Lydia FLEM (née en 1952) (12 citations).

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Conseils de lecture des essais de Lydia Flem : La Reine Alice ; Comment j'ai vidé la maison de mes parents.

Article mis à jour le : 11/03/2020.


"Voilà l'état dans lequel plonge la maladie : le terminus est tout de suite atteint. Avant même le début du voyage." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 145. Collection Points n°3130).

"Les choses sont toujours un peu plus compliquées, ou plus simples, qu'on ne le croit. Cela dépend de la manière dont on les considère." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 32, Collection Points n°3130).

"Si vous êtes une amie de la littérature, je vous pardonne tout, votre arrivée intempestive, votre impertinence, votre maladresse..." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 47, Collection Points n°3130).

"Elle commença par faire ce qu'elle n'avait jamais fait : ne rien faire. C'était extrêmement compliqué. Toujours une idée nouvelle la sortait de son lit, de sa chaise longue ; dès que l'idée se présentait, elle la happait au vol et se mettait à la poursuivre sans plus la lâcher." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 94, Collection Points n°3130).


"J'aimerais à tout jamais être entrée dans la fiction pour échapper aux passions, aux tourments, à la déception, aux illusions, au désamour. N'avoir pas d'autre existence que celle d'une créature de papier, inventer sa vie..." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 120. Collection Points n°3130).

"Il se pouvait que le sensible ne soit qu'apparence, imperfection, fugacité, cependant Alice se refusait à renoncer à cette part du monde, si riche, nuancée, complexe, subtile, humaine." (Lydia Flem In La Reine Alice : roman.- Paris : Seuil, 2011, p. 194, Collection Points n°3130).

"Je me souviens d'avoir lu qu'en 1931 le maire de Paris ordonna à Marlene Dietrich de quitter la ville sur-le-champ parce qu'elle s'était montrée dans la rue, en pantalon." (In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 53, n° 122).

"Je me souviens qu'un bas-bleu (le mot vient de Blue Stockings Society, le salon littéraire anglais d'Elizabeth Montagu au XVIII° siècle) est défini par Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues par : Terme de mépris pour désigner toute femme qui s'intéresse aux choses intellectuelles." (In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 56, n° 128).

"Je me souviens des copines qui font du shopping ensemble et se donnent de faux bons conseils." (In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 61, n° 138).

"Je me souviens que les femmes sont passées à la tyrannie du corset à l'impératif d'être mince." (Lydia Flem In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 37, n° 78).

"Je me souviens d'un oncle qui, sortant un jour avec deux chaussures différentes aux pieds, répondit à quelqu'un qui lui en faisait la remarque : "C'est bizarre, j'ai une autre paire, très semblable à la maison." (In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 180, n° 434).


"Je me souviens qu'il m'est impossible de porter certaines tenues associées à de mauvais souvenirs." (In Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans. Paris : Seuil, 03/2016, p. 185, n° 446).