Catherine FAYE (Née en 1963) (10 Citations)

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Citations de Catherine Faye. Article publié le 13/04/2019 à 21h35 et mis à jour le 07/12/2025 à 10h36.

"Le plus énervant, c'étaient leurs joues collées l'une contre l'autre. Et leurs regards planants, comme s'ils se regardaient de l'intérieur. L'œil harponné par des pensées lointaines." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 216).

"Je n'avais pas envie de parler. Juste envie de me laisser bercer par tout ce qu'elle me recontait. Qu'elle pense que je ne comprenais rien ou que j'étais stupide, je m'en fichais." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 89).

"Ses yeux se sont embués, on aurait dit qu'ils se décoloraient. Elle m'a fixé avec son regard triste et gris, comme lorsqu'il va pleuvoir." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 96).

"La vie a du joli, tu sais, m'avait dit un jour ma mère. Sans rien ajouter. Venant d'elle, une phrase douce, c'était une promesse, alors, quand ça arrivait, il fallait s'en satisfaire." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 125).

"La terre ferme s’arrêtait quelques mètres plus loin dans les joncs, puis l'eau recouvrait l'infini, se mêlait au ciel. C'était peut-être ça, le bout du monde. Et c'était magnifique." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 173).

"Elle a éclaté de rire. J'adorais sa façon de rire. Comme une poignée de cailloux blancs lancés gaiement en l'air." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 186).

"Je gardais le silence. Je savais bien qu'il valait mieux se taire... Les mots finissent toujours par se retourner contre soi. Je le savais d'expérience." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 194).

"Elle semblait ne pas être dans la vie, mais plutôt la mettre en scène. Elle la détaillait comme si elle la filmait." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 249).

"Elle achète tout le temps des livres, plein de livres qu'elle ne lit pas, elle les laisse sur la table à côté du canapé-lit ou par terre en piles, ils disparaissent au fur à mesure, elle les remplace par d'autres. C'est comme si elle les lisait sans jamais les ouvrir." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 251).

"Dès qu'on quittait notre petit appartement, on marchait. Sauf que ma mère, elle marche pas, elle court, elle est pressée. Elle déteste rester immobile, elle dit que ça la frigorifie." (Catherine Faye. L'attrape-souci.- Mazarine ; Librairie Arthème Fayard, 2018, p. 253).