Herman Melville (1819-1891) (7 Citations).
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Source photo : https://www.radiofrance.fr/personnes/herman-melville |
Citations d'Herman Melville. Article publié le 16/08/2025 à 19h53 et mis à jour le 08/10/2025 à 18h19.
"Après un sommeil exceptionnellement profond et réparateur, je me levai de bonne heure, avec le sentiment d'être un ressort de voiture, léger, ellipsoïdal, aérien, porté par les flots comme un nez d'esturgeon, et je gravis la colline en rebondissant comme un ballon." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 26).
"Je commence à me sentir mieux. Tout n'est pas si noir, après tout. Le soleil, là-bas, commence à montrer le bout de son nez. Je sens que je me réchauffe." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 15).
"Ecoutez ! Là, encore ! Une bénédiction ! Jamais, avant, on n'a entendu coq claironner comme ça sur la terre ! Le cri est clair, perçant, plein de cran, plein de feu, plein d'entrain, plein d'allégresse. Il dit haut et fort : "Jamais ne faut désespérer !" Mes amis, voilà qui est extraordinaire, non ?" (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 15).
"Ecoutez ! C'est le coq ! Comment décrire le chant du shangaï à midi ? En comparaison, celui du lever était un murmure. De tous les cris de coq qui aient jamais été donnés à la stupéfaction d'un mortel, c'était le plus puissant, le plus long, le plus étrangement musical." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 24).
"Je délibérai alors en moi-même à quelle distance un coq pouvait se faire entendre. Dans une campagne sereine, cerclée de montagnes, les bruits étaient perceptibles de fort loin. En outre, les mouvements de terrain, les dénivellations par lesquelles les montagnes s'abaissaient vers les collines houleuses et la vallée produisaient de singuliers échos, effets de réverbération, de multiplication, d'accumulation de résonances très remarquables pour l'oreille et fort déroutantes pour la réflexion." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, pp. 27-28).
"Je continuai mon chemin. J'avais descendu le plateau élevé où se dressait ma maison et je me trouvais maintenant dans les régions basses ; il m'était impossible d'entendre le shangaï dont le chant me passait sans doute par-dessus la tête. D'ailleurs, il devait déjeuner, ou alors faire la sieste et avoir interrompu pour un temps ses jubilations." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 32).
"[...] Je ne réussis pas à mettre la main sur mon mystérieux chanteclair. En vérité, j'avais si longtemps marché au petit bonheur et par des voies détournées que je n'entendais même plus son chant. Je commençais à soupçonner ce coq de n'être, dans la région, qu'un simple visiteur qui avait repris le train de onze heures en direction du sud et qui chantait et jubilait, à présent, sur les rives verdoyantes du détroit de Long Island." (Herman Melville ; traduit de l'anglais par Jean-Yves Lacroix. Cocorico ou Le Cri du noble coq Beneventano.- Paris : Allia, 2009, p. 35).
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