Pierre SKIRA (Né en 1938) (8 Citations).
Citations de Pierre Skira. Article publié le 12/01/2022 à 18h25 et mis à jour le 09/06/2025 à 18h01.
"L'orgue est sa voix. Les dissonances, les aigus de la voix, la voix qui résonne, la voix venue de loin. Les sons disparus, les sons des disparus, criés, hurlés. Les derniers sons." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 58).
"Dans un soudain revirement, le scintillement de la lumière troue les nuages et illumine l'ange glaciaire." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 12).
"Il est dangereux de s'approcher des moraines car, avec le dégel, ce sont parfois des blocs de glace, mal arrimés ou en déséquilibre, qui cédent et se précipitent violemment en éboulis mortels." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 19).
"C'est un fait bien connu ici, les forêts de résineux sont un désert d'oiseaux, un répulsif pour les merles, les mésanges, les pipits, dont l'absence de chant donne au silence des bois sombres ses couleurs particulières et accentue ma crainte de suffoquer." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 34).
"Le soleil maintenant très haut dépose une couleur de chaux vive sur le gravier, image de l'absolu que les abeilles, les moustiques, les taons, les papillons, les sauterelles, les mouches, les scarabées, les fourmis greffent dans tous les sens comme s'il était imparti à chacun une place privilégiée dans la course à l'abîme." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 03/2008, p. 52).
"Constamment reviennent comme les battements du cœur mes obsessions, mon grain à moudre, l'entêtement à vouloir corriger, rectifier, réécrire les aspérités et les vides d'une vie." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 66).
"Combien de fois ne suis-je pas estomaqué par l'évocation d'un moment aventureux ou par l'image d'une séquence ancienne, révélant que l'estime de soi est une parole obscène." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 66).
"Je restai prostré, anesthésié, hagard, et ne compris rien à ce qu'on me disait. C'était un langage d'ordre, une langue hiérarchisée, un amas de mots à consignes où je ne me retrouvais plus." (Pierre Skira In Les orgues de glace.- Paris : Ed. Viviane Hamy, 2008, p. 109).
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