Roy LEWIS (1913-1996) (10 Citations).

 

Citations de Roy Lewis. Article mis à jour le : 25/12/2022.

"La caverne était occupée. Depuis longtemps huit ou dix ours et oursons y vivaient en famille. A présent, ils nous regardaient venir à eux, complétement médusés. A peine s'ils pouvaient en croire leurs yeux, de nous voir leur apporter nous-mêmes leur déjeuner à domicile. Puis père, tout d'un coup, jeta des brandons enflammés." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 32, Pocket : 3671).

"La première dispute dont je me souvienne, entre ces frères si différents d'aspect et de comportement, s'était produite à propos du feu. Il faisait froid. J'étais accroupi à distance respectueuse de cette chose tortillante et rouge, toute nouvelle pour nous. Elle me semblait meurtrie mais furieusement vorace, et je regardai père l'alimenter avec une nonchalance splendide, mais circonspecte." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 13, Pocket : 3671).

"Edouard, j'en ai fini avec toi ! Ta saloperie de feu va vous éteindre tous, toi et ton espèce, et en un rien de temps, crois-moi ! Yah ! Je remonte sur mon arbre, cette fois tu as passé les bornes, Edouard, et rappelle-toi, le brontosaure aussi avait passé les bornes, où est-il à présent ?" (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 18, Pocket : 3671).

"C'était pourtant cela qui nous avait fait quitter la forêt pour la plaine : on y trouvait abondance de viande. L'ennui, c'était qu'elle était toute sur quatre pattes. Et d'essayer de chasser la viande sur quatre pattes (bisons, buffles, impalas, oryx, gnous, bubales, gazelles, pour ne mentionner que quelques mets dont nous aurions aimé faire notre ordinaire), quand on essaie de se tenir soi-même difficilement sur deux, c'est littéralement un jeu d'andouilles." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 20, Pocket : 3671).

"Aussi n'avait-on jamais pu régler la crise du logement. Bien des cavernes eussent été assez grandes pour abriter plusieurs familles, mais question domicile personne n'est partageur, sauf peut-être les serpents. Pratiquement, si un félin habitait la grotte, nous trouvions en général qu'il valait mieux la lui laisser ; et si, l'occupant nous-mêmes, il voulait emménager, qu'il valait mieux plier bagage." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 27, Pocket : 3671).

"Quelles que soient nos réussites, ne les laissez jamais vous monter à la tête. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire -beaucoup, beaucoup de chemin." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 33, Pocket : 3671).

"Ian était un petit homme trapu, aux jambes arquées. Il avait le cheveu roux, la barbe maigrichonne, rousse elle aussi, l'œil très bleu et vif. Des cicatrices couvraient son corps. Et pour peu qu'on lui demandait : "Et celle-ci, oncle Ian, comment tu l'as eue ?", chacune déclenchait une histoire passionnante." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 77, Pocket : 3671).

"Pour résoudre des problèmes, il faut d'abord se les poser. Et pour pouvoir se les poser, il faut se créer des difficultés personnelles à se casser le ciboulot." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 93, Pocket : 3671).

"Il n'y avait ni caverne, ni rivière, ni quoi que ce fût qui pût arrêter le feu dans cette direction-là, et s'il nous rattrapait, nous étions cuits." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 146, Pocket : 3671).

"Le cerveau fonctionne vite quand on a peur [...]." (Roy Lewis In Pourquoi j'ai mangé mon père : roman ; trad. de l'anglais par Vercors et Rita Barisse ; préf. de Vercors ; postface d'Annie Collognat.- Paris ; Pocket, 02/1994, p. 148, Pocket : 3671).

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