rencontre." (Isabelle Desesquelles In Je voudrais que la nuit me prenne.- Paris : Pocket, 2020, p. 126, Pocket : 17533, Prix Femina des Lycéens 2018).
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