Gilbert SINOUÉ (né en 1947) (28 citations).


Citations de Gilbert Sinoué. Article mis à jour le : 26/11/2023. Conseil de lecture du roman La Nuit de Maritburg de Gibert Sinoué.

"Un tiers des juifs sera converti, un tiers émigrera, un tiers périra. On commence par des lois discriminatoires et on se réveille un matin avec "zones réservées", jusqu'au jour où..." (Gilbert Sinoué In La nuit de Maritzburg : roman, p. 48).

"Ecrire pour que l'on se souvienne. Ecrire pour les mettre en garde, car je pressens l'orage." (Gilbert Sinoué In Moi, Jésus : roman.- Paris : J'ai Lu, 01/2010, p. 7, J'ai Lu : 9146).

"Ecrire, afin que ceux qui me liront comprennent que je n'ai rien voulu de ce qu'ils voudront." (Gilbert Sinoué In Moi, Jésus : roman.- Paris : J'ai Lu, 01/2010, p. 7, J'ai Lu : 9146).

"Le vent s'était levé. Les nues voilaient le soleil. Et le bois acide de la croix râpait les lambeaux de ma chair." (Gilbert Sinoué In Moi, Jésus : roman.- Paris : J'ai Lu, 01/2010, p. 7, J'ai Lu : 9146).

"C'était à peu près la neuvième heure. J'étais seul. Abandonné de tous. Ou presque." (Gilbert Sinoué In Moi, Jésus : roman.- Paris : J'ai Lu, 01/2010, p. 8, J'ai Lu : 9146).

"Où était Pierre ? Jean et son frère Jacques que j'appelais les fils du tonnerre ? André ? Philippe ? Barthélemy ? Matthieu ? Où étaient-ils ? En quelle tanière ? Tapis, recroquevillés comme des mèches mourantes." (Gilbert Sinoué In Moi, Jésus : roman.- Paris : J'ai Lu, 01/2010, p. 8, J'ai Lu : 9146).

"La plupart des gens que l'on croise au cours d'une existence ne vous laissent que peu de souvenirs, sinon aucun. D'autres vous effleurent le cœur. Mais un seul être grave en vous une empreinte que rien n'effacera." (Gilbert Sinoué In La nuit de Maritzburg : roman, p. 15).

"Pourquoi ai-je décidé d'écrire mes mémoires ? Suis-je poussé par la fausse certitude de croire ma vie plus digne d'intérêt que celle d'un inconnu qui, lui, n'écrira jamais ?" (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 15).

"Certains êtres possèdent le don de vivre sans s'interroger sur ce qu'ils sont, ni sur le monde qui les entoure. Moi, j'étais dévoré de questionnements et ma frustration n'avait d'égal que ma soif de comprendre." (Gilbert Sinoué In La nuit de Maritzburg : roman, p. 19).

"Si j'ai changé ma vie quotidienne, c'est pour aller vers plus de vérité, plus de naturel aussi et moins d'artifices ." (Gilbert Sinoué In La nuit de Maritzburg : roman, p. 174).

"En amour, il faut voir et posséder celui ou celle qu'on aime à quelque prix que ce soit ; parce que le principal désir est dans les sens et le sentiment n'est qu'un accessoire. Alors que l'amitié résiste dans l'absence, ni les lieux ni le temps ne peuvent altérer sa durée. En vérité, Simon, l'amitié, c'est de l'amour anobli ." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 174).

"Moi, je ne vous quitterai pas. Mais la vie... La vie nous forcera peut-être un jour à nous séparer et nous n'y pourrons rien." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 177).

"Le bénéfice qui résulte de l'usage de la force est provisoire, mais le mal qu'il cause est définitif." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 184).

"Je suis disposé à donner ma vie à tout moment. pourquoi cette certitude ? Parce que je ne suis rien, ne suis attaché à rien, et n'existe que dans l'abandon." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 196).

"L'homme peut parfois masquer ses tares, mais non les éradiquer. Dieu ne lui a pas donné cette capacité." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 209).

"La plupart des gens trichent. Gandhi ne trichait pas." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 213).

"J'ai été irrésistiblement attiré par Mohan dès le premier jour, et j'en fus le premier surpris. D'autant plus surpris que je n'ai jamais été troublé par les hommes. Mais, il y avait autre chose qui m'attirait chez lui : la prescience d'être en face d'un géant en devenir." (Gilbert Sinoué In La nuit de Maritzburg : roman, p. 213).

"Un tel homme ne pouvait que susciter mon admiration et l'admiration est indissociable de l'amour." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 214).

"Lorsque vous me dites que le Général Smuts déclare que cette proposition est "à prendre ou à laisser", c'est un langage que je ne peux tolérer. Dès lors qu'une partie soumet une proposition à l'autre, celle-ci n'a-t-elle pas légitimement le droit d'exposer son point de vue et de proposer de modifier les passages qui ne lui conviennent pas ? Par conséquent, nous sommes donc devant un ultimatum et non un projet à l'amiable." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 220).

"- Je tiens avant tout à vous exprimer toute mon admiration pour la manière dont vos frères Indiens ont résisté malgré les sanctions qu'ils encouraient. Ce fut un bel exemple de courage.
- Je vous remercie Général. Disons que vous ne leur avez pas laissé le choix. Croire en quelque chose et ne pas tenter de le vivre, c'est malhonnête. Mes frères ont refusé de l'être" (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 220).

"La nuit possède le pouvoir inexpliqué de multiplier nos peurs, de transformer un grain de sable en montagne, une crainte en terreur." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 225).

"Ce que vous appelez crédulité fait partie intégrante de ma personnalité. Mais dans ce cas, il ne s'agit pas de crédulité, mais de confiance et j'estime que c'est le devoir de tous, le vôtre comme le mien, d'accorder confiance à l'être humain." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 243).

"Je crois que l'on est effrayé de la vieillesse comme de tant d'autres choses dont l'imagination s'inquiète et s'alarme. On la redoute parce qu'elle nous semble l'avant-garde de la mort. Or, je ne crains pas la mort. J'ai trop longtemps craint la vie." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 321).

"Je n'ai plus envie de cette vie ni de cette course à l'argent. Bâtir des maisons, des églises ou des synagogues ne m'inspire plus. Je préfère continuer à me construire." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 346).

"- Vous rêvez beaucoup, Monsieur Kallenbach ?
- Pas suffisamment à mon gré. Depuis quelques années, hélas, l'enfant se fait grignoter par l'homme ." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 407).

"J'ai pensé en le quittant que, finalement, les preuves d'amitié ne venaient jamais de ceux dont on les attendait." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 411).

"Les nouvelles qui me viennent de Palestine ne sont pas bonnes. Quelle tragédie. C'est un véritable brise-cœur ! Si la paix entre Arabes et Juifs devait se faire, j'ai bien peur qu'elle ne se fasse dans la tombe. Nous ne pouvons que supporter ce que nous sommes incapables de guérir." (Gandhi, lettre Shegaon du 17 Juillet 1938, In La nuit de Maritzburg : roman, p. 437).

"Etre aimé (car j'ai la faiblesse de croire que Mohan m'a aimé) est donné à tout le monde, mais que l'on vous offre de partager un destin universel, unique, que l'on vous permette de vous sublimer, de vous dépasser, voilà, me semble-t-il, qui autorise toutes les tolérances ." (In La nuit de Maritzburg : roman, p. 446).

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