Murathan MUNGAN (né en 1955) (13 citations).
"Il sentait que ce retour vers son enfance, vers sa jeunesse, ne le mènerait nulle part." (In Tchador, p. 13).
"Tant d'années et tant de chemin semblaient avoir été emportés pêle-mêle dans le tourbillon d'une tempête de sable. Même dans les pires moments, Akhbar ne se souvenait pas de s'être senti aussi seul." (In Tchador, p. 22).
"Seule l'âme d'un défunt installée en lui comme dans sa propre maison, pouvait donner à un adolescent un air si vieux." (In Tchador, p. 27).
"Ce soir-là était opaque et suffocant comme un soir d'hiver brumeux, il vous laissait haletant et désespéré, l'obscurité avait pris corps, tel un être inconnu dont on sentait l'omniprésent frémissement." (In Tchador, p. 31).
"Mais il ne retrouvait pas l'endroit qu'il avait quitté. Sa connaissance des lieux ne compensait pas le dépaysement causé par le temps." (In Tchador, p. 32).
"Il se sentait perdu, dans un isolement plus fort que lui, il ressentait cette sorte de solitude que l'on n'éprouve que dans son propre pays et parmi les siens." (In Tchador, p. 32).
"Des expressions vides comme le désert, abruptes comme le ravin, insaisissables comme le sable, confondaient les visages, les rendaient semblables et méconnaissables." (In Tchador, p. 38).
"Avec le temps tous les non-dits s'étaient déposés sur les visages en silences stériles qui n'ouvraient la voie qu'à de profondes solitudes." (In Tchador, p. 38).
"Pour lui, la couverture d'un livre était la porte d'un monde dangereux ; s'il la franchissait, il n'était pas sûr de pouvoir revenir. Il craignait de se perdre dans le désert des mots." (In Tchador, p. 50).
"En Orient, les choses progressent en secret et se dénouent avec violence." (In Tchador, p. 66).
"Le monde que nous créons dans notre tête doit être mis à l'épreuve des faits. Et nous-mêmes, contre vents et marées, nous devons tenir bon..." (In Tchador, p. 72).
"Dans ce monde sans femmes, les yeux de l'homme s'embuent, sa vue se brouille ; lorsque le féminin s'efface de son esprit, son passé s'évanouit, il perd tout espoir d'avenir et son imagination défaille." (In Tchador, p. 84).
"Ce ne sont pas seulement les femmes que la bourka fait disparaître. Tous les rêves des hommes, tout leur imaginaire se tarissent." (In Tchador, p. 84).
"Tant d'années et tant de chemin semblaient avoir été emportés pêle-mêle dans le tourbillon d'une tempête de sable. Même dans les pires moments, Akhbar ne se souvenait pas de s'être senti aussi seul." (In Tchador, p. 22).
"Seule l'âme d'un défunt installée en lui comme dans sa propre maison, pouvait donner à un adolescent un air si vieux." (In Tchador, p. 27).
"Ce soir-là était opaque et suffocant comme un soir d'hiver brumeux, il vous laissait haletant et désespéré, l'obscurité avait pris corps, tel un être inconnu dont on sentait l'omniprésent frémissement." (In Tchador, p. 31).
"Mais il ne retrouvait pas l'endroit qu'il avait quitté. Sa connaissance des lieux ne compensait pas le dépaysement causé par le temps." (In Tchador, p. 32).
"Il se sentait perdu, dans un isolement plus fort que lui, il ressentait cette sorte de solitude que l'on n'éprouve que dans son propre pays et parmi les siens." (In Tchador, p. 32).
"Des expressions vides comme le désert, abruptes comme le ravin, insaisissables comme le sable, confondaient les visages, les rendaient semblables et méconnaissables." (In Tchador, p. 38).
"Pour lui, la couverture d'un livre était la porte d'un monde dangereux ; s'il la franchissait, il n'était pas sûr de pouvoir revenir. Il craignait de se perdre dans le désert des mots." (In Tchador, p. 50).
"En Orient, les choses progressent en secret et se dénouent avec violence." (In Tchador, p. 66).
"Le monde que nous créons dans notre tête doit être mis à l'épreuve des faits. Et nous-mêmes, contre vents et marées, nous devons tenir bon..." (In Tchador, p. 72).
"Dans ce monde sans femmes, les yeux de l'homme s'embuent, sa vue se brouille ; lorsque le féminin s'efface de son esprit, son passé s'évanouit, il perd tout espoir d'avenir et son imagination défaille." (In Tchador, p. 84).
"Ce ne sont pas seulement les femmes que la bourka fait disparaître. Tous les rêves des hommes, tout leur imaginaire se tarissent." (In Tchador, p. 84).
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