Michel ONFRAY (né en 1959) (26 citations).
Citations de Michel Onfray. Article publié le 01/05/2014 à 21h38 et mis à jour le 08/09/2024 à 16h22.
"Outre la note, on pourra aussi prélever une citation sortie de son contexte et, justement en dehors de son contexte, lui faire dire autre chose, sinon le contraire de ce qu'elle dit. A ce régime, aucun texte, aucune démonstration, aucun auteur ne s'en sort indemne." (Michel Onfray In Autodafés : l'art de détruire les livres.- Paris : Les Presses de la Cité, 2021, pp. 47-48).
"Outre la note, on pourra aussi prélever une citation sortie de son contexte et, justement en dehors de son contexte, lui faire dire autre chose, sinon le contraire de ce qu'elle dit. A ce régime, aucun texte, aucune démonstration, aucun auteur ne s'en sort indemne." (Michel Onfray In Autodafés : l'art de détruire les livres.- Paris : Les Presses de la Cité, 2021, pp. 47-48).
"Chez Don Quichotte, il y a l'idée que l'idée est supérieure au réel." (Michel Onfray extrait de l'émission La Grande Librairie présentée par François Busnel diffusée sur France 5 le 08/09/2021).
"Il étudie les élévations et les baisses de niveau de l'eau -la respiration du lac, comme s'il s'agissait d'un être vivant..." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 67).
"La pratique du journal permet d'affiner l'expression de ses sentiments, de ses sensations, de ses idées." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 35).
"Ceux qui se plaignent de ne pouvoir mettre des mots sur ce qu'ils ressentent gagneraient à écrire un journal." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 35).
"S'il est un naturaliste haut de gamme, Thoreau est également un fin lecteur. Il n'y a pas chez lui d'observation de la nature sans lecture, ni lecture sans observation de la nature." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 43).
"Thoreau n'invite pas à ce qu'on l'imite, mais il montre comment on peut faire, à charge pour chacun d'inventer son chemin, de trouver sa voie." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 68).
"Thoreau n'invite pas à ce qu'on l'imite, mais il montre comment on peut faire, à charge pour chacun d'inventer son chemin, de trouver sa voie." (Michel Onfray In Vivre une vie philosophique : Thoreau le sauvage. Le passeur, 09/2017, p. 68).
"Ma douleur, à l'époque, c'est ma mère. Je ne fus pas un enfant insupportable, mais elle ne me supportait pas." (Michel Onfray In La puissance d'exister, Préface, p. 16).
"Probablement ma mère a trop rêvé sa vie, en évitant de vivre réellement la sienne, comme nombre de femmes à qui on enseigne la pulsion bovaryque telle une seconde nature." (In La puissance d'exister, Préface, p. 16).
"Que reproche-t-on à ce monde-là ? De vouloir le bonheur sur terre, ici et maintenant, et non pas plus tard, hypothétiquement, dans un autre monde inatteignable, conçu telle une fiction pour les enfants..." (In La puissance d'exister, p. 63).
"Philosopher, c'est rendre viable et vivable sa propre existence là où rien n'est donné et tout reste à construire. Avec un corps souffrant, chétif et malingre, Epicure construit une pensée qui lui permet de bien vivre, de mieux vivre. En même temps, il propose à tous une nouvelle possibilité d'existence." (In La puissance d'exister, p. 72).
"La vie nourrit l'oeuvre qui elle-même nourrit la vie : Montaigne en fit le premier la découverte et la démonstration, il sait qu'on fait un livre et que celui-ci est d'autant plus remarquable qu'il nous constitue lui aussi en retour." (In La puissance d'exister, p. 78).
"Dans une logique nominaliste, les mots servent de manière utilitaire et ne sont rien d'autre que des instruments pratiques. Pas de religion du verbe..." (In La puissance d'exister, p. 79).
"Nihilisme donc. Pas de valeurs, ou plus de valeurs. Pas ou plus de vertus. Une incapacité à distinguer clairement les contours éthiques ou métaphysiques : tout paraît bon et bien, le mal également, tout peut être dit beau, même le laid, le réel semble moins vrai que le virtuel, la fiction remplace la réalité, l'histoire et la mémoire ne font plus recette dans un monde dévot de l'instant présent, déconnecté du passé et sans relation avec le futur." (In La puissance d'exister, p. 87).
"A priori, l'être est vide, creux. A posteriori, il est ce qui a été fait et ce que l'on en a fait. Formulation moderne : l'existence précède l'essence. Chacun demeure donc partiellement responsable de son être et de son devenir." (In La puissance d'exister, p. 101).
"Une relation avec l'autre est impossible à construire si la saine relation entre soi et soi qui construit le Je, n'existe pas." (In La puissance d'exister, p. 103).
"L'hérédité, les parents,
l'inconscient, l'époque, le lieu du monde où l'on voit le jour,
l'éducation, les chances, les malchances sociales, tout triture une
matière ductile, extrêmement plastique, et la prédétermine... au
désordre." (In La puissance d'exister, p. 103).
"L'éducation joue un rôle majeur ; le formatage pose les bases sans lesquelles rien de moral n'est possible." (In La puissance d'exister, p. 105).
"L'absence d'éducation, le renoncement à la transmission de valeurs, l'abdication devant toute entreprise pédagogique -qui semblent bien souvent caractériser notre époque-, constituent en négatif un autre dressage neuronal, dangereux celui-ci car il intègre dans le système nerveux que la loi n'est pas la loi éthique, mais la loi de la jungle." (In La puissance d'exister, p. 106).
"Ne pas s'exposer, ne pas se donner, ne pas se livrer, garder pour soi ses secrets, cultiver la distance, chérir la discrétion, rester opaque, pratiquer la courtoisie et la politesse, l'art des relations fluides mais détachées. L'objectif ? Eviter de mettre en péril le noyau dur de son identité." (In La puissance d'exister, p. 110).
"On détruit un être avec un silence, une réponse différée, une négligence, un soupir, sans s'en apercevoir, fatigué par la vie quotidienne, incapable de voir que l'essentiel pour l'être en formation se joue non pas de temps en temps, mais en permanence, sans répit." (In La puissance d'exister, p. 135).
"Nombre d'installations d'art contemporain ressemblent à s'y méprendre à des rayons de supermarché. Ce qui change, au choix, est le secteur concerné du magasin : accessoires de jardin, jouets d'enfant, bricolage ou décoration, ameublement, vaisselle en plastique, vêtements, etc." (In La puissance d'exister, p. 160).
"La forme n'est pas une fin ; elle porte, soutient, révèle le fond -s'il existe. Sans fond, la forme est informe." (In La puissance d'exister, p. 167).
"Le philosophe aurait dissuadé Dieu lui-même de créer la vie sous prétexte qu'elle finirait par conduire à la mort." (In La puissance d'exister, p. 178).
"Que suppose dépasser l'humain ? Non pas la fin de l'humain, l'inhumain, ou le surhumain, mais le post-humain qui conserve l'humain tout en le dépassant. L'objectif ? Sa sublimation, sa réalisation, son perfectionnement. Le vieux corps absolument soumis aux diktats de la nature reste le même, mais on lui ajoute de l'artifice, de la culture." (In La puissance d'exister, p. 184).
"Survivre est une violence." (Emission La Grande Librairie du 28/11/13, France 5, présentée par François Busnel).
"Probablement ma mère a trop rêvé sa vie, en évitant de vivre réellement la sienne, comme nombre de femmes à qui on enseigne la pulsion bovaryque telle une seconde nature." (In La puissance d'exister, Préface, p. 16).
"Que reproche-t-on à ce monde-là ? De vouloir le bonheur sur terre, ici et maintenant, et non pas plus tard, hypothétiquement, dans un autre monde inatteignable, conçu telle une fiction pour les enfants..." (In La puissance d'exister, p. 63).
"Philosopher, c'est rendre viable et vivable sa propre existence là où rien n'est donné et tout reste à construire. Avec un corps souffrant, chétif et malingre, Epicure construit une pensée qui lui permet de bien vivre, de mieux vivre. En même temps, il propose à tous une nouvelle possibilité d'existence." (In La puissance d'exister, p. 72).
"La vie nourrit l'oeuvre qui elle-même nourrit la vie : Montaigne en fit le premier la découverte et la démonstration, il sait qu'on fait un livre et que celui-ci est d'autant plus remarquable qu'il nous constitue lui aussi en retour." (In La puissance d'exister, p. 78).
"Dans une logique nominaliste, les mots servent de manière utilitaire et ne sont rien d'autre que des instruments pratiques. Pas de religion du verbe..." (In La puissance d'exister, p. 79).
"Nihilisme donc. Pas de valeurs, ou plus de valeurs. Pas ou plus de vertus. Une incapacité à distinguer clairement les contours éthiques ou métaphysiques : tout paraît bon et bien, le mal également, tout peut être dit beau, même le laid, le réel semble moins vrai que le virtuel, la fiction remplace la réalité, l'histoire et la mémoire ne font plus recette dans un monde dévot de l'instant présent, déconnecté du passé et sans relation avec le futur." (In La puissance d'exister, p. 87).
"A priori, l'être est vide, creux. A posteriori, il est ce qui a été fait et ce que l'on en a fait. Formulation moderne : l'existence précède l'essence. Chacun demeure donc partiellement responsable de son être et de son devenir." (In La puissance d'exister, p. 101).
"Une relation avec l'autre est impossible à construire si la saine relation entre soi et soi qui construit le Je, n'existe pas." (In La puissance d'exister, p. 103).
"L'éducation joue un rôle majeur ; le formatage pose les bases sans lesquelles rien de moral n'est possible." (In La puissance d'exister, p. 105).
"L'absence d'éducation, le renoncement à la transmission de valeurs, l'abdication devant toute entreprise pédagogique -qui semblent bien souvent caractériser notre époque-, constituent en négatif un autre dressage neuronal, dangereux celui-ci car il intègre dans le système nerveux que la loi n'est pas la loi éthique, mais la loi de la jungle." (In La puissance d'exister, p. 106).
"Ne pas s'exposer, ne pas se donner, ne pas se livrer, garder pour soi ses secrets, cultiver la distance, chérir la discrétion, rester opaque, pratiquer la courtoisie et la politesse, l'art des relations fluides mais détachées. L'objectif ? Eviter de mettre en péril le noyau dur de son identité." (In La puissance d'exister, p. 110).
"On détruit un être avec un silence, une réponse différée, une négligence, un soupir, sans s'en apercevoir, fatigué par la vie quotidienne, incapable de voir que l'essentiel pour l'être en formation se joue non pas de temps en temps, mais en permanence, sans répit." (In La puissance d'exister, p. 135).
"Nombre d'installations d'art contemporain ressemblent à s'y méprendre à des rayons de supermarché. Ce qui change, au choix, est le secteur concerné du magasin : accessoires de jardin, jouets d'enfant, bricolage ou décoration, ameublement, vaisselle en plastique, vêtements, etc." (In La puissance d'exister, p. 160).
"La forme n'est pas une fin ; elle porte, soutient, révèle le fond -s'il existe. Sans fond, la forme est informe." (In La puissance d'exister, p. 167).
"Le philosophe aurait dissuadé Dieu lui-même de créer la vie sous prétexte qu'elle finirait par conduire à la mort." (In La puissance d'exister, p. 178).
"Que suppose dépasser l'humain ? Non pas la fin de l'humain, l'inhumain, ou le surhumain, mais le post-humain qui conserve l'humain tout en le dépassant. L'objectif ? Sa sublimation, sa réalisation, son perfectionnement. Le vieux corps absolument soumis aux diktats de la nature reste le même, mais on lui ajoute de l'artifice, de la culture." (In La puissance d'exister, p. 184).
"Survivre est une violence." (Emission La Grande Librairie du 28/11/13, France 5, présentée par François Busnel).
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