Isabelle CARRE (Née en 1971) (17 Citations)


Citations d'Isabelle Carré. Article publié le 02/04/2018 à 19h08 et mis à jour le 12/05/2024 à 11h35.

"Oui, aujourd'hui, il en est sûr, un père comme celui qu'il a dans la tête, si parfaitement père, ça n'existe pas. Pour personne." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 208).

"Le désir ne fait pas tout. Non, Brel n'a pas raison de dire que "le talent c'est l'envie"." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 77).

"Certains adultes s'inquiètent de voir les enfants rêver." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 78).

"C'est une chose qu'elle n'a jamais comprise, elle s'est approchée du bonheur plusieurs fois, mais à peine entrevu, il lui échappe déjà." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 83).

"Lentement pourtant, et malgré tous ses efforts, elle s'efface, ne prend presque plus de place, ni chez elle, ni dans les conversations. Elle est en train de disparaître." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 83).

"Il est à peine cinq heures mais les journées raccourcissent en ce début d'octobre, elle se demande pourquoi chaque personne croisée au bureau, à la poste, à la boulangerie, fait mine de s'en étonner, de le regretter avec le même sentiment d'impuissance, comme si cela n'avait pas eu lieu l'année précédente, ni depuis toujours." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, pp. 84-85).

"L'idée d'une première phrase lui semble insurmontable, elle n'a en sa possession qu'un énorme paquet ficelé, un bloc indissociable, comment en faire des segments, des morceaux, des phrases." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 85).

"Demander, y compris des petits riens, m'a toujours paru périlleux." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 94).

"Et si c'était la solution, s'inscrire dans un cours de théâtre, accepter que ça déborde ? Il y aura la sécurité du cadre, du cadre de scène, ou celui défini par la caméra, pour contenir, autoriser, et même encourager ce qui dans la vie courante, est toujours en trop." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 132).

"Je rêve surtout de rencontrer des gens. Je n'ai jamais trouvé simple de faire connaissance, ailleurs que sur un plateau. Mais on se quitte une fois le tournage ou la pièce terminé, et on ne se revoit jamais. Comme on se l'était promis... Alors je m'offre une seconde chance, j'écris pour qu'on me rencontre." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 141).

"Il n'en finissait pas de la blesser, peut-être était-ce une étape nécessaire pour se détacher d'elle." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 165).

"Sa propre histoire difficile, accidentée, l'avait-elle amenée au fil du temps à trouver refuge dans les vies imaginaires ?" (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 180).

"Ses habits noirs me rappelaient cette réplique d'une pièce de Tchekhov que j'avais entendue au cours de théâtre : "Macha pourquoi êtes-vous toujours habillée en noir ? Je porte le deuil de ma vie." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 185).

"Je ne crois plus aux prières, mais j'imagine que les pensées peuvent les remplacer, si on les envoie nombreuses, et peut-être même, qui sait, redonner le goût de la vie à leur destinataire." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 188).

"Il est en retard. Il s'est probablement défilé une fois de plus. C'est peut-être le genre de personne qui ne sait pas dire non, qui s'engage et se défile toujours." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 205).

"Le temps n'est rien, il ne compte pas. Rien ne disparaît vraiment, tout est là, pour toujours." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 215).

"Le pire ne s'annonce jamais, il ne toque pas à la porte, il s'invite, et c'est déjà trop tard. Une mauvaise réponse, une inattention, et c'est la chute." (Isabelle Carré In Les rêveurs : roman.- Paris : Grasset, 2018, p. 230).

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