Siri HUSTVEDT (née en 1955) (7 citations).
Article mis à jour le : 28/09/2019.
"Ne pas dire est aussi intéressant que dire, d'après mon expérience. Que la parole, ce bref voyage verbal du dedans du dehors, puisse être aussi atrocement pénible dans certaines circonstances, cela me fascine." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 124).
"Il est impossible de deviner l'issue d'une histoire pendant qu'on la vit ; elle est informe, procession rudimentaire de mots et de choses et, soyons francs : on ne récupère jamais ce qui fut." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 48).
"Quand j'écoutais d'une oreille leurs conversations pendant les minutes précédant et suivant le cours, j'avais souvent l'impression que leurs propos étaient interchangeables, sans la moindre individualité, une sorte de parler grégaire sur lequel elles s'étaient toutes mises d'accord [...]." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 65).
"Les fluctuations de mes humeurs dans le courant d'une seule soirée me donnèrent l'impression d'avoir un caractère de chewing-gum." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 77).
"[...] Ce que je me rappelais, c'était plutôt cette époque de la vie où tout ce qu'il y a de plus important peut être résumé par "les autres", et cela me paraissait pitoyable." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 85).
"J'avais connu des gens qui m'ennuyaient à mourir parce qu'aucun colloque ni aucune délibération ne semblaient se tenir dans leur tête (les STUPIDES et CONTENTS DE L'ETRE) et d'autres qui, quelle que fût leur capacité de cogitation complexe, vivaient dans une bulle impénétrable, inaccessible au dialogue (les INTELLIGENTS MAIS MORTS)." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 108).
"Plus je lis, et plus je change." (In Vivre, penser, regarder traduit de l'anglais par Christine Le Boeuf, Actes Sud, 2015, Cité par Claude Chambard In Lire c'est vivre plus / sous la direction de Claude Chambard, Région Poitou-Charentes : Ed. L'Escampette, 2015, p. 11).
"Il est impossible de deviner l'issue d'une histoire pendant qu'on la vit ; elle est informe, procession rudimentaire de mots et de choses et, soyons francs : on ne récupère jamais ce qui fut." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 48).
"Quand j'écoutais d'une oreille leurs conversations pendant les minutes précédant et suivant le cours, j'avais souvent l'impression que leurs propos étaient interchangeables, sans la moindre individualité, une sorte de parler grégaire sur lequel elles s'étaient toutes mises d'accord [...]." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 65).
"Les fluctuations de mes humeurs dans le courant d'une seule soirée me donnèrent l'impression d'avoir un caractère de chewing-gum." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 77).
"[...] Ce que je me rappelais, c'était plutôt cette époque de la vie où tout ce qu'il y a de plus important peut être résumé par "les autres", et cela me paraissait pitoyable." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 85).
"J'avais connu des gens qui m'ennuyaient à mourir parce qu'aucun colloque ni aucune délibération ne semblaient se tenir dans leur tête (les STUPIDES et CONTENTS DE L'ETRE) et d'autres qui, quelle que fût leur capacité de cogitation complexe, vivaient dans une bulle impénétrable, inaccessible au dialogue (les INTELLIGENTS MAIS MORTS)." (In Un été sans les hommes / Siri Hustvedt : roman traduit de l'américain par Christine Le Boeuf.- Actes Sud, Leméac, 2011, p. 108).
"Plus je lis, et plus je change." (In Vivre, penser, regarder traduit de l'anglais par Christine Le Boeuf, Actes Sud, 2015, Cité par Claude Chambard In Lire c'est vivre plus / sous la direction de Claude Chambard, Région Poitou-Charentes : Ed. L'Escampette, 2015, p. 11).
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