Jonathan COE (Né en 1961) (16 Citations)

Photo : (c) Photo Catherine Hélie © Éditions Gallimard

Citations de Jonathan Coe. Article mis à jour le : 27/12/2023.

"L'aube de Noël se leva enfin, découvrant la campagne sous l'épais linceul d'une neige toute fraîche." (Jonathan Coe In Désaccords imparfaits : nouvelles ; trad. de l'anglais par Josée Kamoun.- Paris : Gallimard, 02/2012, Nouvelle Ivy et ses bêtises, p. 40).

"Le 14° Festival du film d'horreur et de fantasy était basé dans un grand hôtel moderne et impersonnel, à deux kilomètres du centre-ville. Son auditorium majestueux, souvent plein à craquer pour des films aussi peu prometteurs que possible, n'était nullement l'épicentre du festival : ce rôle revenait au bar, situé au rez-de-chaussée." (Jonathan Coe In Désaccords imparfaits : nouvelles ; trad. de l'anglais par Josée Kamoun.- Paris : Gallimard, 02/2012, Nouvelle Version originale, p. 61).

"Un voyage à Londres aurait été pour eux une entreprise aussi lointaine et audacieuse qu'un départ pour la lune elle-même." (Jonathan Coe In Testament à l'anglaise : roman ; trad. de l'anglais par Jean Pavans.- Paris : Gallimard, 10/1995, p. 40).

"J'imagine qu'autrefois on était bien obligé de parler aux autres, dans les magasins ou ailleurs. Mais, maintenant, on fait ses courses au supermarché, on retire de l'argent aux distributeurs, et on n'a pas besoin de parler." (Jonathan Coe In Testament à l'anglaise : roman ; trad. de l'anglais par Jean Pavans.- Paris : Gallimard, 10/1995, pp. 64-65).

"Depuis des années, elle semblait tenir des milliers et des milliers de lecteurs sous le charme, par son habitude attendrissante d'avouer une ignorance presque totale de ce dont elle choisissait de parler -sa spécialité à cet égard étant d'exprimer les opinions les plus catégoriques sur des livres ou des films controversés qu'elle admettait joyeusement ne pas avoir eu le temps de lire ou de voir." (Jonathan Coe In Testament à l'anglaise : roman ; trad. de l'anglais par Jean Pavans.- Paris : Gallimard, 10/1995, p. 72).

"Son visage avait toujours été allongé et lugubre, mais je ne lui avais jamais vu les yeux aussi endormis, ni une moue aussi mélancolique et résignée." (Jonathan Coe In Testament à l'anglaise : roman ; trad. de l'anglais par Jean Pavans.- Paris : Gallimard, 10/1995, p. 109).

"Maria n'avait jamais été douée pour exprimer du contentement, même si elle était tout à fait capable d'en éprouver, à sa manière. Quant à l'exaltation, c'était au-dessus de ses forces, et ce depuis l'âge de sept ans." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 16, Folio : 4472).

"Nous avons tous nos souvenirs, nous les thésaurisons et nous les façonnons en fonction de nos besoins. Nous faisons des choses simplement pour avoir un jour, peut-être dès demain, le plaisir de nous en souvenir, je ne vois pas d'autre raison." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 17, Folio : 4472).

"Elle traînait le pas, consciente de la beauté qui l'entourait, savourant la tiédeur de l'air, ravie de sentir le jour déclinant." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 41, Folio : 4472).

"La vérité, c'est que Maria n'était vraiment heureuse que lorsqu'elle pensait au bonheur à venir, et je crois qu'elle n'était pas seule à adopter cette attitude absurde." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).

"Il est plus agréable, allez savoir pourquoi, d'éprouver de l'ennui, ou de l'indifférence, ou de la torpeur, en se disant : dans quelques minutes, quelques jours, quelques semaines, je serai heureux, que d'être heureux en sachant, fût-ce inconsciemment, que le prochain sursaut intérieur nous éloignera du bonheur." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).

"L'idée du bonheur, qu'il soit prospectif ou rétrospectif, éveille en nous des émotions beaucoup plus fortes que la seule émotion du bonheur." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).

"Ce qu'elle haïssait par-dessus tout en musique, c'était l'incohérence de la dynamique. Elle ne supportait pas le passage brusque d'un pianissimo à un fortissimo et retour." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 66, Folio : 4472).

"A ce stade, elle se sentait extraordinairement joyeuse. Londres au crépuscule, vu du haut du bus, lui avait paru étrange, douillet et fascinant, d'abord par bribes, puis tout entier." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 126, Folio : 4472).

"Le silence succéda peu à peu à la conversation, à mesure qu'ils prenaient conscience d'avoir consommé une quantité de nourriture proprement grotesque. Chacun d'entre eux sans concertation, fut pris du désir léthargique de ne plus jamais se lever de sa chaise jusqu'à la fin de ses jours." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 129, Folio : 4472).

"Et voilà, on commence à bavarder avec le lecteur, et sans s'en rendre compte on perd complètement le fil du récit." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 166, Folio : 4472).

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