Jean-Pierre DARROUSSIN (Né en 1953) (8 Citations)
"Lui, il était charron, un métier aujourd'hui perdu, qui consistait à travailler le bois avec le métal pour réparer ou construire des véhicules tels que des charrettes, des charrues, des wagons ou des corbillards. En ce temps-là, c'était une spécialité utile qui donnait du boulot." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 29).
"Mon père aura été ouvrier toute sa vie. Ses mains le trahissent, qui sont entièrement recouvertes de cales. Soixante ans de labeur." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 18).
"Non loin, au numéro 4 de la rue Marie-Rose, petite allée qui tombe dans la rue Sarrette, résidait Lénine, surveillé par la police politique russe. Ma grand-mère se souvenait de l'avoir croisé." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 29).
"En réalité, rue de la Tombe-Issoire, les colocataires forment une communauté de travailleurs, qui fonctionne comme un organe vivant, un phalanstère." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 30).
"La route de campagne, à côté de la petite exploitation, voyait passer à tout casser trois voitures par jour. Les ormes, les peupliers, les marronniers, les buissons, le lavoir et le potager étaient bien tranquilles, là, jamais dérangés par le bruit des moteurs ou la voix des hommes." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 32).
"Marie n'en voulait plus, de ce que la vie lui proposerait. Un an de plus, c'était trop. La vie, pour continuer à l'aimer, il ne faut pas en abuser trop longtemps." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 42).
"Avec Marie éteinte dans cet hôpital parisien, mon père pleurait pour tous les paysans qui avaient dû s'en aller de chez eux et mourir exilés." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 43).
"Mon père est un vrai conteur, un genre de griot ouvrier qui a tellement lu entre les trois-huit qu'il a la langue riche et l'imagination féconde." (Jean-Pierre Darroussin In Et le souvenir que je garde au cœur ; avec Sophie Blandinières.- Paris : Fayard, 03/2015, p. 99).
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