Gaëlle JOSSE (Née en 1960) (29 Citations).
(c) Photo : Gaëlle Josse. L. OLIGNY/SDP. https://www.lexpress.fr/
Citations de Gaëlle Josse. Article publié le 01/06/2019 à 17h56 et mis à jour le 26/10/2024 à 14h50.
Conseils de lectures des romans de Gaëlle Josse : La nuit des pères ; Une femme en contre jour ; Nos vies désaccordées.
"C'est un écrit très dépouillé que nous offre la nuit. Qui n'est pas toujours heureux." (Gaëlle Josse In L'émission La Grande librairie présentée par Augustin Trapenard et diffusée sur France 5 le 20/03/2024 à 21h).
"C'est un écrit très dépouillé que nous offre la nuit. Qui n'est pas toujours heureux." (Gaëlle Josse In L'émission La Grande librairie présentée par Augustin Trapenard et diffusée sur France 5 le 20/03/2024 à 21h).
"J'ai l'impression que l'écriture demande de la distance, de la décantation." (Gaëlle Josse In L'émission La Grande librairie présentée par Augustin Trapenard et diffusée sur France 5 le 20/03/2024 à 21h).
"Je me méfie, maintenant. Le bleu du ciel. Je sais combien il peut être trompeur, il peut aussi éclater et retomber sur nos épaules en mille lames de rasoir." (Gaëlle Josse In La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 08/2022, p. 14, Notabilia : 72).
"[...] Moi, je m'assèche, je me creuse, je m'allège bien malgré moi, peut-être qu'un jour il n'y aura plus personne dans le miroir." (Gaëlle Josse In La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 08/2022, p. 18, Notabilia : 72).
"Dans la voiture, autour de nous, tout semble banal, quotidien, sans surprise. L'apparence des choses. Et nous deux, ici, aujourd'hui, ensemble en voiture, nous savons combien ce moment est singulier." (Gaëlle Josse In La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 08/2022, p. 22, Notabilia : 72).
"Je me suis tenue droite et souriante, intacte. Dévastée mais intacte, propre et nette. Ca m'a occupée toute ma vie." (Gaëlle Josse In La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 08/2022, p. 30, Notabilia : 72).
"Avant lui, l'amour, les hommes, c'était la peur. L'envie et la peur. Le besoin de séduire, d'être vue, reconnue, choisie, et la terreur d'être abandonnée." (Gaëlle Josse In La Nuit des pères : roman. Paris : Ed. Noir sur Blanc, 08/2022, p. 145, Notabilia : 72).
"Le froid entrave sa respiration, comme si des glaçons s'insinuaient dans ses poumons à chaque inspiration." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 15).
"La femme qu'on emmène dans un hurlement de sirène s'appelle Vivian Maier, elle aura quatre-vingt trois ans le 1er février. Personne, ici ne sait qui elle est." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, pp. 16-17).
"Puis ce 26 avril 2009. Elle ne verra pas ce printemps, cette reverdie qui s'épanouit derrière les fenêtres. La photo se brouille, devient floue. Illisible. C'est fini." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, pp. 17-18).
"Puis ce 26 avril 2009. Elle ne verra pas ce printemps, cette reverdie qui s'épanouit derrière les fenêtres. La photo se brouille, devient floue. Illisible. C'est fini." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, pp. 17-18).
"Jamais un sourire, une coquetterie, un bijou, rien qu'une extrême attention à ce qui se joue dans le champ de l'image" (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 21).
"Elle ne se séparait jamais de son appareil, elle photographiait comme elle respirait, comme si sa vie en dépendait." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 24).
"Début de l'histoire. John Maloof va en effet inventer Vivian Maier. La révéler, au sens photographique du terme." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 24).
"Entrer dans une vie, c'est brasser des ténèbres, déranger les ombres, convoquer des fantômes. C'est interroger le vide et tendre l'oreille vers des échos perdus." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 28).
"Une fois coupées, les racines peinent à retrouver un sol favorable à une nouvelle floraison." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 64).
"Pour l'heure, il leur faut repartir, rejoindre une Normandie pluvieuse, dans un avant goût de ce qui les attend. Il leur faut remettre leurs pas dans leurs pas, en sens inverse du trajet accompli une première fois, monter la passerelle du Normandie et voir les côtes de France s'estomper dans le lointain." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 74).
"Plus tard, dès qu'elle arrivera chez un nouvel employeur, Vivian aura une exigence, une seule : faire poser un verrou à la porte de sa chambre. Une esquisse d'intimité, de domaine privé dans une maison qui n'est pas la sienne" (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 77).
"La photo est déjà au cœur de sa vie. C'est son œil, sa respiration, son toucher, sa façon d'être." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 87).
"On la regarde avec étonnement photographier sans répit des scènes qu'on juge banales, si quotidiennes. Qu'on ne voit même plus." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 89).
"A la recherche de Vivian Maier [...]. Amusant de constater, au sujet de ce documentaire, que son titre original est Finding Vivian Maier. En anglais, on la trouve ; en français, on la cherche." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 104).
"De Vivian Maier, on ne possède que quelques jalons, des traces légères, souvent déroutantes, et une œuvre. Forte, vibrante, immense. Passionnément humaine. Ancrée. Et du silence. Du vide et des interrogations" (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 146).
"A la recherche de Vivian Maier [...]. Amusant de constater, au sujet de ce documentaire, que son titre original est Finding Vivian Maier. En anglais, on la trouve ; en français, on la cherche." (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 104).
"De Vivian Maier, on ne possède que quelques jalons, des traces légères, souvent déroutantes, et une œuvre. Forte, vibrante, immense. Passionnément humaine. Ancrée. Et du silence. Du vide et des interrogations" (Gaëlle Josse In Une femme en contre-jour.- Ed. Noir sur blanc, 03/2019, p. 146).
"J'aurais dû jouer autre chose en première partie, il n'est jamais indispensable d'assommer le public, ni de transformer chaque concert en événement sportif." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 20).
"Elle avait fait surgir du plus profond de moi des mondes inexplorés, où tout demeurait à inventer." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 24).
"Elle avait fait surgir du plus profond de moi des mondes inexplorés, où tout demeurait à inventer." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 24).
"Je me sentais aussi transparent que la plaque de verre de son bureau." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 39).
"J'ai réalisé ensuite qu'on entend uniquement ce qui nous convient ou nous rassure." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 43).
"Admettre que pour son bien je doive m'effacer de sa vie me fut intolérable, et ce renoncement fut mon plus terrible apprentissage." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées. Paris : Autrement Littératures, 03/2012, p. 44).
"A quoi tient une légende ? Au talent, au génie ? Parfois, pas toujours. C'est ainsi. A un moment donné, il se passe quelque chose avec le public. Question de présence, d'énergies. C'est souvent inexplicable." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées. Paris : Autrement Littératures, 03/2012, p. 65).
"Je me faisais l'effet d'une pièce de monnaie lancée en l'air et retombée du mauvais côté, ou d'un funambule déséquilibré par un coup de vent, cherchant par diverses contorsions à garder son équilibre, pour finalement s'écraser au sol." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 110).
"J'ai joué pour être aimé. J'ai joué pour être écouté, regardé. J'ai joué pour exister. J'ai joué pour que ma mère me remarque, qu'elle m'aime un peu." (Gaëlle Josse In Nos vies désaccordées.- Paris : Editions Autrement, 03/2012, p. 135).
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