Emmanuèle BERNHEIM (1955 - 2017) (10 Citations)
(c) D. R. Photo : Emmanuele Bernheim
Citations d'Emmanuèle Bernheim. Article mis à jour le : 05/10/2020.
Conseil de lecture de l'oeuvre d'Emmanuèle Bernheim : Tout s'est bien passé.
"Claire savait qu'il était toujours content quand elle paraissait fatiguée ou préoccupée, ou triste. Il la croyait alors plus proche de lui." (Emmanuèle Berheim In Sa femme : roman.- Paris : Gallimard, 07/1993, p. 11).
"Il la regarda à peine. Elle voulut parler mais renonça. Il ne l'écouterait pas. Il savait déjà qu'elle allait mentir." (Emmanuèle Berheim In Sa femme : roman.- Paris : Gallimard, 07/1993, p. 18).
"Elle se mit à respirer au même rythme que lui. Elle n'avait plus sommeil, elle ne dormirait pas. Elle ne voulait rien perdre de cette nuit." (Emmanuèle Berheim In Sa femme : roman.- Paris : Gallimard, 07/1993, pp. 93-94).
"Elle se répétait "nous". Thomas et elle, désormais, ce serait "nous". Elle ferma les yeux." (Emmanuèle Berheim In Sa femme : roman.- Paris : Gallimard, 07/1993, p. 97).
"Sa silhouette, droite et figée au milieu de toute cette agitation, attirait le regard. Des gens marchaient, d'autres couraient. Tous bougeaient sauf lui." (Emmanuèle Bernheim In Vendredi soir.- Paris : Gallimard, 02/1998, pp. 15-16).
"Personne ne l'attendait. Personne ne savait où elle se trouvait. Ce soir, elle aussi, elle était seule. Et elle était libre." (Emmanuèle Bernheim In Vendredi soir.- Paris : Gallimard, 02/1998, p. 43).
"Papa m'a demandé de l'aider à en finir." Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas ? "Papa" et "en finir" ?" (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 54).
"Je reste sans bouger, bien après qu'il s'est rendormi. Je veux que, dans son sommeil, mon père sache que je suis là, et que je veille sur lui." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 57).
"Je voudrais virer les barreaux de ce lit, arracher la perfusion et ses spaghettis transparents, et prendre ce vieux nourrisson dans mes bras, embrasser son crâne déplumé, sa petite tête, et le tenir serré contre moi jusqu'à ce qu'il n'ait plus peur." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 57).
"Moi, depuis l'époque où j'étais énorme, j'aime l'hiver. En hiver, tout le monde s'emmitoufle, tout le monde est gros." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 126).
"Papa m'a demandé de l'aider à en finir." Je me répète cette phrase, elle sonne bizarrement. Qu'est-ce qui ne colle pas ? "Papa" et "en finir" ?" (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 54).
"Je reste sans bouger, bien après qu'il s'est rendormi. Je veux que, dans son sommeil, mon père sache que je suis là, et que je veille sur lui." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 57).
"Je voudrais virer les barreaux de ce lit, arracher la perfusion et ses spaghettis transparents, et prendre ce vieux nourrisson dans mes bras, embrasser son crâne déplumé, sa petite tête, et le tenir serré contre moi jusqu'à ce qu'il n'ait plus peur." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 57).
"Moi, depuis l'époque où j'étais énorme, j'aime l'hiver. En hiver, tout le monde s'emmitoufle, tout le monde est gros." (Emmanuèle Bernheim In Tout s'est bien passé.- Paris : Gallimard, 12/2012, p. 126).
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