Isabelle MONNIN (née en 1971) (20 citations).
Conseil de lecture du roman Les gens dans l'enveloppe sur http://conseilsdelectures.blogspot.fr/2015/11/les-gens-dans-lenveloppe-roman-enquete.html
"Un livre est comme un tableau : il est juste ou non. En littérature, rien n'est vrai, rien n'existe." (Isabelle Monnin In Daffodil Silver : roman. Paris : J.C. Lattès, 08/2013, pp. 383-384).
"La réalité est trop petite pour elle, elle ne lui suffira jamais." (Isabelle Monnin In Daffodil Silver : roman. Paris : J. C. Lattès, 08/2013, p. 35).
"L'écriture m'intimide. La figure de l'écrivain est celle d'un demi-dieu chez mes parents. Profs, province, culture. L'équivalent de Zidane pour un fan de football." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, p. 12).
"Je me disais que ça devait être cela la vie d'adulte, perdre tout esprit critique, dès lors qu'on est confronté à quelqu'un que la société (mais qui au juste ?) a distingué une fois pour toutes." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, pp. 13-14).
"J'ai définitivement le goût de l'effort vain." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, p. 214).
"Nos peaux sont des enveloppes qui entourent ce que nous sommes vraiment et qu'on ne verra jamais." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 42).
"Il me sourit et son sourire m'ouvre la porte, me prend dans ses bras, m'acclame et me porte haut. J'existe. Il me sourit, et toute ma timidité se déshabille." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, pp. 46-47).
"Dire je t'aime, c'est se souvenir d'un temps où je ne t'aimais pas, c'est envisager celui où je ne t'aimerai plus. Dire je t'aime serait donner une fin à l'amour." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 49).
"Il y a longtemps que je ne t'ai pas écrit. J'étais trop triste et quand on est triste, les mots sentent mauvais. Je ne voulais pas t'empester." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"Je sais faire deux choses : inventer des histoires et enquêter. Romancière, journaliste, deux vies. Je sais imaginer des personnages, entendre leurs voix ; je sais retrouver des gens et les écouter." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"Les idées sont comme les enfants dès les toutes premières heures de leur existence : impossible d'envisager la vie sans elles." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"J'ai vingt ans, j'ai trente ans, j'ai quarante ans et toujours, je ne fais que cela : observer les gens et me raconter leurs vies, imaginer ce qu'ils sont, ce qu'ils vivent, les aimer ainsi secrètement -et m'imaginer aimée." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 195).
"Ecrire est une superstition. Si je ne marche pas sur les lignes, personne ne meurt. Si j'écris mes disparus, ils réapparaîtront." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 198).
"La lumière est jolie. J'aimerais capturer l'instant, l'emprisonner dans un cadre, attraper la douceur et l'importance de ce moment qui ne se reproduira plus." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 260).
"Je n'ai pas l'habitude de parler. C'est rare qu'on s'intéresse à moi. Là, je m'ouvre et ça déborde un peu. A un homme, je n'aurais jamais autant raconté. J'ai un peu honte." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 294).
"Ca m'a surprise, ça, si peu de sourires, sur le visage des Gens. J'y ai vu de la gravité, bien sûr, mais aussi une forme de liberté : voici des gens qui ne se forcent pas à sourire, même quand on les photographie." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 310).
"Nous partageons cela : la nostalgie immédiate de ce qui est vécu. La joie mélancolique de vivre." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 347).
"Un livre est comme un tableau : il est juste ou non. En littérature, rien n'est vrai, rien n'existe." (Isabelle Monnin In Daffodil Silver : roman. Paris : J.C. Lattès, 08/2013, pp. 383-384).
"La réalité est trop petite pour elle, elle ne lui suffira jamais." (Isabelle Monnin In Daffodil Silver : roman. Paris : J. C. Lattès, 08/2013, p. 35).
"L'écriture m'intimide. La figure de l'écrivain est celle d'un demi-dieu chez mes parents. Profs, province, culture. L'équivalent de Zidane pour un fan de football." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, p. 12).
"Je me disais que ça devait être cela la vie d'adulte, perdre tout esprit critique, dès lors qu'on est confronté à quelqu'un que la société (mais qui au juste ?) a distingué une fois pour toutes." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, pp. 13-14).
"J'ai définitivement le goût de l'effort vain." (In Les vies extraordinaires d'Eugène : roman. Paris : J. C. Lattès, 2010, p. 214).
"Je ne parle pas, sauf dans ma tête où je discute avec tout un tas de gens. Sinon, je préfère laisser de longues plages de silence entre moi et les autres." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 29).
"Les phrases sont comme ça aussi, des bulles de savon. Elles restent suspendues un instant après qu'on les a pensées et puis elles éclatent d'une mouillure. On ne les retrouve jamais." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 34).
"A force de les observer, les autres, leurs disputes, leurs retrouvailles, je pourrais en devenir la plus grande des spécialistes, mais au fond je ne saurais pas la sensation que cela fait, l'amitié." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 36).
"Les phrases sont comme ça aussi, des bulles de savon. Elles restent suspendues un instant après qu'on les a pensées et puis elles éclatent d'une mouillure. On ne les retrouve jamais." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 34).
"A force de les observer, les autres, leurs disputes, leurs retrouvailles, je pourrais en devenir la plus grande des spécialistes, mais au fond je ne saurais pas la sensation que cela fait, l'amitié." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 36).
"Nos peaux sont des enveloppes qui entourent ce que nous sommes vraiment et qu'on ne verra jamais." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 42).
"Il me sourit et son sourire m'ouvre la porte, me prend dans ses bras, m'acclame et me porte haut. J'existe. Il me sourit, et toute ma timidité se déshabille." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, pp. 46-47).
"Dire je t'aime, c'est se souvenir d'un temps où je ne t'aimais pas, c'est envisager celui où je ne t'aimerai plus. Dire je t'aime serait donner une fin à l'amour." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 49).
"Il y a longtemps que je ne t'ai pas écrit. J'étais trop triste et quand on est triste, les mots sentent mauvais. Je ne voulais pas t'empester." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"Je sais faire deux choses : inventer des histoires et enquêter. Romancière, journaliste, deux vies. Je sais imaginer des personnages, entendre leurs voix ; je sais retrouver des gens et les écouter." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"Les idées sont comme les enfants dès les toutes premières heures de leur existence : impossible d'envisager la vie sans elles." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 181).
"J'ai vingt ans, j'ai trente ans, j'ai quarante ans et toujours, je ne fais que cela : observer les gens et me raconter leurs vies, imaginer ce qu'ils sont, ce qu'ils vivent, les aimer ainsi secrètement -et m'imaginer aimée." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 195).
"Ecrire est une superstition. Si je ne marche pas sur les lignes, personne ne meurt. Si j'écris mes disparus, ils réapparaîtront." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 198).
"La lumière est jolie. J'aimerais capturer l'instant, l'emprisonner dans un cadre, attraper la douceur et l'importance de ce moment qui ne se reproduira plus." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 260).
"Je n'ai pas l'habitude de parler. C'est rare qu'on s'intéresse à moi. Là, je m'ouvre et ça déborde un peu. A un homme, je n'aurais jamais autant raconté. J'ai un peu honte." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 294).
"Ca m'a surprise, ça, si peu de sourires, sur le visage des Gens. J'y ai vu de la gravité, bien sûr, mais aussi une forme de liberté : voici des gens qui ne se forcent pas à sourire, même quand on les photographie." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 310).
"Nous partageons cela : la nostalgie immédiate de ce qui est vécu. La joie mélancolique de vivre." (In Les gens dans l'enveloppe : roman, enquête, chansons. Paris : J. C. Lattès, 09/2015, p. 347).
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