Mohamed MBOUGAR-SARR (Né en 1990) (13 Citations).
Citations de Mohamed Mbougar-Sarr. Article mis à jour le 31/08/2023.
"Ce Musimbwa, disais-je, n'est qu'une mode, et à force d'être dans l'air du temps il finira enrhumé, comme tant d'autres que l'époque avait fini par moucher après l'encensement sacramentel." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 51, Prix Goncourt 2021).
"Je pourrais convoquer ici le paradoxe de toute quête de connaissance : plus on découvre un fragment du monde, mieux nous apparaît l'immensité de l'inconnu et de notre ignorance." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 15, Prix Goncourt 2021).
"On se penche un temps sur sa vie et, s'en relevant, grave et résigné et vieux, peut-être même désespéré, on murmure : sur l'âme humaine, on ne peut rien savoir, il y n'y a rien à savoir." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 15, Prix Goncourt 2021).
"Comment nous étions-nous rencontrés, ce livre et moi ? Par hasard, comme tout le monde." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 20. Prix Goncourt 2021).
"Elle avait quitté le Sénégal pour écrire d'ailleurs une œuvre dont la seule obscénité était d'être radicalement honnête." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 27, Prix Goncourt 2021).
"On ne peut pas vivre l'instant et l'écrire en même temps." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 34, Prix Goncourt 2021).
"[...] C'est Dieu. Il est tout près ce soir, je pense même qu'Il n'a pas été aussi proche de nous depuis longtemps. Mais Il sait que venir L'anéantirait pour de bon. Il n'est pas encore assez armé pour faire face à Son plus grand cauchemar : nous, les Hommes." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 37, Prix Goncourt 2021).
"La vérité, Diégane, c'est que seul un livre médiocre ou mauvais ou banal parle de quelque chose." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 50, Prix Goncourt 2021).
"[...] Ecrire, sans espoir mais sans résignation facile, avec obstination et épuisement et joie, dans le seul but de finir le mieux possible, c'est-à-dire les yeux ouverts : tout voir, ne rien rater, ne pas ciller, ne pas s'abriter sous les paupières, courir le risque d'avoir les yeux crevés à force de tout vouloir voir, pas comme voit un témoin ou un prophète, non, mais comme désire voir une sentinelle, la sentinelle seule et tremblante d'une cité misérable et perdue, qui scrute pourtant l'ombre d'où jaillira l'éclair de sa mort et la fin de sa cité." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 56, Prix Goncourt 2021).
"Un soir que nous nous étions épuisés à examiner la réelle valeur de la poésie de Senghor, j'avais fait part à Musimbwa du sentiment de honte qui me poissait parfois le cœur lorsque je nous voyais parler littérature comme si notre vie en dépendait ou que ce fût la chose la plus importante sur terre." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 66, Prix Goncourt 2021).
"Il y a une présence qui demeure après tout départ. Peut-être même la vraie présence des êtres et des choses commence-t-elle seulement après leur disparition." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 211, Prix Goncourt 2021).
"La vengeance est un plat qui ne se mange pas. Ou s'il se mange, on ne le digère pas." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 388, Prix Goncourt 2021).
"Le lendemain de la mort de Madag, un voile de nuages noirs a couvert le ciel et caché la lumière du jour. Certaines personnes ont même prétendu que le soleil ne s'était pas levé ce matin-là." (Mohamed Mbougar-Sarr In La Plus secrète mémoire des hommes : roman.- Paris : Philippe Rey ; Jimsaan, 08/2021, p. 447).
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