Herman Melville (1819-1891) (3 Citations).
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Source photo : https://www.radiofrance.fr/personnes/herman-melville |
Citations d'Herman Melville. Article publié le 16/08/2025 à 19h53 et mis à jour le 31/08/2025 à 15h10.
"Je délibérai alors en moi-même à quelle distance un coq pouvait se faire entendre. Dans une campagne sereine, cerclée de montagnes, les bruits étaient perceptibles de fort loin. En outre, les mouvements de terrain, les dénivellations par lesquelles les montagnes s'abaissaient vers les collines houleuses et la vallée produisaient de singuliers échos, effets de réverbération, de multiplication, d'accumulation de résonances très remarquables pour l'oreille et fort déroutantes pour la réflexion." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix In Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, pp. 27-28).
"Ecoutez ! Là, encore ! Une bénédiction ! Jamais, avant, on n'a entendu coq claironner comme ça sur la terre ! Le cri est clair, perçant, plein de cran, plein de feu, plein d'entrain, plein d'allégresse. Il dit haut et fort : "Jamais ne faut désespérer !" Mes amis, voilà qui est extraordinaire, non ?" (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix In Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 15).
"Ecoutez ! C'est le coq ! Comment décrire le chant du shangaï à midi ? En comparaison, celui du lever était un murmure. De tous les cris de coq qui aient jamais été donnés à la stupéfaction d'un mortel, c'était le plus puissant, le plus long, le plus étrangement musical." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix In Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 24).
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