Aliona GLOUKHOVA (Née en 1984) (21 Citations).
Aliona Gloukhova - (c) Photo ELITZA GUEORGUIEVA/VERTICALES
Citations d'Aliona Gloukhova. Article publié le 27/10/2018 à 21h26 et mis à jour le 05/06/2024 à 16h09.
Conseil de lecture du roman Dans l'eau je suis chez moi d'Aliona Gloukhova"Quand Slavka me voit après une longue absence, il est toujours surpris d'avoir une petite sœur, la vraie. Je ne sais pas s'il se souvient que j'existe quand je ne suis pas là, en face de lui." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 62, collection Verticales).
"C'est une ville où l'on courbe la tête à l'intérieur de son manteau, où l'on se cache les mains. Dans cette ville il faut boire pour trouver du courage." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 16, collection Verticales).
"C'est un savoir qu'on a tous : distinguer les personnes ivres de loin. Il n'est pas mort, même s'il le paraît, et il passera encore des heures, ainsi, coincé contre le mur du bâtiment, entre deux eaux. Tout le monde passe, le voit, et personne ne s'arrête. Tout le monde sait qu'il n'est pas mort." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 17, collection Verticales).
"Parfois, mon père ne boit pas. Parfois, il arrive à ne pas boire pendant tout un mois, et même plus. Dans ces moments-là, j'imagine que nous sommes une famille normale." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 18, collection Verticales).
"A cette époque, la disparition pour moi est quelque chose de réparable. La disparition n'a rien à voir avec la fin et la mort." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 27, collection Verticales).
"A cette époque, la disparition pour moi est quelque chose de réparable. La disparition n'a rien à voir avec la fin et la mort." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 27, collection Verticales).
"Je ne sais pas ce que l'on fait pour se souvenir des gens, il y a peut-être une façon. Un bouton sur lequel on appuie, pour sauvegarder les autres tant qu'ils sont là, sans qu'ils s'en rendent compte." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 31, collection Verticales).
"Depuis ta disparition, j'ai découvert que tout peut disparaître -les objets qu'on utilise tous les jours, les animaux de compagnie, les gens qu'on aime. C'est très perturbant." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 38, collection Verticales).
"Au moment où les autres sortent de mon champ de vision, le danger de disparition devient vraiment réel." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 39, collection Verticales).
"Je ne sais pas si cet indicible vient d'une difficulté d'expliquer, d'une peur de dire ou d'une impossibilité de comprendre. Comment est-ce qu'on disparaît ? Comment est-ce que ce passage se réalise exactement ? J'essaye de me le figurer. Il y a eu quelqu'un qui était là devant, une seconde avant, et là, il n'y est plus." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, pp. 42-43, collection Verticales).
"Depuis ta disparition, j'ai découvert que tout peut disparaître -les objets qu'on utilise tous les jours, les animaux de compagnie, les gens qu'on aime. C'est très perturbant." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 38, collection Verticales).
"Au moment où les autres sortent de mon champ de vision, le danger de disparition devient vraiment réel." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 39, collection Verticales).
"Je ne sais pas si cet indicible vient d'une difficulté d'expliquer, d'une peur de dire ou d'une impossibilité de comprendre. Comment est-ce qu'on disparaît ? Comment est-ce que ce passage se réalise exactement ? J'essaye de me le figurer. Il y a eu quelqu'un qui était là devant, une seconde avant, et là, il n'y est plus." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, pp. 42-43, collection Verticales).
"Ma mère se retourne, s'assoit en face de moi, me regarde un petit moment sans rien dire, peut-être parce que les réponses à mes questions ont été rangées dans des endroits peu accessibles et qu'il faut du temps pour qu'elles sortent." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, pp. 44-45, collection Verticales).
"Je pense à tout ce que ma mère ne dit pas, à ces mots qui sont coincés en elle comme des petits poissons attrapés dans un filet." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 51, collection Verticales).
"Quand mon père buvait, c'était comme s'il voulait perdre connaissance, se noyer." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 56, collection Verticales).
"Avoir un père qui boit signifie savoir que les gens peuvent tout d'un coup se transformer en quelqu'un d'autre, inconnu, étrange et cassé." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 57, collection Verticales).
"C'est la trahison de l'ivresse : il voulait se cacher, ça l'a rendu encore plus visible." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 58, collection Verticales).
"Je te ressemble plus que je ne le pensais, je dandine dans la vie, mais dans l'eau je suis chez moi. C'est peut-être pour ça que parfois on m'appelle le pingouin." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 113, collection Verticales).
"Écrire veut dire pour moi chercher de nouvelles significations pour les mots et questionner ce qu'ils cachent, mais aussi donner sensibilité et force aux paysages intérieurs des autres. " (Aliona Gloukhova In https://www.alionagloukhova.com/bio)
"Avoir un père qui boit signifie savoir que les gens peuvent tout d'un coup se transformer en quelqu'un d'autre, inconnu, étrange et cassé." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 57, collection Verticales).
"C'est la trahison de l'ivresse : il voulait se cacher, ça l'a rendu encore plus visible." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 58, collection Verticales).
"Je ne sais pas comment j'ai pu m'habituer à son absence, peut-être que je ne m'y suis jamais habituée. Quand j'y pense, je vois à nouveau quelqu'un au milieu d'une chambre, quelqu'un qui tente de parler et n'y arrive pas, parce qu'il faut trouver les mots, et les mots sont rangés dans des endroits inaccessibles." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, collection Verticales, p. 60).
"Je sais qu'avec mes questions mal placées je dérange le silence intérieur des gens. J'essaye pourtant de choisir le bon moment. Ceux que j'interroge ne sont pas là où ces questions se posent, je dois d'abord écouter leur silence pour savoir s'il faut leur donner plus de temps." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 64, collection Verticales).
"Je sais qu'avec mes questions mal placées je dérange le silence intérieur des gens. J'essaye pourtant de choisir le bon moment. Ceux que j'interroge ne sont pas là où ces questions se posent, je dois d'abord écouter leur silence pour savoir s'il faut leur donner plus de temps." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 64, collection Verticales).
"Mais comme mon grand-père traversait les collines, comme mon père traversait les mers, je traverse les silences des autres afin de trouver des mots justes." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 68, collection Verticales).
"Je ne sais pas si les histoires demeurent dans les endroits où elles ont eu lieu." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 88, collection Verticales).
"Le noir de l'eau sans fond m'attire. Parfois j'ai envie de me mettre à la place de mon père pour comprendre." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 102, collection Verticales).
"Je te ressemble plus que je ne le pensais, je dandine dans la vie, mais dans l'eau je suis chez moi. C'est peut-être pour ça que parfois on m'appelle le pingouin." (Aliona Gloukhova In Dans l'eau je suis chez moi.- Paris : Gallimard, 01/2018, p. 113, collection Verticales).
"Écrire veut dire pour moi chercher de nouvelles significations pour les mots et questionner ce qu'ils cachent, mais aussi donner sensibilité et force aux paysages intérieurs des autres. " (Aliona Gloukhova In https://www.alionagloukhova.com/bio)
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