Georges BATAILLE (1897 - 1962) (13 citations)
Citations de Georges Bataille. Article publié le 18/07/2013 à 06h33 et mis à jour le 17/06/2024 à 10h42.
"Je le détestais si pleinement qu'en toutes choses je pris le contrepied de ses jugements. En ce temps-là je devins pieux au point d'imaginer que j'entrerais plus tard en religion. Mon père était alors un anticlérical ardent." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 13, Collection 10/18 : 739).
"J'avais vite compris que mon père buvait. Les repas se passaient en silence : rarement mon père commençait une histoire embrouillée que je suivais mal, que ma mère écoutait sans mot dire. Il ne finissait pas et se taisait." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 12, Collection 10/18 : 739).
"Ma mère m'aimait : entre elle et moi, je croyais à l'identité des pensées et des sentiments, que seule troublait la présence de mon père." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 13, Collection 10/18 : 739).
"Ma mère ne cessa pas de rire -et de boire- et surtout de s'en aller. Je restai seul à travailler. En ce temps-là, je suivais des cours, j'étudiais et, de la même façon que j'aurais bu, je m'enivrais de travail." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 14, Collection 10/18 : 739).
"Mais je devais depuis mesurer plus d'une fois ce mépris souterrain qu'elle avait pour ceux qui ne l'acceptaient pas comme elle était." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 26, Collection 10/18 : 739).
"Ma mère me répondit avec cette dureté hostile et orageuse qui m'avait frappé lorsque j'entrai, qui avait quelque chose d'angoissant." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 26, Collection 10/18 : 739).
"J'ai décidé de ne plus t'épargner. Je ne changerai pas mes désirs. Tu me respecteras telle que je suis. Je ne me cacherai de rien devant toi. Je suis heureuse enfin de ne plus me cacher devant toi." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 27, Collection 10/18 : 739).
"Je pouvais d'autant moins m'indigner que jamais, en effet, je ne cessai d'adorer ma mère et de la vénérer comme une sainte. Cette vénération, j'admettais que je n'avais plus de raison de l'avoir, mais jamais je ne pus m'en défendre." (Georges Bataille In Ma Mère : roman.- Paris ; Union Générale d'Editions, p. 27, Collection 10/18 : 739).
"Combien j'aimerais dire de mon livre la même chose que Nietzsche du Gai Savoir : "presque pas une phrase où la profondeur et l'enjouement ne se tiennent tendrement la main." (Georges Bataille In l'avant propos de L'expérience intérieure).
"L'expérience intérieure répond à la nécessité où je suis -l'existence humaine avec moi- de mettre tout en cause (en question) sans repos admissible." (Georges Bataille In L'expérience intérieure, p. 15).
"J'appelle expérience un voyage au bout du possible de l'homme. Chacun peut ne pas faire ce voyage, mais, s'il le fait, cela suppose niées les autorités, les valeurs existantes que limitent le possible." (Georges Bataille In L'expérience intérieure, p. 19).
"On n'atteint des états d'extase ou de ravissement qu'en dramatisant l'existence en général." (In L'expérience intérieure, p. 22).
"Pour aller au bout de l'homme, il est nécessaire, en un certain point, de ne plus subir, mais de forcer le sort." (In L'expérience intérieure, p. 53).
"On n'atteint des états d'extase ou de ravissement qu'en dramatisant l'existence en général." (In L'expérience intérieure, p. 22).
"Pour aller au bout de l'homme, il est nécessaire, en un certain point, de ne plus subir, mais de forcer le sort." (In L'expérience intérieure, p. 53).
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