Didier CASTINO (Né en 1966) (13 Citations)
(c) Photo : https://www.telerama.fr/
Citations de Didier Castino. Article publié le 25/05/2019 à 18h49 et mis à jour le 24/08/2024 à 15h13.
Conseil de lecture de Après le silence de Didier Castino.
"Une vie d'ouvrier, on la vit, on ne la raconte pas. On n'a pas les mots." (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 209).
"Tu t'es fait une image de moi par le discours des autres, une image construite sur ce qu'ils ont vécu, une image invérifiable. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 13).
"Parler encore de l'usine... Il faut arrêter... Je ne lui appartiens pas, on n'est pas mariés, mais tout s'enchaîne autour d'elle, les mots m'échappent comme si parlant de moi je ne pouvais que parler d'elle." (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 16).
"Le père est là, il existe et ne disparaît jamais, il ne faut pas croire les histoires, il suffit de le vouloir et ton père tu ne le perds jamais. Impossible." (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 44).
"Il y a ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir un partage possible, un peu plus d'amour pour ceux qui ne vont pas à l'école ou un accès plus facile à l'instruction pour ceux qui ne peuvent pas aimer, non, je ne crois pas à une répartition. C'est tout ou rien. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 45).
"J'aime les livres parce qu'il y a tout. J'aime le temps que l'on prend, aller lire et revenir muet, maladroit, ne rien dire, ne pas raconter. Lire ne se raconte pas. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 65).
"Il y a ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien. Je ne crois pas qu'il puisse y avoir un partage possible, un peu plus d'amour pour ceux qui ne vont pas à l'école ou un accès plus facile à l'instruction pour ceux qui ne peuvent pas aimer, non, je ne crois pas à une répartition. C'est tout ou rien. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 45).
"J'aime les livres parce qu'il y a tout. J'aime le temps que l'on prend, aller lire et revenir muet, maladroit, ne rien dire, ne pas raconter. Lire ne se raconte pas. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 65).
"C'est dur de commencer à lire à quarante ans. Je lis, mais j'oublie si la phrase est trop longue, si elle devient complexe." (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 65).
"Elle lit. Elle sait lire. C'est beau à voir. Le mouvement de ses yeux ne souffre pas, le rythme est là, à trois temps, comme trois respirations, trois bonds plutôt, ses yeux bondissent quand elle lit, des bonds progressifs qui aspirent les mots, chacun la projetant plus loin [...]. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 66).
"Parler de moi ou de la vie sans moi ne se fait à la légère. Il se tait. Il ne dira rien. Là où les autres parlent, essaient de reconstruire, lui, il se tait. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 116).
"Comment être là si on n'y est pas à part entière ?" (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 161).
"Chez moi on lit sans s'en rendre compte, ce n'est jamais un événement, on ne retient pas son souffle, c'est tellement dans nos habitudes. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 209).
"On ne va pas refaire la vie mais les choses seraient tellement différentes si tu avais vécu, tu nous aurais transmis des principes auxquels on se serait opposés ou qu'on aurait peut-être suivis plus tard sans s'en apercevoir. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 217).
"La course pour moi n'est pas un plaisir, elle fait mal, elle tue. Il n'y a qu'à voir la tête de ceux qui courent sur le bord des routes, dans les parcs, dans la neige, dans la nuit. Ils ne rigolent pas, ça non, ils souffrent atrocement, le masque imprimé sur leur visage en nage, on ne peut pas appeler ça du plaisir." (Didier Castino In Rue Monsieur-le-Prince.- Paris : Liana Levi, 03/2017, p. 11).
"Elle lit. Elle sait lire. C'est beau à voir. Le mouvement de ses yeux ne souffre pas, le rythme est là, à trois temps, comme trois respirations, trois bonds plutôt, ses yeux bondissent quand elle lit, des bonds progressifs qui aspirent les mots, chacun la projetant plus loin [...]. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 66).
"Parler de moi ou de la vie sans moi ne se fait à la légère. Il se tait. Il ne dira rien. Là où les autres parlent, essaient de reconstruire, lui, il se tait. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 116).
"Comment être là si on n'y est pas à part entière ?" (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 161).
"Chez moi on lit sans s'en rendre compte, ce n'est jamais un événement, on ne retient pas son souffle, c'est tellement dans nos habitudes. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 209).
"On ne va pas refaire la vie mais les choses seraient tellement différentes si tu avais vécu, tu nous aurais transmis des principes auxquels on se serait opposés ou qu'on aurait peut-être suivis plus tard sans s'en apercevoir. (Didier Castino In Après le silence.- Paris : Liana Levi, 2015, p. 217).
"La course pour moi n'est pas un plaisir, elle fait mal, elle tue. Il n'y a qu'à voir la tête de ceux qui courent sur le bord des routes, dans les parcs, dans la neige, dans la nuit. Ils ne rigolent pas, ça non, ils souffrent atrocement, le masque imprimé sur leur visage en nage, on ne peut pas appeler ça du plaisir." (Didier Castino In Rue Monsieur-le-Prince.- Paris : Liana Levi, 03/2017, p. 11).
Commentaires
Enregistrer un commentaire