Gaëlle JOSSE (Née en 1960) (31 Citations).
Citations de Gaëlle Josse. Article publié le 01/06/2019 à 17h56 et mis à jour le 31/10/2025 à 10h37.
Conseils de lectures des romans de Gaëlle Josse : La nuit des pères ; Une femme en contre jour ; Nos vies désaccordées.
"Il est plus difficile d'émouvoir quelqu'un par hasard sur Internet ou à la radio dans sa salle de bains que de séduire une armée d'aficionados conquis d'avance, venus communier à la sainte table du concert." (Gaëlle Josse. Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 2012, pp. 112-113).
"C'est un écrit très dépouillé que nous offre la nuit. Qui n'est pas toujours heureux." (Gaëlle Josse. Emission La Grande librairie présentée par Augustin Trapenard et diffusée sur France 5 le 20/03/2024 à 21h).
"J'ai l'impression que l'écriture demande de la distance, de la décantation." (Gaëlle Josse In L'émission La Grande librairie présentée par Augustin Trapenard et diffusée sur France 5 le 20/03/2024 à 21h).
"Je me méfie, maintenant. Le bleu du ciel. Je sais combien il peut être trompeur, il peut aussi éclater et retomber sur nos épaules en mille lames de rasoir." (Gaëlle Josse. La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 2022, p. 14, Notabilia ; 72).
"Le froid entrave sa respiration, comme si des glaçons s'insinuaient dans ses poumons à chaque inspiration." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 15).
"Puis ce 26 avril 2009. Elle ne verra pas ce printemps, cette reverdie qui s'épanouit derrière les fenêtres. La photo se brouille, devient floue. Illisible. C'est fini." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, pp. 17-18).
"Entrer dans une vie, c'est brasser des ténèbres, déranger les ombres, convoquer des fantômes. C'est interroger le vide et tendre l'oreille vers des échos perdus." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 28).
"Une fois coupées, les racines peinent à retrouver un sol favorable à une nouvelle floraison." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 64).
"Pour l'heure, il leur faut repartir, rejoindre une Normandie pluvieuse, dans un avant goût de ce qui les attend. Il leur faut remettre leurs pas dans leurs pas, en sens inverse du trajet accompli une première fois, monter la passerelle du Normandie et voir les côtes de France s'estomper dans le lointain." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 74).
"Plus tard, dès qu'elle arrivera chez un nouvel employeur, Vivian aura une exigence, une seule : faire poser un verrou à la porte de sa chambre. Une esquisse d'intimité, de domaine privé dans une maison qui n'est pas la sienne" (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 77).
"A la recherche de Vivian Maier [...]. Amusant de constater, au sujet de ce documentaire, que son titre original est Finding Vivian Maier. En anglais, on la trouve ; en français, on la cherche." (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 104).
"De Vivian Maier, on ne possède que quelques jalons, des traces légères, souvent déroutantes, et une œuvre. Forte, vibrante, immense. Passionnément humaine. Ancrée. Et du silence. Du vide et des interrogations" (Gaëlle Josse. Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 2019, p. 146).
"Elle avait fait surgir du plus profond de moi des mondes inexplorés, où tout demeurait à inventer." (Gaëlle Josse. Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 2012, p. 24).
"A quoi tient une légende ? Au talent, au génie ? Parfois, pas toujours. C'est ainsi. A un moment donné, il se passe quelque chose avec le public. Question de présence, d'énergies. C'est souvent inexplicable." (Gaëlle Josse. Nos vies désaccordées. Paris : Autrement Littératures, 2012, p. 65).
"Je me faisais l'effet d'une pièce de monnaie lancée en l'air et retombée du mauvais côté, ou d'un funambule déséquilibré par un coup de vent, cherchant par diverses contorsions à garder son équilibre, pour finalement s'écraser au sol." (Gaëlle Josse. Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 2012, p. 110).
















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