Karine BERRIOT (Née en 1944) (15 Citations)

 

Photo Karine Berriot : https://www.babelio.com/auteur/Karine-Berriot/272088

Citations de Karine Berriot. Article publié le 17/02/2023 à 20h21 et mis à jour le 28/07/2024 à 10h55.

"La neige, la blanche neige qui brillait ce matin-là de mai sur les Alpes, sur ce col que nous n'avons pas franchi, la neige éternelle a enseveli les espoirs et les doutes." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 131, Le Livre de Poche : 5140).

"Que peut-on de mieux pour l'autre tant qu'il n'a pas touché la terre ferme au fond de sa plus intime détresse ?" (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, pp. 28-29, Le Livre de Poche : 5140).

"Ces milliers d'heures de mon enfance vouées à la musique exigeante, dont pas un jour il ne fallait démériter, se réduisaient pour lui, de toute évidence, aux seines distractions d'une jeune fille bien élevée. Je ne trouvais jamais l'occasion de lui expliquer simplement ce qu'avait été le piano dans ma vie : un premier amour, une grande passion éconduite." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 29, Le Livre de Poche : 5140).

"Là était sans doute en moi l'origine de toute fascination. Sentir la sève, la voix qui s'arrache et monte. Capter le premier cri, le seul qu'on ne pourrait jamais nous reprendre ni couper, pareil à ce sauvageon, cet "arbre non greffé" dont le poème d'Irina m'avait fait découvrir le sens premier." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 58, Le Livre de Poche : 5140).

"Moi qui n'ai jamais pris part à la moindre activité militante, convaincue que partout -capitalisme ou bureaucratie socialiste- toujours la loi du plus fort l'emporterait." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 68, Le Livre de Poche : 5140).

"J'avais décidé d'être gentille jusqu'au dernier moment. Mais à force de tricher sans cesse avec soi, en décevant toujours l'attente du partenaire qui réclame au fond de lui que vous soyez aussi forte et sans pitié qu'il l'est lui-même avec vous, à force, à force de retenir le coup, il part sans prévenir, à l'instant où il eût fallu justement baisser les armes et faire la paix." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 79, Le Livre de Poche : 5140).

"Cette constante modération, gentillesse ou impassibilité de ma part -comment appeler ça au juste- n'était-ce pas la forme la plus vile de cette lâcheté bien féminine qui se pare du masque blanc du sacrifice ?" (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 79, Le Livre de Poche : 5140).

"Nous avions choisi la fuite dans les musées, les livres, faute de pouvoir affronter le quotidien, et faute aussi de savoir partager le passé de notre enfance." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 86, Le Livre de Poche : 5140).

"Hélas ! On en meurt lentement d'oublier trop vite, de croire que les objets, les mots, dans les musées et les cimetières qui ouvrent à dates et heures fixes, se souviendront pour nous, fonctionnaires de la mémoire." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 96, Le Livre de Poche : 5140).

"Je ne m'étais jamais engagée en rien, seulement occupée à m'en sortir. Et ce n'était déjà pas si facile." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 110, Le Livre de Poche : 5140).

"Ecrire une histoire, un roman peut-être, où la générosité se déploierait, où elle n'apparaîtrait pas comme un bon sentiment mais comme une grande passion." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 130, Le Livre de Poche : 5140).

"Quelle étrange pudeur -ou perversion- nous rend si maladroits à évoquer le monde de la bonté et de ses folies ?(Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 130, Le Livre de Poche : 5140).

"Cette déchirure seconde après seconde d'une journée morne qui n'en finit pas dans une chambre au cinquième où l'on est seule, sans téléphone, un peu malade et certaine que personne ne viendra." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 130, Le Livre de Poche : 5140).

"Voilà l'envers de mon idéalisation, de ce désir forcené que je projette sans cesse sur les êtres. Ce que l'on attend trop ne vient jamais.(Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 135, Le Livre de Poche : 5140).

"On dirait qu'il suffit d'abandonner le désir à son cours souterrain, à sa force profonde -le temps de l'avoir perdu de vue, apparemment oublié- pour qu'il revienne à la surface un beau matin dans son accomplissement." (Karine Berriot In La Maison dans l'arbre : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1977, p. 135, Le Livre de Poche : 5140).

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