Takehiro IROKAWA (1929 - 1989) (31 citations).
Citations de Takehiro Irokawa. Article mis à jour le : 02/12/2023. Conseil de lecture de Journal d'un fou de Takehiro Irokawa
"Je suis excessivement sentimental et une fois que mes larmes se mettent à couler, elles ne tarissent plus." (Takehiro Irokawa In Le journal d'un fou, p. 78).
"Je ne me sens pas très bien. Ce n'est pas à cause de l'hôpital. L'hôpital ne change rien à mon état." (In Le journal d'un fou, p. 6).
"J'ai beau pour l'instant me replier sur moi-même, par timidité, cela ne prouve pas que je sois normal ou en bonne santé. Mon cerveau est déréglé." (In Le journal d'un fou, p. 7).
"Ce que je ressens réellement se trouve au-delà du jugement des autres. Je suis le seul à pouvoir parler de ce qui me touche." (In Le journal d'un fou, p. 7).
"La connaissance que j'ai de moi est illusoire, approximative, et sans doute parfois entachée d'indulgence. Pourtant, dans la mesure où je ne tiens pas à m'en remettre à quelqu'un d'autre pour ce qui me concerne, je n'ai d'autre choix que de continuer à me supporter." (In Le journal d'un fou, p. 7).
"Je n'ai pas envie de croire que nous sommes tous pareils. Dans ce cas, je ne m'en sortirai jamais. Je ne suis pas un égaré parmi des cas qui se ressemblent. Je suis un cas particulier qui s'est égaré." (In Le journal d'un fou, p. 56).
"Parfois, au cours de mes rêves ou de mes hallucinations, il m'arrivait de ressentir un tel abattement que j'avais l'impression que mon corps allait fondre." (In Le journal d'un fou, p. 98).
"Notre relation aux autres est rarement positive. Un jour, fatalement, on est trahi, on est déçu, et on se retrouve dans une impasse." (In Le journal d'un fou, p. 109).
"Des jours pluvieux et incroyablement froids se succèdent, qui aggravent mon sentiment de malaise." (In Le journal d'un fou, p. 118).
"Pleurer, pour elle, c'est comme aller aux toilettes, elle semble évacuer quelque chose avec un certain plaisir. On dirait même qu'elle en fait une sorte d'exercice." (In Le journal d'un fou, p. 120).
"Il me semble que je n'ai pas du tout envie qu'il soit question d'entraide entre nous. Je n'ai pas envie non plus de les connaître en profondeur. Je croyais pourtant être pourvu de divers éléments humains, fussent-ils bons ou mauvais, mais j'ai peut-être un manque à ce niveau-là." (In Le journal d'un fou, p. 120).
"J'ai peur des créatures vivantes. Il suffit qu'elles s'en mêlent pour qu'on ne soit plus en paix." (In Le journal d'un fou, p. 122).
"J'ai beau faire l'enfant gâté à mon âge avancé, ce n'est pas pour cela que je boude. Je ne me plains pas. Je voudrais seulement, comment dire, avoir la force physique et spirituelle de vivre seul." (In Le journal d'un fou, p. 123).
"Mes larmes se déversent comme de l'urine. Je ne suis pourtant pas si triste. Quand j'aurai fini de pleurer, mes forces, reviendront peut-être." (In Le journal d'un fou, p. 127).
"La nuit de la mort de Sonoko, le monde a quand même retrouvé son calme habituel, impénétrable. Je ne peux pas comprendre que le ciel n'ait pas changé de couleur lorsqu'elle est morte." (In Le journal d'un fou, p. 136).
"- J'aimerais bien que, toi aussi, petit à petit, tu me parles de toi.
- Tu peux me poser toutes les questions que tu veux.
- Des questions ? Mais ce que je veux savoir se place justement au-delà de toute question !" (In Le journal d'un fou, p. 162).
"J'ai vécu dans l'isolement sans véritablement connaître personne, que ce soient mes parents, mes frères et sœurs, Sonoko ou même Keiko, et sans me faire connaître d'eux non plus. C'est cela que je hais." (In Le journal d'un fou, p. 170).
"Ne suis-je pas en train d'abuser, en toute lucidité de la bienveillance d'une personne en bonne santé ? Les relations humaines sont-elles ainsi ?" (In Le journal d'un fou, p. 171).
"Depuis que je suis enfant, je n'ai jamais réussi à communiquer avec qui que ce soit, et j'ai vécu face à face avec moi-même dans des conditions très particulières. A cause de cela, je me suis refermé et je me donne toutes les permissions. J'ai beau savoir que dans l'ensemble je suis un être humain comme un autre, il m'arrive de penser qu'en dehors de mes particularités, je ne suis rien." (In Le journal d'un fou, p. 192).
"Finalement, je ne peux pas vivre seul. Moins les autres sont présents, plus j'ai d'hallucinations." (In Le journal d'un fou, p. 193).
"Ouvrons notre coeur aux autres. Il y a des gens pour qui cela doit être simple, mais quand j'essaie de le faire, je deviens ou servile ou tyran. Et ce n'est pas tout, dans tous les cas, il reste des endroits où la communication ne passe pas." (In Le journal d'un fou, p. 193).
"Elle chemine à mes côtés d'un pas tout aussi hésitant que le mien. Je n'ai pas à me plaindre, même si elle ne me fait pas entièrement confiance. C'est peut-être cela, les relations de couple telles qu'on les conçoit dans la société. Il me semble me souvenir que j'ai déjà beaucoup réfléchi à la question, mais j'ai la mauvaise habitude de chercher directement quelque chose de parfait." (Takehiro Irokawa In Le journal d'un fou, p. 210).
"Je ne suis pas généreux. Ni même épanoui. Est-ce le complexe d'infériorité généré par ma maladie qui fait que j'ai besoin de choses parfaites ?" (In Le journal d'un fou, p. 210).
"Je n'ai toujours pas trouvé mon équilibre, ni ma voie, mais je n'ai jamais maudit ma vie." (In Le journal d'un fou, p. 231).
"Comme l'a dit le médecin, l'hôpital était un endroit idéal pour me reposer. Il m'a souvent fait oublier que je ne méritais pas de vivre. Mais finalement, je n'ai plus envie de me reposer. Je voudrais vivre moi aussi, à n'importe quel prix ." (In Le journal d'un fou, p. 235).
"Les sentiments humains dans le fond, c'est simple et cela se résume à peu de choses, la solitude." (In Le journal d'un fou, p. 250).
"Il me semble t'avoir déjà dit que, quelle que soit la maladie dont on souffre, il est difficile de faire comprendre aux autres ce que l'on ressent." (In Le journal d'un fou, p. 252).
"Je n'ai jamais été habile à la conversation, et je ne peux communiquer avec les autres qu'à cinquante pour cent. Si je dois être opprimé, je préfère rompre. Je ne peux pas me mettre à nu devant les autres. Mais je n'aime pas simuler non plus, alors je me renferme." (In Le journal d'un fou, p. 254).
"Je ne me souviens plus très bien à partir de quand j'ai réalisé que les hommes n'étaient pas faits pour se comprendre. Parce que plus nos vêtements, nos paroles, notre rythme de vie et même notre visage se ressemblent, plus les petites différences se remarquent, et que pour couronner le tout, nous ne pouvons faire autrement que de mettre l'accent sur ces différences minimes, alors la communication entre nous ne se fait pas." (In Le journal d'un fou, p. 259).
"Ne viennent que les choses que je ne voudrais pas voir apparaître." (In Le journal d'un fou, p. 263).
Critique du roman disponible sur le lien suivant :
https://conseilsdelectures.blogspot.fr/2014/01/le-journal-dun-fou-takehiro-irokawa.html
"Je ne suis pas généreux. Ni même épanoui. Est-ce le complexe d'infériorité généré par ma maladie qui fait que j'ai besoin de choses parfaites ?" (In Le journal d'un fou, p. 210).
"Je n'ai toujours pas trouvé mon équilibre, ni ma voie, mais je n'ai jamais maudit ma vie." (In Le journal d'un fou, p. 231).
"Comme l'a dit le médecin, l'hôpital était un endroit idéal pour me reposer. Il m'a souvent fait oublier que je ne méritais pas de vivre. Mais finalement, je n'ai plus envie de me reposer. Je voudrais vivre moi aussi, à n'importe quel prix ." (In Le journal d'un fou, p. 235).
"Les sentiments humains dans le fond, c'est simple et cela se résume à peu de choses, la solitude." (In Le journal d'un fou, p. 250).
"Il me semble t'avoir déjà dit que, quelle que soit la maladie dont on souffre, il est difficile de faire comprendre aux autres ce que l'on ressent." (In Le journal d'un fou, p. 252).
"Je n'ai jamais été habile à la conversation, et je ne peux communiquer avec les autres qu'à cinquante pour cent. Si je dois être opprimé, je préfère rompre. Je ne peux pas me mettre à nu devant les autres. Mais je n'aime pas simuler non plus, alors je me renferme." (In Le journal d'un fou, p. 254).
"Je ne me souviens plus très bien à partir de quand j'ai réalisé que les hommes n'étaient pas faits pour se comprendre. Parce que plus nos vêtements, nos paroles, notre rythme de vie et même notre visage se ressemblent, plus les petites différences se remarquent, et que pour couronner le tout, nous ne pouvons faire autrement que de mettre l'accent sur ces différences minimes, alors la communication entre nous ne se fait pas." (In Le journal d'un fou, p. 259).
"Ne viennent que les choses que je ne voudrais pas voir apparaître." (In Le journal d'un fou, p. 263).
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