Amélie NOTHOMB (née en 1966) (9 citations).

Citations d'Amélie Nothomb. Article publié le 13/01/2014 à 21h41 et mis à jour le 04/10/2024 à 18h59.

"Bien sûr, il savait que l'on ne reçoit pas le roi comme on reçoit ses amis d'enfance. Pour autant, il accueillait chacun avec les égards dus aux satrapes de l'Antiquité." (Amélie Nothomb In Le Crime du Comte Neville : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2017, p. 38, Le livre de poche).

"En Belgique, il n'y a pas de loi pour protéger les monuments historiques. Rien n'empêcherait les futurs propriétaires de raser cette construction de 1799 et l'antique forêt qui l'entourait." (Amélie Nothomb In Le Crime du Comte Neville : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2017, p. 20, Le livre de poche).

"A quarante-huit ans, Alexandra éblouissait encore plus qu'à vingt ans. Sa bonne humeur perpétuelle se propageait à ceux qu'elle fréquentait, à commencer par lui : sans elle, il aurait sombré dans une mélancolie dont il n'ignorait pas être pourvu." (Amélie Nothomb In Le Crime du Comte Neville : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 2017, p. 29, Le livre de poche).

"La littérature est très rarement vraisemblable." (Amélie Nothomb extrait de l'émission La Grande Librairie présentée par François Busnel, diffusée le 02/09/2020 sur France 5).

"On me demandait la nature de ce chagrin et je répondais : c'est la nostalgie. Bien plus tard, j'ai découvert que celle-ci était méprisée en Occident, qu'il s'agissait d'une valeur passéiste toxique. La cruauté du diagnostic ne m'en a pas guérie. Je demeure une nostalgique invétérée." (Amélie Nothomb In La nostalgie heureuse, p. 21).

"Si le temps mesure quelque chose chez un être humain, ce sont les blessures. Je pense n'en avoir eu ni plus ni moins que n'importe qui : beaucoup, donc." (Amélie Nothomb In La nostalgie heureuse, p. 39).

"La télévision française a bien fait les choses en nous réservant des chambres dans un véritable hôtel tokyoïte. Nous nous retrouvons chacun dans un cagibi si exigu qu'il faut choisir entre ouvrir sa valise ou la porte des toilettes." (In La nostalgie heureuse, p. 77).

"Tokyo, c'est d'abord un rythme : celui d'une explosion parfaitement maîtrisée." (In La nostalgie heureuse, p. 78).

"A présent, si tu acceptes, j'ai préparé un pélerinage à pied dans Tokyo. Sur les traces de notre passé commun. Nous partons tous les deux. Un pélerinage à pied dans une si grande ville, cela me paraît aussi fou que s'il me proposait de marcher jusqu'à Jérusalem, mais c'est peut-être la pénitence que je mérite." (In La nostalgie heureuse, p. 107).