Erik ORSENNA (né en 1947) (18 citations).
Citations d'Erik Orsenna. Article publié le 27/01/2013 à 21h53 et mis à jour le 31/08/2024 à 18h11.
"Si tous les moyens doivent être employés pour que chacun puisse lire, c'est pour ce que la lecture apporte à chacun : épanouissement, émancipation, liberté, regard sur le monde, découverte du monde par les yeux d'un auteur, soulagement de découvrir ses propres soucis ou chagrins à travers les pages d'un livre et donc de se sentir moins seul." (Erik Orsenna, Noël Corbin In Voyage au pays des bibliothèques : lire aujourd'hui, lire demain. Rapport n°2017-35.- Paris : Stock, 2019, p. 35).
"Je passe aussi des heures à envisager l'avenir. Avez-vous jamais remarqué la beauté de ce verbe : "envisager" ? J'en-visage. Je regarde le visage de l'avenir." (Erik Orsenna In Les Chevaliers du subjonctif.- Paris : Le grand livre du mois, 07/2005, p. 22).
"La journée passe comme une rentrée des classes. Un à un, du monde entier et de toutes les époques arrivaient les guitaristes." (Erik Orsenna ; accompagné de Thierry Arnoult In Histoire du monde en neuf guitares : roman.- Paris : Fayard, 1996, p. 99).
"Je ne supportai pas la lumière du jour, blanche et dure, qui vint à notre rencontre." (Erik Orsenna In Loyola's Blues : roman.- Paris : Seuil, 02/1998, p. 19, Points : 470).
"Je me faisais injure, je m'ignorais moi-même, j'oubliais de ma jeunesse les sauvages audaces dont le souvenir maintenant me tirait des larmes d'orgueil." (Erik Orsenna In Loyola's Blues : roman.- Paris : Seuil, 02/1998, p. 22, Points : 470).
"Mes condisciples gardaient le silence. Personne ne semblait se connaître. A croire qu'il n'y avait pas d'anciens, que c'était la première année, que le collège allait commencer avec nous." (Erik Orsenna In Loyola's Blues : roman.- Paris : Seuil, 02/1998, p. 24, Points : 470).
"L'amour est une conversation... L'amour c'est lorsqu'on ne parle qu'à l'autre. Et lorsque l'autre ne parle qu'à toi." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique, n° 2945, du 18/06/2017).
"Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 15. Le Livre de Poche).
"Rien n'est plus contagieux que la peur." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 26. Le Livre de Poche).
"Nos mots préférés sont des affaires intimes, comme la couleur de notre sang." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 30. Le Livre de Poche).
"Oh, la joie de ces mots sortis de l'oubli. Ils s'étiraient, ils s'ébrouaient, certains n'avaient pas dû voir le grand air depuis des siècles." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 66. Le Livre de Poche).
"Moi qui déteste ranger ma chambre, j'aurais volontiers mis un peu d'ordre dans ma tête. Les mots s'étaient entassés partout, sous mes cheveux, derrière mon front, derrière mes yeux. Je les sentais amoncelés au petit bonheur la chance dans les moindres recoins de mon crâne." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 73. Le Livre de Poche).
"Mes mots si péniblement attrapés, je les retenais toujours par les ailes, je ne voulais pas les laisser, je craignais qu'ils ne s'échappent. Après tout, une phrase, pour un mot, c'est une prison." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 122. Le Livre de Poche).
"Une phrase, c'est comme un arbre de Noël. Tu commences par le sapin nu et puis tu l'ornes, tu le décores à ta guise... jusqu'à ce qu'il s'effondre. Attention à ta phrase : si tu la charges trop de guirlandes et de boules, je veux dire d'adjectifs, d'adverbes et de relatives, elle peut s'écrouler aussi." (In La grammaire est une chanson douce. Paris : Librairie Générale Française, 2011, p. 130. Le Livre de Poche).
"Le cœur net... quelle drôle d'expression ! Je ne crois pas que j'aimerais me... nettoyer le cœur !" (In La chanson de Charles Quint, p. 37).
"Avec tous ces mots, tu peux construire les histoires que tu veux. Comme un maçon. Tu imagines quelle maison folle il pourrait bâtir avec tant de briques. Les mots sont des briques, Jeanne, nos briques ! Les briques de nos phrases. Les briques de nos rêves. Les briques de notre fantaisie, les briques de notre espérance." (In La fabrique des mots, Stock, 2013, p. 19).
"Les mots ce sont mes amis, mes alliés. Ils ont été mes poings quand il a fallu que je me défende." (In Emission Allo Bouvard, RTL, 18/01/2015, 12h18).
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