Shirley Ann GRAU (1929 - 2020) (13 Citations).
Citations de Shirley Ann Grau. Article publié le 12/08/2021 à 20h04 et mis à jour le 18/07/2024 à 14h35.
"C'étaient des gens très agréables, très bons, mais d'une manière détachée. Dans leur regard bienveillant, généreux, il y avait une sorte de myopie. Quelque chose d'impersonnel. Je suis certaine qu'ils manifestaient exactement le même genre de bonté aux animaux. Non qu'ils fissent si grand cas des animaux. Ou si peu des humains. C'était plutôt qu'ils ne faisaient pas de différence entre les deux, simplement." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, pp. 211-212).
"J'émergeai de ma naissance endolori, effarouché. Des années plus tard, je la revécus en rêve de cette manière : terreur, compression, eaux déferlantes. Je me réveillai, tremblant et gémissant." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 13).
"Je me sentis saisie d'une émotion presque viscérale, mi-triste, mi-agréable, lorsque j'aperçus la maison au toit de chaume où j'avais passé le plus clair de ma vie." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 201).
"A ma mort, y aurait-il quelqu'un pour me ramener en Afrique ? Le souhaitais-je ? En Afrique où l'on creuse des tombes très profondes à cause des hyènes. Peu m'importait." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 238).
"Je pense qu'en Harold, l'archéologue aurait dit que j'équipais sa tombe du mobilier funéraire requis, pour qu'il mène dans l'au-delà une vie confortable et digne." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 240).
"J'ai avais l'intime conviction, il fallait restituer les cadeaux." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 240).
"Il avait l'âme d'un gentilhomme du XIX° Siècle. S'il en avait eu les moyens, il aurait décoré son paysage africain de châteaux délabrés, de grottes mystérieuses et de nefs d'église en ruine." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 247).
"A présent, sans Stephen, je sais vraiment ce que c'est que d'être seule, de prêter l'oreille à tout cet affairement qu'il y a dans ma tête. A tous les bourdonnements et craquements qui y passent au hasard." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 250).
"Que peut-il arriver ? Que pourrait-il bien t'arriver ? Tout ce qui est affreux et cruel est déjà arrivé." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 251).
"Pour la première fois de ma vie pourtant longue, j'ai senti que je voyais les choses comme elles sont." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 251).
"Je longe la plage et je contemple le golfe en me demandant si je vois le même horizon que voyaient les pirates il y a quatre cent ans." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 252).
"Je n'ai même jamais écrit de lettre d'adieu. Quand l'amour s'achève, les deux parties le savent. Toute forme de notification est superflue." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 272).
"Donc, je suis mort. Et pourquoi alors continuer à voir ces personnes ? J'imagine que je clignote comme une ampoule électrique. Il y a juste assez d'énergie dans mes neurones, juste assez de courant qui passe. Comme dans une batterie qui commence à s'épuiser." (Shirley Ann Grau In Preuves d'amour ; trad. de l'américain par Colette-Marie Huet.- Paris : Stock, 1980, p. 281).
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