Joyce Carol OATES (née en 1938) (18 citations).



Citations de Joyce Carol Oates. Article publié le 17/01/2013 à 21h59 et mis à jour le 28/02/2024 à 11h26.
Conseil de lecture des romans de Joyce Carol Oates : Les Chutes.


"Elle était seule. C'est ce que l'on remarquait. Tous les autres accompagnés de quelqu'un, ou pressés d'aller quelque part. Mais pas elle." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 66). (Fugues).

"Elle était une nouvelle mariée timide. Le monde la percevait ainsi, et le monde ne se trompait pas." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 23 (Fugues).

"Ses yeux vert galet brillaient d'intelligence et non de chaleur." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 43 (Fugues).

"Très longtemps (cinq minutes ? dix ?) Ariah resta pétrifiée, tenant le message d'une main tremblante, le cerveau vide. Puis elle se mit enfin à pleurer, de vilains sanglots rauques qui la déchirèrent." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 45 (Fugues).

"Je ne doute pas davantage de l'existence de Dieu et de Jésus que de celle de ma famille ou de la tienne." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 52 (Fugues).

"Il lui était pourtant difficile de simuler le calme. Il se sentait comme une bête sauvage en laisse." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 54 (Fugues).

"Ses yeux verts, plutôt craintifs et froids, scintillaient comme des émeraudes !" (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 58 (Fugues).

"A sa gauche, le Niagara sauvage, assourdissant. On pouvait penser, comme les tribus indiennes de la région, que c'était un être vivant qu'il fallait apaiser par des sacrifices." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 62). (Fugues).

"De profil, elle avait une sorte de beauté antique. Son visage semblait à la fois éthéré et résolu, comme un profil de médaille." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 04/2014, p. 84). (Fugues).

"Il nous arrive à tous d'avoir envie de mourir lorsque l'effort de vivre nous épuise, mais cela ne dure pas." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 09/2005, p. 367).

"Toute faiblesse lui inspire du dégoût, et la sienne le dégoût d'elle-même." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 09/2005, p. 439).

"C'est comme Ariah l'a dit : il y a quelque chose d'englouti, de mystérieux, chez Juliet. Quelque chose de sauvage à quoi on ne peut pas se fier." (Joyce Carol Oates In Les chutes : roman ; trad. de l'anglais (Etats-Unis) par Claude Seban.- Paris : Philippe Rey, 09/2005, p. 443).

"J'ai tellement lu, depuis des années, ceux qui m'ont marquée sont si nombreux et divers, que je dois être une sorte de mosaïque de tous." (In Books n°47 de 10/2013, extrait d'un entretien réalisé par Yolaine Destremau, p. 21).

"Les écrivains ont toujours contribué à l'éveil des consciences. La littérature a toujours fourni des modèles aux êtres humains." (In Books n°47 de 10/2013, extrait d'un entretien réalisé par Yolaine Destremau, p. 22).

"Elle avait aussi du mal à écrire, elle déplaçait son stylo si lentement sur la feuille qu'elle arrivait à en oublier ce qu'elle essayait d'exprimer, comme lorsque l'on fait de la bicyclette et qu'on avance si lentement qu'on en perd l'équilibre." (In Au commencement était la vie, p. 46).

"Même médiocre, la photo d'un incendie montre que seul le présent compte, l'instant présent. Tout le reste est sans importance." (In Au commencement était la vie, p. 61).

"Et la plupart du temps, des regards la traversaient sans la voir ; ni cruels ni méprisants, ils ne la voyaient pas tout simplement : comme si la substance dont elle était faite, qui lui semblait à elle si charnelle, si pleine de fougue et d'ardeur et de désir, leur était invisible." (In Au commencement était la vie, p. 93).

"Une fille timide qui commence à parler ne sait plus quand il faut se taire." (Joyce Carol Oates In Confession d'un gang de filles, cité par Florence Montreynaud In Dictionnaire de citations du monde entier).

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