Sylvie TESTUD (Née en 1971) (6 Citations).
Citations de Sylvie Testud. Conseil de lecture du roman Gamines de Sylvie Testud. Article publié le 15/02/2022 à 18h27 et mis à jour le 02/08/2024 à 13h59.
"Elle vient se planter juste en face de ma figure. Tout près. Elle ne bouge plus d'un millimètre. Elle fait ses yeux durs, ses yeux en couteau. J'essaie de soutenir son regard en fer." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 40).
"Ma mère est déjà lavée, habillée et très active. Elle n'aime pas perdre son temps. Elle est seule avec trois filles. Une maison et une famille à charge. Pas une seconde pour rêvasser." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 34).
"Ma grande sœur pleure en silence. Je ne sais pas comment elle se débrouille pour pleurer si longtemps. Elle trouve que c'est horrible de partir en colonie, comme les enfants abandonnés." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 121).
"Maman aussi, on dirait qu'elle va pleurer, je me dis, quand je la regarde à travers la vitre du car. Elle se tient toute droite, à l'écart des autres parents qui sourient. Ma mère n'est pas pareille. Ma mère n'a pas une tête de parent. Elle a une tête de notre mère. C'est tout." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 122).
"Elle vérifie que son frein à main est bien enclenché. Elle tire dessus comme si elle voulait l'arracher." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 147).
"Je ne respecte aucune loi, aucune règle quand je suis seule. Je passe les frontières dans tous les sens, n'importe comment. Je traite avec l'ennemi et j'en tire un bénéfice non négligeable." (Sylvie Testud In Gamines : roman.- Paris : Fayard, 08/2006, p. 187).
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