Milena AGUS (née en 1955) (17 citations)
Citations de Milena Agus. Article publié le 01/07/2017 à 12h38 et mis à jour le 13/08/2024 à 15h15.
Adaptation du roman Mal de pierres de Milena Agus par Nicole Garcia.
"Elle, cette histoire de nuages, de ne pas savoir quoi faire ni où aller, ça lui donnait une grande envie de ne pas exister." (Milena Agus In Mon voisin ; Trad. de l'italien par Françoise Brun.- Paris : Liana Levi, 01/2009, pp. 25-26, Collection Littérature en Piccolo : 60).
"Chez nous, chacun court après quelque chose : maman la beauté, papa l'Amérique du Sud, mon frère la perfection, ma tante un fiancé." (Milena Agus In Quand le requin dort ; trad. de l'italien par Françoise Brun. Paris : Liana Levi, 2010, Le Livre de Poche, p. 11)."[...] Moi j'écris des histoires, parce que quand le monde ne me plaît pas, je me transporte dans le mien et je suis bien." (Milena Agus In Quand le requin dort ; trad. de l'italien par Françoise Brun. Paris : Liana Levi, 2010, Le Livre de Poche, p. 11).
"Madame n'a pas de jardin d'agrément car quoi de plus beau que les narcisses sur la colline en hiver, le ciste fleuri et les fleurs bleues du romarin au printemps, les lys sauvages en été ?" (Milena Agus In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 13).
"Les voisins observent strictement les préceptes catholiques et ont autant d'enfants que Dieu le veut, mais ils n'arrivent pas à s'en occuper. C'est-à-dire, ils s'en occupent, mais en général, pas en particulier." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 18).
"Tandis que dans ma famille, nous les filles, on fait des caprices, l'argent maintenant est rare et quand on pleurniche parce qu'on n'aime pas nos chaussures ou une robe, grand-père les jette à la poubelle, comme ça, on apprend ce que c'est, mieux que rien." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 51).
"Au fond, l'argent lui était complètement égal, à tel point que si quelqu'un s'était mis dans le pétrin en perdant au jeu contre lui et qu'ils se croisaient dans la rue, c'était papa qui changeait de direction pour ne pas embarrasser son débiteur, et pas le contraire." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 61).
"Papa, lui me rassurait et me conseillait des petits rites magiques pour qu'il n'arrive rien à personne. Quand mon coeur battait très fort, à en avoir mal, je devais me concentrer sur l'amour que je portais à mes proches et imaginer tout ce qui pouvait leur arriver de bien, ça les préserverait de tous les dangers. La force de mon imagination pousserait la roue de la Fortune dans le bon sens." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 62).
"Un jour, Madame a pris son courage à deux mains, et a demandé à l'amant s'il l'aime un peu. Il a souri et il a dit qu'on n'aime pas un peu. On aime, ou on n'aime pas." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, pp. 100-101).
"Elle se sentait vieille et malheureuse comme si pour vivre, il fallait à tout prix être jeune et heureux. On vit, c'est tout." (In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 119).
"J'ai pensé que j'invente tous ces scénarios autour de l'amour alors qu'en réalité, l'amour n'a rien de spectaculaire." (Milena Agus In Battement d'ailes ; trad. de l'italien par Dominique Vittoz. Paris : Liana Levi, 2008, Le Livre de Poche : 31657, p. 136).
Commentaires
Enregistrer un commentaire