André BRINK (29/05/1935 - 06/02/2015) (7 citations).
"Suis-je déterminé par l'extérieur (mon image dans le miroir) ou suis-je noir au tréfonds de moi, déterminé de l'intérieur ? A moins que tout cela ne fasse simplement partie de l'hallucination qu'est l'Afrique du Sud à l'époque précise où nous y vivons." (In Dans le miroir, p. 36).
"Comment pourrais-je dire qui et ce que je suis, ici, à cet instant précis ? Suis-je un Blanc dans la peau d'un Noir ? Un Noir ? Qu'est-ce qui fait qu'un Noir est "différent" ? N'y a-t-il pas de réelle différence ? Cela dépend-il de qui on est ou de l'image que les autres ont de vous ?" (In Dans le miroir, p. 36).
"Je découvre que je ne suis pas préparé, comme je l'étais sans doute avant, à lui passer de la pommade dans le seul but de m'assurer que nos relations restent détendues. Parce que, aujourd'hui, je suis noir (c'est bien ça, non ?). Je ne peux le laisser me commander, utiliser sa blancheur comme une excuse, une confirmation par trop facile de sa supériorité fictive, ou voir dans ma négritude le signe que je suis un perdant." (In Dans le miroir, p. 43).
"Je n'ai rien fait d'une importance capitale, je n'ai rien prouvé mais j'ai, par contre, gâché les bonnes relations que j'entretenais avec l'équipe. En surface, nous nous sommes séparés sinon amis du moins bons collègues. Mais un ressort est cassé entre nous : notre confiance mutuelle a été ébranlée." (In Dans le miroir, p. 45).
"Je veux découvrir ce que cela signifie : être noir. Je veux découvrir ce que cela signifie d'être moi." (In Dans le miroir, p. 64).
"Peut-être, et c'est encore plus perturbant, n'ai-je jamais eu ce qu'on pourrait appeler un noyau intime, un moi. C'était juste une convention, une façon de penser, parce que cela cadrait avec toutes les circonstances de ma vie. Et si je n'avais jamais été qu'une chose fluide, en mouvement, sautant d'un moment au suivant, coulant entre quelque part et ailleurs, jamais fixé, jamais une entité que je pourrais, de façon rassurante, appeler moi ?" (In Dans le miroir, p. 94).
"Toute pensée semble être pétrifiée avant de naître." (In Dans le miroir, p. 112).
"Comment pourrais-je dire qui et ce que je suis, ici, à cet instant précis ? Suis-je un Blanc dans la peau d'un Noir ? Un Noir ? Qu'est-ce qui fait qu'un Noir est "différent" ? N'y a-t-il pas de réelle différence ? Cela dépend-il de qui on est ou de l'image que les autres ont de vous ?" (In Dans le miroir, p. 36).
"Je découvre que je ne suis pas préparé, comme je l'étais sans doute avant, à lui passer de la pommade dans le seul but de m'assurer que nos relations restent détendues. Parce que, aujourd'hui, je suis noir (c'est bien ça, non ?). Je ne peux le laisser me commander, utiliser sa blancheur comme une excuse, une confirmation par trop facile de sa supériorité fictive, ou voir dans ma négritude le signe que je suis un perdant." (In Dans le miroir, p. 43).
"Je n'ai rien fait d'une importance capitale, je n'ai rien prouvé mais j'ai, par contre, gâché les bonnes relations que j'entretenais avec l'équipe. En surface, nous nous sommes séparés sinon amis du moins bons collègues. Mais un ressort est cassé entre nous : notre confiance mutuelle a été ébranlée." (In Dans le miroir, p. 45).
"Je veux découvrir ce que cela signifie : être noir. Je veux découvrir ce que cela signifie d'être moi." (In Dans le miroir, p. 64).
"Peut-être, et c'est encore plus perturbant, n'ai-je jamais eu ce qu'on pourrait appeler un noyau intime, un moi. C'était juste une convention, une façon de penser, parce que cela cadrait avec toutes les circonstances de ma vie. Et si je n'avais jamais été qu'une chose fluide, en mouvement, sautant d'un moment au suivant, coulant entre quelque part et ailleurs, jamais fixé, jamais une entité que je pourrais, de façon rassurante, appeler moi ?" (In Dans le miroir, p. 94).
"Toute pensée semble être pétrifiée avant de naître." (In Dans le miroir, p. 112).
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