Pierre RABHI (1938 - 12/2021) (30 citations).
Citations de Pierre Rabhi. Article publié le 10/11/2015 à 19h49 et mis à jour le 07/04/2024 à 15h05.
"Aucune civilisation n'a jamais produit autant de superflu que la société marchande d'aujourd'hui." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 46).
"Si je contemple le bois sous mes yeux, je le vois se colorer en automne, puis au printemps reverdir et tout le paysage avec lui ; la nature se réveille et exalte, les oiseaux se mettent à chanter. Cela représente un magnifique voyage immobile, je n'ai pas besoin de voyager." (Pierre Rabhi In L'invention du voyage ; Coordination éditoriale et propos recueillis par Anne Bécel.- Le Passeur, 2016, p. 27).
"Si j'étais un animal, je
serais d'ailleurs vexé qu'on me compare à un humain." (In La convergence
des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur,
10/2016, p. 10).
"Souvent, je n'hésite pas à
dire qu'en passant à table il vaudrait mieux se souhaiter "bonne
chance" que "bon appétit !"." (In La convergence des
consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur,
10/2016, p. 21).
"La modernité laisse à
croire qu'elle est éclairée par la science mais celle-ci est véritablement sans
conscience." (In La convergence des consciences ; avec la collaboration de
Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 21).
"Comment une société elle-même malade, inconsciente de sa pathologie peut-elle définir la normalité.» !"."
(In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard
Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 30).
"L'uniformisation universelle du vêtement est un signe non négligeable de l'uniformisation du mode de pensée." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 43).
"Je ne sais plus où j'ai découvert le petit conte amérindien du colibri qui "fait sa part", à sa mesure, sans se préoccuper de l'ampleur de la tâche à accomplir et de l'immensité de l'incendie à éteindre, mais ce qui a fait son succès, sa notoriété, c'est sa saisissante justesse. "Fais ta part sans attendre qu'un autre le fasse à ta place." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 43).
"Etrange société que celle qui produit de 30 à 40 % d'inutile." (In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 46).
"L'uniformisation universelle du vêtement est un signe non négligeable de l'uniformisation du mode de pensée." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 43).
"Je ne sais plus où j'ai découvert le petit conte amérindien du colibri qui "fait sa part", à sa mesure, sans se préoccuper de l'ampleur de la tâche à accomplir et de l'immensité de l'incendie à éteindre, mais ce qui a fait son succès, sa notoriété, c'est sa saisissante justesse. "Fais ta part sans attendre qu'un autre le fasse à ta place." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 43).
"Etrange société que celle qui produit de 30 à 40 % d'inutile." (In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 46).
"En écoutant les
écologistes, je pense souvent à la formule de Nietzsche s'adressant à certains
Chrétiens : "Pour que je croie à votre Sauveur, il faudrait que vous ayez
un air plus sauvé." (In La convergence des consciences ; avec la collaboration
de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 54).
"Les lectures d'enfance et d'adolescence forgent l'imaginaire qui va nous accompagner toute notre vie." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 79).
"L'intuition est une forme d'intelligence spontanée, celle d'êtres connectés au flux d'une parole silencieuse." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 85).
"Les lectures d'enfance et d'adolescence forgent l'imaginaire qui va nous accompagner toute notre vie." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 79).
"Mes convictions sont tellement enracinées en moi que j'y ai consacré ma vie et conformé mon existence. Et c'est cela qui en fait l'authenticité." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 82).
"L'intuition est une forme d'intelligence spontanée, celle d'êtres connectés au flux d'une parole silencieuse." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 85).
"Il faut se garder de toute
pensée unique et se souvenir que nous sommes tous responsables des choix que
nous faisons et de leurs conséquences." (In La convergence des consciences
; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p.
117).
"Curieusement, dans la Bible, la femme est toujours une créature d'exception ou une femme de mauvaise vie." (In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 150).
"Ils vivent au milieu de l'indifférence des autres comme englués dans un inextricable grouillement urbain. Il n'est qu'à regarder dans un train où tout le monde est appareillé d'écouteurs et de claviers. On prétend que ce sont des outils de communication. Sans doute, mais ce ne sont pas des vecteurs de relation." (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 190).
"Les mots parlent d'ailleurs d'eux-mêmes, puisqu'on évoque de plus en plus la notion d'"agglomérations". C'est tout dire. Des gens de toutes provenances convergent en un même lieu où se crée de l'anonymat et s'agglomèrent" (Pierre Rabhi In La convergence des consciences ; avec la collaboration de Bernard Chevilliat. Ed. Le Passeur, 10/2016, p. 195).
"Le consommateur est à
l'évidence le rouage d'une machine qui produit toujours plus. Maniant
l'aiguillon crétinisant d'une publicité omniprésente, elle joue avec le
consommateur et s'en joue, telle une courtisane usant de ses charmes trompeurs,
lui promettant des jouissances toujours plus extatiques." (In Vers la
sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 22).
"La vie n'est une belle
aventure que lorsqu'elle est jalonnée de petits ou grands défis à surmonter,
qui entretiennent la vigilance, suscitent la créativité, stimulent
l'imagination et pour tout dire, déclenchent l'enthousiasme." (In Vers la
sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 23).
"Comment ne pas être saisi
d'une rage douloureuse à voir profaner la vie par l'ignorance ? C'est sous
l'inspiration d'une rationalité sans âme que s'est construit le monde actuel.
Il est comme dépoétisé, propice à l'ennui et au désabusement." (Pierre Rabhi In Vers la
sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 39).
"J'attire l'attention du public sur l'itinéraire des êtres humains au sein de la modernité : de la maternelle jusqu'à l'université, ils vivent un enfermement. Le vocabulaire que nous employons au quotidien en est, sans que nous en ayons conscience, représentatif. Certains d'entre nous se rendent dans des casernes, pendant que d'autres travaillent dans de petites ou de grosses boîtes. Même pour nous divertir, nous allons "en boîte", et comment ? dans nos "caisses", bien sûr !." (Pierre Rabhi In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, pp. 41-42).
"J'attire l'attention du public sur l'itinéraire des êtres humains au sein de la modernité : de la maternelle jusqu'à l'université, ils vivent un enfermement. Le vocabulaire que nous employons au quotidien en est, sans que nous en ayons conscience, représentatif. Certains d'entre nous se rendent dans des casernes, pendant que d'autres travaillent dans de petites ou de grosses boîtes. Même pour nous divertir, nous allons "en boîte", et comment ? dans nos "caisses", bien sûr !." (Pierre Rabhi In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, pp. 41-42).
"Voyant déferler les hordes
de conquérants européens en quête frénétique d'or, source de violences et de
meurtres, certains Peaux-Rouges croyaient véritablement que ce métal rendait
fou, et se gardaient bien d'y toucher pour ne pas être atteints par la démence
qu'il provoque." (In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud,
08/2013, Collection Babel, p. 49).
"En dépit de nos
élucubrations, de la beauté que notre planète nous offre et de l'intelligence
créatrice, nous sommes bien obligés de constater que ni les religions, ni
l'art, ni la science, ni la politique, ni la philosophie n'ont apaisé le monde,
nos cœurs et nos consciences." (In Vers la sobriété heureuse. Arles :
Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 90).
"Il serait dommage, après
avoir été repu de souffrance et de non-sens, de se demander au terme de sa
propre vie non pas s'il existe une vie après la mort, mais s'il en existe
vraiment une avant la mort, et ce qu'elle représente dans le mystère de la
vie." (In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013,
Collection Babel, p. 90).
"La vérité n'est pas à débusquer quelque part. Aucune philosophie, aucun dogme ou précepte, aucune idéologie ne peut la capturer, encore moins la mettre en cage. Elle ne se révèle que lorsque nous cessons de spéculer et de nous tourmenter." (Pierre Rabhi In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 91).
"La vérité n'est pas à débusquer quelque part. Aucune philosophie, aucun dogme ou précepte, aucune idéologie ne peut la capturer, encore moins la mettre en cage. Elle ne se révèle que lorsque nous cessons de spéculer et de nous tourmenter." (Pierre Rabhi In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 91).
"Le principe de sobriété que
je prône n'est pas un principe de circonstance ; il vient d'une conviction intrinsèquement
liée à un choix de vie." (In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud,
08/2013, Collection Babel, p. 101).
"L'humanité est versatile,
imprévisible, mue par des mécanismes subjectifs incontrôlables qui nous
invitent à la circonspection : il ne faut pas en attendre plus qu'elle ne peut
donner." (In Vers la sobriété heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013,
Collection Babel, p. 129).
"Le temps est venu de savoir
où nous voulons aller et quelle vie nous voulons vivre pour que notre passage
sur terre ait un sens ; car il faut bien reconnaître que pour l'instant, au vu
de ce que notre présence au monde a provoqué sur la sphère vivante, cette
présence évoquerait plutôt un regrettable accident." (In Vers la sobriété
heureuse. Arles : Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 131).
"L'avenir sera ce que les
humains en feront. Rien d'autre." (In Vers la sobriété heureuse. Arles :
Actes Sud, 08/2013, Collection Babel, p. 132).
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