Alice FERNEY (née en 1961) (48 citations).
Citations d'Alice Ferney. Article publié le 26/10/2014 à 11h21 et mis à jour le 06/06/2024 à 16h11.
"Elle aime ces jeunes en difficulté, à qui le hasard n'a pas fait de cadeau. Souvent, en se rappelant ses années de collège ou de lycée, elle croit sentir que qu'ils éprouvent : les obstacles semblent insurmontables, le cerveau se bloque, frappe en vain contre sa limite, la panique gagne, les larmes coulent." (Alice Ferney In Deux innocents : roman.- Arles : Actes Sud, 03/2023, p. 31).
"[...] Ses élèves lui font du bien. Avec eux, pas de faux-semblant, la vérité brille, vérité des émotions et des relations comme ils les ressentent. Ils disent tout, ils n'ont pas de filtre, ils sont vrais." (Alice Ferney In Deux innocents : roman.- Arles : Actes Sud, 03/2023, p. 27).
"Car les épouses étaient toutes accaparées par cette tâche : procréer." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 10, Collection J'ai Lu n° 5749).
"On aurait dit qu'à cet âge elle pliait le monde à son désir et que c'était facile." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 15, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Le premier goût du malheur, elle l'eut trois années avant la fin de son mariage : le septième enfant ne vécut qu'une journée, le temps de sourire aux anges et de partir les rejoindre." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 16, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle ne parlait pas. Elle n'avait pas besoin des mots pour sentir qu'il l'aimait mais qu'en cet instant il ne la comprenait pas." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 17, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle ne parlait pas. Elle n'avait pas besoin des mots pour sentir qu'il l'aimait mais qu'en cet instant il ne la comprenait pas." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 17, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle s'enroula autour de ce passé comme un lierre, elle en fit la source de sa chaleur." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 19, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle n'était plus que mère." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 19, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle poursuivit comme si personne ne manquait. Comme si le calme était revenu dans son âme et, qu'au moment de se coucher, elle n'avait pas ce pincement au cœur, cette envie soudaine d'éclater en sanglots, de parler à un homme." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 21, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Il avait vingt-deux ans, un métier, une maturité que la proximité de la mort avait forgée en même temps qu'une sagesse pour se réjouir des jours qui ne sont pas mauvais." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 25, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Par chance, sa future épouse n'était pas une jeune fille ordinaire, elle se montra modérée dans cette coutume où le fiancé est exhibé avec fierté comme un trophée de chasse." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 27, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Mathilde aimait les enfants. Plus tard elle le saurait vraiment : une femme qui n'a pas d'enfants manque ce qu'il y a de plus ravageur dans la vie." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 28, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Mathilde aimait les enfants. Plus tard elle le saurait vraiment : une femme qui n'a pas d'enfants manque ce qu'il y a de plus ravageur dans la vie." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 28, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Elle n'avait rien à dire, ce n'était pas sa vie qui était en jeu. Elle se le répétait, on ne fait pas des enfants pour soi." (Alice Ferney In L'élégance des veuves.- Paris : Ed. J'ai Lu, 06/2002, p. 28, Collection J'ai Lu n° 5749).
"Le milieu l'avait dans le collimateur parce qu'il allait trop loin. Mais si sa cause était juste ? pensais-je, et me rappelant combien il est simple de défaire ou de tâcher l'image d'un homme." (In Le règne du vivant : roman, Arles : Actes Sud, 2014, p. 15).
"Le milieu l'avait dans le collimateur parce qu'il allait trop loin. Mais si sa cause était juste ? pensais-je, et me rappelant combien il est simple de défaire ou de tâcher l'image d'un homme." (In Le règne du vivant : roman, Arles : Actes Sud, 2014, p. 15).
"Les faits ne mentent pas et cependant nous sommes capables de réécrire ceux qui nous sont insupportables." (In Le règne du vivant : roman, Arles : Actes Sud, 2014, p. 17).
"Elle faisait la découverte de l'immense sollicitude qui jaillit comme une fontaine dans le temps de la séduction et la terre du désir." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 24).
"Ma mère me manque plus que mon père. Elle me manque depuis beaucoup plus longtemps et pourtant la peine ne s'atténue pas. Elle brûle dans mon coeur comme un flambeau." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 29).
"La vie lui avait appris à soupeser la qualité d'une âme. Elle possédait ce don : décrypter les infimes signaux, regards, gestes, tics, attitudes, par-lesquels les personnes révèlent ce qu'elles pensent, mijotent, attendent, et qui elles sont." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 33).
"Elle avait perçu que cet homme n'était ni frivole ni léger. Il était grave. Peut-être même trop." (Alice Ferney In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 35).
"Il se croyait sensible et ému par les autres, il l'était dans une certaine mesure, mais il pleurait sur lui-même, sa souffrance passée et son enfermement présent. L'homme de devoir qu'il était devenu pleurait sur l'homme de sentiments qu'en lui la peine et les tantes avait tué." (Alice Ferney In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 36).
"Je suis émue, dit-elle. Tu souffles trop fort sur ma vie." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 39).
"Elle aurait pu mesurer combien si l'on n'y prend pas garde on appartient à ceux qui nous aiment. Elle aurait pu détester l'autorité qu'ils s'arrogent dès qu'on n'y met pas de limite. Elle aurait pu comprendre comment une fille passe de celle d'un père (ou d'une grand-mère) à celle d'un mari." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 44).
"Une épouse qui travaille, c'était laisser dire que l'homme ne pouvait pas subvenir seul aux besoins de sa famille. Il subvenait à tout ! Il y tenait. Si Nina avait travaillé, Vladimir se serait senti indigne. Il était communiste mais pas féministe. Nina ne vivrait pas l'émancipation." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 63).
"Les enfants, une mère les faisait comme on fait une œuvre, de toute son âme, sans épargner une seule ressource. Elle les soignait comme un peintre ses toiles, un écrivain ses phrases, un jardinier ses fleurs." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 79).
"Seules la profondeur d'autrui et les exigences de son amitié font de nous des énigmes à élucider. La superficialité des relations au contraire nous aplatit." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 95).
"Elle était devenue une de ces maniaques dont l'énergie, l'attention, l'habileté sont au service de leur obsession : pour elle, il s'agissait de son imposture. Avoir l'air de. Sembler être. Jouer à. Imposture sociale qui créait aussi -on ne s'en avise pas sur le moment- une imposture vis-à-vis de soi-même : à force de tout sacrifier à l'enveloppe extérieure, le tricheur se fabrique un intérieur vide." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 96).
"La vie d'une femme dans une famille était-elle une incarcération ? Allait-elle se laisser enfermer dans une si petite cellule ? Comme c'était bien vu cette expression "cellule familiale"." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 111).
"Les raisons des gens, les trafics de sentiments, les jeux de mots et de pensées, lui restaient le plus souvent obscurs. Sa vie cérébrale se concentrait sur le fait objectif. Tout échange symbolique lui échappait." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 121).
"Déception, ennui, fainéantise, larmes, hurlements, mensonges, fidélité, patience, désespoir, que sait-on de tout cela à seize ans ? On ignore qu'ils sont le revers caché des rêves, lesquels réclament que l'on déplace pour eux des montagnes." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 122).
"Avec cet amour dégoulinant de niaise adulation, Vladimir et Nina Korol avaient donné à leur fils une psychologie de bébé : tout au long de sa vie Serge ne verrait dans l'immensité du monde que la satisfaction de ses besoins." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 130).
"Vladimir Korol n'était pas, comme son épouse, dépourvu d'une intériorité. Il pouvait se passer du regard des autres. Les choses qu'il fabriquait, les activités à quoi il se consacrait l'intéressaient en elles-mêmes pour le plaisir qu'il y trouvait, pas pour ce qu'il pouvait en dire dans les soirées." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 137).
"Marianne commençait juste à penser par elle-même : venant de comprendre qu'obéir à ses parents et développer son intelligence sont deux choses qui à partir d'un certain âge, deviennent antinomiques, surtout si l'on a trouvé de bons maîtres et que l'on a des parents trop bien élevés." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 168).
"Elle avait idée que la vie est une cathédrale dont on construit pièce par pièce la beauté. Il fallait vivre chaque journée sans perdre de vue l'édifice." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 168).
"Elle avait de la hardiesse dans l'âme mais pas dans le monde." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 171).
"Elle aimait le face-à-face, le moment de révélation où l'autre ne présente pas un stéréotype mondain, mais un tempérament préhensible par la conversation." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 171).
"La pulsation accélérée de son cœur martelait son effroi à affronter le monde, les rencontres qui risquent de ne pas avoir lieu, les déconvenues et les emprises qu'elles vous réservent, ou la honte de ne plaire à personne." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 172).
"Marianne mettait tout son coeur à penser qu'un instant change une vie, qu'une parole pèse." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 222).
"Ce qui vient est rarement ce qu'on attend." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 259).
"Etre sûr de quelque chose ? Une imprudence." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 308).
"J'aurais aimé vivre tous les jours avec toi, ceux qui sont passés et ceux qui nous attendent. Je sais que nous aurions été heureux, hier et demain. Tu ne le crois pas. Tu ne le veux pas. Tu ne regrettes pas la vie que nous n'aurons pas ensemble. Aussi, j'y renonce définitivement. Et je renonce au regret." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 479).
"- Je voudrais partir dans un endroit où je ne connais personne.
- C'est un peu ce que tu fais quand tu bois, suggéra Serge." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 483).
"Nina Korol semblait enfermée dans son corps pour y purger la peine de sa vie." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 484).
"Le désir violent de placer sa mère en face des bêtises qu'elle proférait saisissait Serge. S'il l'avait pu, il aurait attrapé la tête de Nina pour la plonger dans ses mots." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 487).
"Prévoir le coup et le recevoir sont deux choses différentes." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 491).
"Il se sentait capable de cette originalité que personne n'a : mourir sans en faire une histoire." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 522).
"La haute mer surpasse la terre dans les impressions qu'elle suscite. Peur, liberté, émerveillement ont dans cet inhabité aussi peu de limites que l'air, l'eau ou le temps." (In Le règne du vivant : roman, Actes Sud, 2014, p. 10).
"Je suis émue, dit-elle. Tu souffles trop fort sur ma vie." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 39).
"Elle aurait pu mesurer combien si l'on n'y prend pas garde on appartient à ceux qui nous aiment. Elle aurait pu détester l'autorité qu'ils s'arrogent dès qu'on n'y met pas de limite. Elle aurait pu comprendre comment une fille passe de celle d'un père (ou d'une grand-mère) à celle d'un mari." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 44).
"Nina la connaissait à peine mais ne pouvait déjà plus la voir en peinture ! Elle n'en montra rien, continuant de sourire à sa future belle-soeur, entrant dans cette manière (qui allait lui devenir une seconde nature) de mimer les bonnes relations qui n'existent pas." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 57).
"Une épouse qui travaille, c'était laisser dire que l'homme ne pouvait pas subvenir seul aux besoins de sa famille. Il subvenait à tout ! Il y tenait. Si Nina avait travaillé, Vladimir se serait senti indigne. Il était communiste mais pas féministe. Nina ne vivrait pas l'émancipation." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 63).
"Les enfants, une mère les faisait comme on fait une œuvre, de toute son âme, sans épargner une seule ressource. Elle les soignait comme un peintre ses toiles, un écrivain ses phrases, un jardinier ses fleurs." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 79).
"Seules la profondeur d'autrui et les exigences de son amitié font de nous des énigmes à élucider. La superficialité des relations au contraire nous aplatit." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 95).
"Elle était devenue une de ces maniaques dont l'énergie, l'attention, l'habileté sont au service de leur obsession : pour elle, il s'agissait de son imposture. Avoir l'air de. Sembler être. Jouer à. Imposture sociale qui créait aussi -on ne s'en avise pas sur le moment- une imposture vis-à-vis de soi-même : à force de tout sacrifier à l'enveloppe extérieure, le tricheur se fabrique un intérieur vide." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 96).
"L'enfance n'est pas forcément le temps le plus heureux de la vie des enfants, mais elle l'est presque toujours dans la vie de leurs parents." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 98).
"La vie d'une femme dans une famille était-elle une incarcération ? Allait-elle se laisser enfermer dans une si petite cellule ? Comme c'était bien vu cette expression "cellule familiale"." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 111).
"Les raisons des gens, les trafics de sentiments, les jeux de mots et de pensées, lui restaient le plus souvent obscurs. Sa vie cérébrale se concentrait sur le fait objectif. Tout échange symbolique lui échappait." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 121).
"Déception, ennui, fainéantise, larmes, hurlements, mensonges, fidélité, patience, désespoir, que sait-on de tout cela à seize ans ? On ignore qu'ils sont le revers caché des rêves, lesquels réclament que l'on déplace pour eux des montagnes." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 122).
"Avec cet amour dégoulinant de niaise adulation, Vladimir et Nina Korol avaient donné à leur fils une psychologie de bébé : tout au long de sa vie Serge ne verrait dans l'immensité du monde que la satisfaction de ses besoins." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 130).
"Vladimir Korol n'était pas, comme son épouse, dépourvu d'une intériorité. Il pouvait se passer du regard des autres. Les choses qu'il fabriquait, les activités à quoi il se consacrait l'intéressaient en elles-mêmes pour le plaisir qu'il y trouvait, pas pour ce qu'il pouvait en dire dans les soirées." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 137).
"Marianne commençait juste à penser par elle-même : venant de comprendre qu'obéir à ses parents et développer son intelligence sont deux choses qui à partir d'un certain âge, deviennent antinomiques, surtout si l'on a trouvé de bons maîtres et que l'on a des parents trop bien élevés." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 168).
"Elle avait idée que la vie est une cathédrale dont on construit pièce par pièce la beauté. Il fallait vivre chaque journée sans perdre de vue l'édifice." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 168).
"Elle avait de la hardiesse dans l'âme mais pas dans le monde." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 171).
"Elle aimait le face-à-face, le moment de révélation où l'autre ne présente pas un stéréotype mondain, mais un tempérament préhensible par la conversation." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 171).
"La pulsation accélérée de son cœur martelait son effroi à affronter le monde, les rencontres qui risquent de ne pas avoir lieu, les déconvenues et les emprises qu'elles vous réservent, ou la honte de ne plaire à personne." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 172).
"Marianne mettait tout son coeur à penser qu'un instant change une vie, qu'une parole pèse." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 222).
"Ce qui vient est rarement ce qu'on attend." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 259).
"Etre sûr de quelque chose ? Une imprudence." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 308).
"J'aurais aimé vivre tous les jours avec toi, ceux qui sont passés et ceux qui nous attendent. Je sais que nous aurions été heureux, hier et demain. Tu ne le crois pas. Tu ne le veux pas. Tu ne regrettes pas la vie que nous n'aurons pas ensemble. Aussi, j'y renonce définitivement. Et je renonce au regret." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 479).
"- Je voudrais partir dans un endroit où je ne connais personne.
- C'est un peu ce que tu fais quand tu bois, suggéra Serge." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 483).
"Nina Korol semblait enfermée dans son corps pour y purger la peine de sa vie." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 484).
"Le désir violent de placer sa mère en face des bêtises qu'elle proférait saisissait Serge. S'il l'avait pu, il aurait attrapé la tête de Nina pour la plonger dans ses mots." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 487).
"Prévoir le coup et le recevoir sont deux choses différentes." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 491).
"Il se sentait capable de cette originalité que personne n'a : mourir sans en faire une histoire." (In Cherchez la femme, Actes Sud, 2013, p. 522).
"La haute mer surpasse la terre dans les impressions qu'elle suscite. Peur, liberté, émerveillement ont dans cet inhabité aussi peu de limites que l'air, l'eau ou le temps." (In Le règne du vivant : roman, Actes Sud, 2014, p. 10).
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