Adeline DIEUDONNE (Née en 1982) (17 Citations)


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Citations d'Adeline Dieudonné. Article mis à jour le : 26/12/2023.

Conseils de lecture des romans d'Adeline Dieudonné : ResteLa vraie vie.

"On ne finit jamais de connaître l'autre. Au début ça m'effrayait, puis j'ai appris à aimer ces parts d'ombre. Je savais l'essentiel." (Adeline Dieudonné In Reste.- Paris : L'iconoclaste, 03/2023, p. 47).

"Ici il n'y a rien. Et puisqu'il n'y a rien, il y a tout, pardon pour ce poncif, mais la forêt, le lac, les oiseaux, les herbes sauvages, c'est tout." (Adeline Dieudonné In Reste.- Paris : L'iconoclaste, 03/2023, p. 16).

"Quand la soirée est bonne, je suis capable de tomber dans des gouffres temporels, oublier qu'il existe un lendemain, parler, danser, rire jusqu'à l'épuisement." (Adeline Dieudonné In Reste.- Paris : L'iconoclaste, 03/2023, p. 39).

"J'ignore les hypothèses que vous avez pu échafauder. Je crois que la vérité est toujours plus douce que les fantasmes." (Adeline Dieudonné In Reste.- Paris : L'iconoclaste, 03/2023, p. 78).

"Quelque chose avait changé en elle, une porte s'était ouverte, la conscience de l'anéantissement." (Adeline Dieudonné In Reste.- Paris : L'iconoclaste, 03/2023, p. 87).

"A la maison, il y avait quatre chambres. La mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents et celle des cadavres." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, 1ère phrase).

"Il riait tout le temps, avec ses petites dents de lait. Et, chaque fois, son rire me réchauffait, comme une minicentrale électrique." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 18).

"Nous, on habitait un lotissement qui s'appelait "le Démo". Une cinquantaine de pavillons gris alignés comme des pierres tombales. Mon père l'appelait "le Démoche"." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 18).

"Je n'imaginais pas une vie sans tendresse, particulièrement un soir comme celui-là." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 38).

"Tout ce qu'elle pouvait espérer, c'était que toute la colère de mon père sorte en cris. Enfin, c'était plutôt des rugissements. Sa voix éclatait, elle bondissait hors de sa gorge pour aller dévorer ma mère. Elle la découpait, la mettait en pièces pour la faire disparaître." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, pp. 44-45).

"Une boule d'angoisse incandescente a carbonisé ma poitrine. Je ne parvenais presque plus à respirer." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 103).

"Dans mes lectures, j'avais appris que l'hormone du stress et de la peur s'appelait l'adrénaline. Je devais faire une overdose d'adrénaline parce que je ne voyais presque plus rien. Un brouillard noir percé de quelques points phosphorescents avait envahi ma tête." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 105).

"Depuis qu'il était capable de tenir une arme entre ses mains, Gilles semblait digne de l'attention de notre père." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 111).

"Ca ne me révoltait pas. J'acceptais comme une évidence qu'un garçon valait plus qu'une fille et qu'il y avait des domaines auxquels je n'avais pas accès." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 118).

"Ils sortaient de chez eux et se saluaient, ce qui me faisait croire que quelque chose était en train de changer, que les gens allaient se rencontrer vraiment, créer des liens qui pourraient ressembler vaguement à de l'amitié ou de l'amour." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 121).

"Je commençais à comprendre que la moindre volonté de ma part risquait d'éveiller son animosité. Il attendait de moi que je devienne comme ma mère. Une enveloppe vide, dépourvue de désir. Il ne savait pas qui était sa fille." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 136).

"C'était la première fois que je tenais tête à mon père et son visage me disait que je venais de commettre une grave erreur." (Adeline Dieudonné In La vraie vie.- Paris : L'iconoclaste, 08/2018, p. 154).

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