Jonathan COE (Né en 1961) (17 Citations)
Citations de Jonathan Coe. Article publié le 23/04/2019 à 21h40 et mis à jour le 27/09/2025 à 18h11.
"Ledit porridge se présentait en grands globules gris de gadoue. Elle aurait pu s'en servir comme plâtre pour colmater les fissures du plafond, mais elle ne lui voyait pas d'autre usage." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 71, Folio : 4472).
"L'aube de Noël se leva enfin, découvrant la campagne sous l'épais linceul d'une neige toute fraîche." (Jonathan Coe In Désaccords imparfaits : nouvelles ; trad. de l'anglais par Josée Kamoun.- Paris : Gallimard, 2012, Nouvelle Ivy et ses bêtises, p. 40).
"Maria n'avait jamais été douée pour exprimer du contentement, même si elle était tout à fait capable d'en éprouver, à sa manière. Quant à l'exaltation, c'était au-dessus de ses forces, et ce depuis l'âge de sept ans." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 16, Folio : 4472).
"Elle traînait le pas, consciente de la beauté qui l'entourait, savourant la tiédeur de l'air, ravie de sentir le jour déclinant." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 41, Folio : 4472).
"La vérité, c'est que Maria n'était vraiment heureuse que lorsqu'elle pensait au bonheur à venir, et je crois qu'elle n'était pas seule à adopter cette attitude absurde." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).
"Il est plus agréable, allez savoir pourquoi, d'éprouver de l'ennui, ou de l'indifférence, ou de la torpeur, en se disant : dans quelques minutes, quelques jours, quelques semaines, je serai heureux, que d'être heureux en sachant, fût-ce inconsciemment, que le prochain sursaut intérieur nous éloignera du bonheur." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).
"L'idée du bonheur, qu'il soit prospectif ou rétrospectif, éveille en nous des émotions beaucoup plus fortes que la seule émotion du bonheur." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 45, Folio : 4472).
"Ce qu'elle haïssait par-dessus tout en musique, c'était l'incohérence de la dynamique. Elle ne supportait pas le passage brusque d'un pianissimo à un fortissimo et retour." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 66, Folio : 4472).
"A ce stade, elle se sentait extraordinairement joyeuse. Londres au crépuscule, vu du haut du bus, lui avait paru étrange, douillet et fascinant, d'abord par bribes, puis tout entier." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 126, Folio : 4472).
"Le silence succéda peu à peu à la conversation, à mesure qu'ils prenaient conscience d'avoir consommé une quantité de nourriture proprement grotesque. Chacun d'entre eux sans concertation, fut pris du désir léthargique de ne plus jamais se lever de sa chaise jusqu'à la fin de ses jours." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 129, Folio : 4472).
"Et voilà, on commence à bavarder avec le lecteur, et sans s'en rendre compte on perd complètement le fil du récit." (Jonathan Coe In La femme de hasard ; trad. de l'anglais par Jamila et Serge Chauvin.- Paris : Gallimard, 2007, p. 166, Folio : 4472).















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