Clara SANCHEZ (née en 1955) (39 citations).
Article mis à jour le : 11/12/2019.
Conseils de lecture des romans de Clara Sanchez : Ce que cache ton nom ; Entre dans ma vie.
"J'étais consciente que je ne pourrais pas me défaire d'un certain sentiment d'enfermement tant que je ne serais pas en paix avec moi-même." (Clara Sanchez In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 218).
"Mon père avait la tête de quelqu'un qui pleure des larmes invisibles." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 44).
"Ma mère vivait dans un monde à part. Elle avait des parents, un mari, des enfants. Mais dans son monde, elle était seule. Avec ses pensées et ses mots." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 50).
"Garder un secret longtemps est un vrai péril pour l'équilibre mental." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 99).
"On va de déception en déception avec les gens." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 149).
"Notre famille était malmenée : ou on se retenait et on ne disait rien de nos sentiments, ou on se parlait mais on se faisait mal." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 151).
"Bien ou pas, j'étais sortie de l'enfance. Mais à cet instant, je la regrettai intensément." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 163).
"A n'importe quel autre moment de ma vie, j'aurais adoré quelqu'un d'aussi direct, qui faisait son apparition quand je pensais que l'amour n'était pas pour moi." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 164).
"Moi aussi, j'avais été vraiment heureuse parfois. Quand je réussissais à tout oublier." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 165).
"J'adorais être avec lui. Pourtant, il y avait une heure encore, je ne le savais pas." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 172).
"Elle avait forcé sur le blush, comme si elle s'était maquillée dans l'obscurité." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 201).
"Si on n'y remédie pas, une idée fixe devient une coquille d'escargot dont on ne peut plus sortir." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 211).
"On croit parfois qu'on est arrivé au doute ultime, qu'il n'y aura pas pire, mais il y a pire." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 214).
"La diplomatie n'est pas mon fort. J'ai toujours du mal à dire les choses importantes." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 313).
"Jurer sachant qu'on ne va pas tenir sa promesse me semblait déloyal. Or je voulais être quelqu'un d'honnête, sincère si possible. pourquoi, je ne sais pas, mais je préférais." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 316).
"L'embêtant, avec les mères et les grand-mères, c'est qu'on ne peut pas les chasser de son coeur." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 327).
"Le passé avait été vraiment merveilleux et je ne l'avais pas su, j'avais toujours cru que nous n'avions pas été assez heureux." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 388).
"On a tendance à croire que les gens qui nous regardent pensent à nous, alors qu'il n'y a souvent aucune relation." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 391).
"La vie filait, en avant, toujours en avant, comme les galaxies tournant à grande vitesse vers un point inconnu de l'univers et il était impossible de la retenir." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 409).
"L'un de mes grands défauts était le manque de spontanéité. Il fallait toujours que je prépare ce que j'allais dire et, face à quelqu'un que je ne connaissais pas, j'étais paralysée." (Clara Sanchez In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 484).
"Je n'avais eu ni frère ni soeur, ni une famille comme la leur et, à les voir, j'avais l'impression d'avoir raté le meilleur de la vie." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 487).
"Le chauffeur me jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur. La distance était telle entre sa jeunesse et ma vieillesse qu'il était inutile de raconter quoi que ce soit, d'expliquer ; pourquoi lui dire que mon ami était mort quand il allait penser que mourir, à notre âge, est naturel." (In Ce que cache ton nom, p. 20).
"La vie m'avait projeté dans un monde que je n'aimais pas, un monde inhumain, sans rêves, et maintenant ce monde arrivait à sa fin, comme dans un film." (In Ce que cache ton nom, p. 44).
"On a besoin, parfois, de vivre ce qui se passe tel quel, dans sa vraie dimension." (In Ce que cache ton nom, p. 93).
"Je ne supporte pas les personnes qui reprochent aux autres leur propre solitude, ou qui la vivent comme une humiliation. La solitude est aussi liberté." (In Ce que cache ton nom, p. 93).
"Et peut-être les anges, le bien absolu, n'existent-ils pas en soi, mais le mal absolu existe, sans l'ombre d'un doute." (In Ce que cache ton nom, p. 104).
"Si le Dieu des vertes vallées traversées par des fleuves aussi beaux que le Danube, le Dieu des étoiles et des êtres qui nous comblent de bonheur était aussi celui de Heim, des chambres à gaz et de ceux qui ont du plaisir à voir souffrir les autres, ce Dieu, quel que fût son nom dans les mille et une religions du monde ne m'intéressait pas." (In Ce que cache ton nom, p. 122).
"La vie provoque tout un tas de situations artificielles, et ma relation avec Karin en était une. C'était une relation qui, il y a seulement quelques mois n'existait pas et qui n'avait pas d'avenir, elle ressemblait à un matelas pneumatique à la dérive au milieu de l'océan." (In Ce que cache ton nom, p. 153).
"Un peu de chaleur humaine était bienvenue, j'avais besoin qu'on me serre et qu'on m'embrasse." (In Ce que cache ton nom, p. 157).
"Sandra avait des questions existentielles si pures, si ingénues, qu'on avait envie de l'embrasser, de la mettre dans une bulle de verre pour la protéger." (In Ce que cache ton nom, p. 162).
"Mauthausen, Auschwitz. J'avais entendu très souvent ces noms, mais ils étaient à des années-lumière de moi, aussi loin qu'Orion, perdus dans un passé qui n'était pas le mien. Je les avais maintenant à un mètre de moi, parfois à quelques centimètres de mon visage." (In Ce que cache ton nom, p. 172).
"On ne peut pas être de marbre avant d'être raide mort, même si on en a le désir ardent." (In Ce que cache ton nom, p. 187).
"Il faisait déjà frais. Mais bien sûr, la notion de froid d'un Norvégien diffère de la nôtre." (In Ce que cache ton nom, p. 206).
"Je sais que personne n'échappe aux désillusions. Quand on en évite une, une autre vous tombe dessus, comme si chaque mortel en avait son lot alloué." (In Ce que cache ton nom, p. 208).
"Les enfants ont la capacité de capter l'essentiel, qui est souvent tapi sous le voile de l'insignifiance." (In Ce que cache ton nom, p. 249).
"Soit il n'était pas bien à cause de son divorce, soit sa femme l'avait laissé parce qu'il n'était pas bien." (In Ce que cache ton nom, p. 277).
"Sandra nia d'un signe de tête, mais elle n'avait pas encore son diplôme de menteuse : ses yeux -ses yeux vert bronze un peu tombants, dont la beauté échappait peut-être à certains, mais qui me ravissaient -n'étaient pas aussi catégoriques, ils brillaient de l'éclat de celui qui veut tromper l'adversaire." (In Ce que cache ton nom, p. 290).
"L'important n'était pas de savoir comment les gens me voyaient, mais comment moi je voyais la vie." (In Ce que cache ton nom, p. 436).
"Mon père avait la tête de quelqu'un qui pleure des larmes invisibles." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 44).
"Ma mère vivait dans un monde à part. Elle avait des parents, un mari, des enfants. Mais dans son monde, elle était seule. Avec ses pensées et ses mots." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 50).
"Garder un secret longtemps est un vrai péril pour l'équilibre mental." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 99).
"On va de déception en déception avec les gens." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 149).
"Notre famille était malmenée : ou on se retenait et on ne disait rien de nos sentiments, ou on se parlait mais on se faisait mal." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 151).
"Bien ou pas, j'étais sortie de l'enfance. Mais à cet instant, je la regrettai intensément." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 163).
"A n'importe quel autre moment de ma vie, j'aurais adoré quelqu'un d'aussi direct, qui faisait son apparition quand je pensais que l'amour n'était pas pour moi." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 164).
"Moi aussi, j'avais été vraiment heureuse parfois. Quand je réussissais à tout oublier." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 165).
"J'adorais être avec lui. Pourtant, il y avait une heure encore, je ne le savais pas." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 172).
"Elle avait forcé sur le blush, comme si elle s'était maquillée dans l'obscurité." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 201).
"Si on n'y remédie pas, une idée fixe devient une coquille d'escargot dont on ne peut plus sortir." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 211).
"On croit parfois qu'on est arrivé au doute ultime, qu'il n'y aura pas pire, mais il y a pire." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 214).
"La diplomatie n'est pas mon fort. J'ai toujours du mal à dire les choses importantes." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 313).
"Jurer sachant qu'on ne va pas tenir sa promesse me semblait déloyal. Or je voulais être quelqu'un d'honnête, sincère si possible. pourquoi, je ne sais pas, mais je préférais." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 316).
"L'embêtant, avec les mères et les grand-mères, c'est qu'on ne peut pas les chasser de son coeur." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 327).
"Le passé avait été vraiment merveilleux et je ne l'avais pas su, j'avais toujours cru que nous n'avions pas été assez heureux." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 388).
"On a tendance à croire que les gens qui nous regardent pensent à nous, alors qu'il n'y a souvent aucune relation." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 391).
"La vie filait, en avant, toujours en avant, comme les galaxies tournant à grande vitesse vers un point inconnu de l'univers et il était impossible de la retenir." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 409).
"L'un de mes grands défauts était le manque de spontanéité. Il fallait toujours que je prépare ce que j'allais dire et, face à quelqu'un que je ne connaissais pas, j'étais paralysée." (Clara Sanchez In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 484).
"Je n'avais eu ni frère ni soeur, ni une famille comme la leur et, à les voir, j'avais l'impression d'avoir raté le meilleur de la vie." (In Entre dans ma vie, Le Livre de Poche, 2015, p. 487).
"Santi était à deux doigts, juste à deux doigts, d'être le grand amour. Mais, il se pouvait aussi très bien que le grand amour n'existât que dans mon esprit, comme le ciel, l'enfer, le paradis, la terre promise, l'Atlantide, et toutes ces choses qui sont invisibles, et dont on sait par avance qu'on ne les verra jamais. (In Ce que cache ton nom, p. 14).
"Le chauffeur me jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur. La distance était telle entre sa jeunesse et ma vieillesse qu'il était inutile de raconter quoi que ce soit, d'expliquer ; pourquoi lui dire que mon ami était mort quand il allait penser que mourir, à notre âge, est naturel." (In Ce que cache ton nom, p. 20).
"La vie m'avait projeté dans un monde que je n'aimais pas, un monde inhumain, sans rêves, et maintenant ce monde arrivait à sa fin, comme dans un film." (In Ce que cache ton nom, p. 44).
"On a besoin, parfois, de vivre ce qui se passe tel quel, dans sa vraie dimension." (In Ce que cache ton nom, p. 93).
"Je ne supporte pas les personnes qui reprochent aux autres leur propre solitude, ou qui la vivent comme une humiliation. La solitude est aussi liberté." (In Ce que cache ton nom, p. 93).
"Et peut-être les anges, le bien absolu, n'existent-ils pas en soi, mais le mal absolu existe, sans l'ombre d'un doute." (In Ce que cache ton nom, p. 104).
"Si le Dieu des vertes vallées traversées par des fleuves aussi beaux que le Danube, le Dieu des étoiles et des êtres qui nous comblent de bonheur était aussi celui de Heim, des chambres à gaz et de ceux qui ont du plaisir à voir souffrir les autres, ce Dieu, quel que fût son nom dans les mille et une religions du monde ne m'intéressait pas." (In Ce que cache ton nom, p. 122).
"La vie provoque tout un tas de situations artificielles, et ma relation avec Karin en était une. C'était une relation qui, il y a seulement quelques mois n'existait pas et qui n'avait pas d'avenir, elle ressemblait à un matelas pneumatique à la dérive au milieu de l'océan." (In Ce que cache ton nom, p. 153).
"Un peu de chaleur humaine était bienvenue, j'avais besoin qu'on me serre et qu'on m'embrasse." (In Ce que cache ton nom, p. 157).
"Sandra avait des questions existentielles si pures, si ingénues, qu'on avait envie de l'embrasser, de la mettre dans une bulle de verre pour la protéger." (In Ce que cache ton nom, p. 162).
"Mauthausen, Auschwitz. J'avais entendu très souvent ces noms, mais ils étaient à des années-lumière de moi, aussi loin qu'Orion, perdus dans un passé qui n'était pas le mien. Je les avais maintenant à un mètre de moi, parfois à quelques centimètres de mon visage." (In Ce que cache ton nom, p. 172).
"On ne peut pas être de marbre avant d'être raide mort, même si on en a le désir ardent." (In Ce que cache ton nom, p. 187).
"Il faisait déjà frais. Mais bien sûr, la notion de froid d'un Norvégien diffère de la nôtre." (In Ce que cache ton nom, p. 206).
"Je sais que personne n'échappe aux désillusions. Quand on en évite une, une autre vous tombe dessus, comme si chaque mortel en avait son lot alloué." (In Ce que cache ton nom, p. 208).
"Les enfants ont la capacité de capter l'essentiel, qui est souvent tapi sous le voile de l'insignifiance." (In Ce que cache ton nom, p. 249).
"Soit il n'était pas bien à cause de son divorce, soit sa femme l'avait laissé parce qu'il n'était pas bien." (In Ce que cache ton nom, p. 277).
"Sandra nia d'un signe de tête, mais elle n'avait pas encore son diplôme de menteuse : ses yeux -ses yeux vert bronze un peu tombants, dont la beauté échappait peut-être à certains, mais qui me ravissaient -n'étaient pas aussi catégoriques, ils brillaient de l'éclat de celui qui veut tromper l'adversaire." (In Ce que cache ton nom, p. 290).
"L'important n'était pas de savoir comment les gens me voyaient, mais comment moi je voyais la vie." (In Ce que cache ton nom, p. 436).
J'aime vraiment cette lecture.
RépondreSupprimerOu peut on trouvé votre livre.
Bonne journée.
Bonjour, vous pouvez trouver tous les livres de Clara Sanchez dans toutes les bonnes librairies ou les commander sur un site (Fnac, Decitre, ...) sur internet. Bonnes lectures.
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