Fabrice CARO (Né en 1973) (18 Citations)


Citations de Fabrice Caro (c) • Crédits photo : JOEL SAGET - AFP

Citations de Fabrice Caro. Article publié le 18/03/2020 à 13h46 et mis à jour le 14/08/2024 à 16h39. Conseils de lecture des romans de Fabrice Caro : Broadway.

"Leurs deux enfants ont quitté la maison il y a bien longtemps et tout ici témoigne de leur présence, ils habitent ce lieu comme des fantômes un vieux manoir écossais, leur âme transpire de chaque centimètre carré, des photos, des objets, des discussions [...]." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 165, Coll. Sygne).

"Alors que je me gare dans l'allée, mon voisin, monsieur Boyer, est en train de ramasser des feuilles. Il ramasse des feuilles toute l'année. A l'automne d'accord, mais comment fait-il pour ramasser des feuilles les autres mois de l'année ? Je le soupçonne de se faire livrer des feuilles mortes pour pouvoir les ramasser et trouver ainsi un sens à sa retraite -voire à sa vie." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 41, Coll. Sygne).

"C'est juste une guerre nucléaire, c'est juste un cancer en phase terminale. Juste ne s'accorde pas avec tout." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, pp. 43-44, Coll. Sygne).

"C'est touchant de se découvrir aussi exalté devant tant de non-signes. Là où n'importe qui ne verrait au mieux que relation professionnelle, lui voit ambiguïté, complicité, séduction, invitations larvées [...]." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 46, Coll. Sygne).

"Tous les ans, pour la fête des pères, j'avais un marque-page. La plastifieuse a constitué pour les professeurs des écoles une découverte qui est l'équivalent de ce qu'a pu être la découverte du feu pour nos ancêtres." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 62, Coll. Sygne).

"Un projet, j'ai un projet, pour la première fois depuis bien longtemps, une force qui me tire vers l'avant, une vague aspirante, un souffle, un élan que rien ni personne ne peut interrompre." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 100, Coll. Sygne).

"Rien ne ressemble jamais à ce qu'on avait espéré, rien ne se passe jamais comme on l'avait prévu, le résultat est toujours à des années-lumière de ce qu'on avait projeté [...]." (Fabrice Caro In Broadway : roman.- Paris : Gallimard, 06/2020, p. 170, Coll. Sygne).

"Dans la vraie vie, on ne dit pas : J'ai besoin d'une pause, ça ne se fait pas, ce n'est pas inscrit dans les codes sociaux." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 19).

"Qu'ai-je fait de particulièrement pausifère ? Peut-être tout simplement m'être laissé aller à être moi, peut-être ne faut-il jamais être soi dans l'intimité si l'on veut qu'une relation dure comme au premier jour." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 20).

"Ma mère me trouve toujours fatigué, toujours amaigri, toujours pâle." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 25).

"Non maman, je ne suis pas fatigué, je vieillis." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 25).

"L'éventualité d'un blanc me tétanisait, un silence qui s'invite à un premier rendez-vous me semblait synonyme de débâcle, il signifiait ça ne colle pas, vous deux. C'est pas possible, en réalité vous n'avez pas tant de points communs que ça." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 32).

"Nous sautions d'un sujet à l'autre sans souci de transition, dans une boulimie de connaissances de l'autre, et tout semblait une évidence, et dès cet instant je sus que c'était elle, cette pensée m'avait traversé, c'est elle, c'est elle qui quoi je ne savais pas trop, mais c'était elle." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 33).

"Tout était simple au début avec Sonia. Tout est toujours simple au début." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 36).

"[...] Je ne veux pas lire dans tes yeux que quelque chose s'est détruit, je préfère y croire encore un peu [...]." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 49).

"Vers trente ans, j'avais dû me rendre à l'évidence : ma puberté était passée sans que disparaisse mon inadaptation au monde." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, pp. 56-57).

"Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à assurer le minimum de présence alors qu'au fond personne n'attend rien de moi depuis bien longtemps." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 179).

"Notre méconnaissance de l'autre est notre seul lien." (Fabrice Caro In Le discours : roman.- Paris : Gallimard, 02/2018, p. 191).

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