François MAURIAC (1885 - 1970) (14 citations).
Citations de François Mauriac. Article publié le 19/08/2014 à 11h45 et mis à jour le 14/04/2024 à 18h01.
"Ce que nous faisons aux autres, nous ne le mesurons jamais." (François Mauriac In Le Mystère Frontenac.- Paris : Grasset, 1933, p. 47, Le Livre de Poche : 359).
"Il s'adressait à la nuit comme à une personne, comme à un être dont il sentait contre lui la peau fraîche et chaude, et l'haleine." (François Mauriac In Le Mystère Frontenac.- Paris : Grasset, 1933, p. 93, Le Livre de Poche : 359).
"Une seule chose compte en ce monde, c'est de se perfectionner." (Cité par Charles Juliet In Ces mots qui nourrissent et qui apaisent : phrases et textes relevés au cours de mes lectures. POL, 2008).
"Il n'y a pas d'adverbe dont je me méfie plus que "sincèrement", et même quand c'est au bout de ma plume que je la trouve." (Cité par Béchir Ben Yahmed In Jeune Afrique n°2840 du 14/06/2015).
"Sa grand-mère, son père, Fräulein lui dispensaient l'atmosphère de sécurité nécessaire, dont sa mère s'acharnait à le débusquer, comme un furet attaque le lapin au plus profond du terrier." (François Mauriac In Le Sagouin, p. 25).
"Les paysans qui les regardaient passer ne doutaient point que l'amour ne fût l'objet de leurs propos. Or, il n'y avait jamais eu entre eux que la rencontre de deux solitudes qui ne se mêlèrent jamais." (François Mauriac In Le Sagouin, p. 29).
"Guillaume rentrait la tête dans les épaules parce que sa mère ne le quittait guère des yeux. Lui aussi présentait le péril et qu'il allait être question de lui. Il avait beau faire bloc avec sa chaise, avec la table, il sentait bien que les propos de Mamie ne remplissaient pas le silence et n'opposaient plus qu'une digue dérisoire à ce qui s'accumulait derrière les lèvres serrées de l'adversaire." (François Mauriac In Le Sagouin, p. 38).
"Où résidait-il le Dieu de ce monde cruel ? Où donc avait-il laissé une trace ?" (François Mauriac In Le Sagouin, p. 88).
"Il allait à l'école à l'heure où les autres garçons en revenaient. Cela le frappa : il eut comme la sensation de sa différence, de sa solitude." (François Mauriac In Le Sagouin, p. 92).
"Enfermée dans un univers inconnu de passions et de pensées, pas une fois sa mère ne lui adressa la parole." (In Le Sagouin, p. 92).
"Longtemps après que le sommeil l'eut pris, un sourire illuminait cette très vieille figure d'enfant à la lèvre pendante et mouillée, un sourire dont sa mère se fût étonnée peut-être si elle avait été de celles qui viennent border dans son lit et bénir leur petit garçon endormi." (In Le Sagouin, p. 115).
"Galéas dévorait des yeux ce petit être trottinant, cette musaraigne blessée, échappée d'un piège et qui saignait ; son fils pareil à lui, avec toute cette vie à vivre, et qui, pourtant souffrait déjà, depuis des années." (In Le Sagouin, p. 129).
"Unir l'extrême audace à l'extrême pudeur, c'est une question de style." (Cité par Charles Juliet In Ces mots qui nourrissent et qui apaisent : phrases et textes relevés au cours de mes lectures. POL, 2008).
"Rien ne peut être fait sans la solitude. J'ai créé autour de moi une solitude qu'on ne soupçonne pas." (Cité par Charles Juliet In Ces mots qui nourrissent et qui apaisent : phrases et textes relevés au cours de mes lectures. POL, 2008).
"Où résidait-il le Dieu de ce monde cruel ? Où donc avait-il laissé une trace ?" (François Mauriac In Le Sagouin, p. 88).
"Il allait à l'école à l'heure où les autres garçons en revenaient. Cela le frappa : il eut comme la sensation de sa différence, de sa solitude." (François Mauriac In Le Sagouin, p. 92).
"Enfermée dans un univers inconnu de passions et de pensées, pas une fois sa mère ne lui adressa la parole." (In Le Sagouin, p. 92).
"Longtemps après que le sommeil l'eut pris, un sourire illuminait cette très vieille figure d'enfant à la lèvre pendante et mouillée, un sourire dont sa mère se fût étonnée peut-être si elle avait été de celles qui viennent border dans son lit et bénir leur petit garçon endormi." (In Le Sagouin, p. 115).
"Galéas dévorait des yeux ce petit être trottinant, cette musaraigne blessée, échappée d'un piège et qui saignait ; son fils pareil à lui, avec toute cette vie à vivre, et qui, pourtant souffrait déjà, depuis des années." (In Le Sagouin, p. 129).
"Unir l'extrême audace à l'extrême pudeur, c'est une question de style." (Cité par Charles Juliet In Ces mots qui nourrissent et qui apaisent : phrases et textes relevés au cours de mes lectures. POL, 2008).
"Rien ne peut être fait sans la solitude. J'ai créé autour de moi une solitude qu'on ne soupçonne pas." (Cité par Charles Juliet In Ces mots qui nourrissent et qui apaisent : phrases et textes relevés au cours de mes lectures. POL, 2008).
Audace et pudeur ne sont pas incompatibles ... ce sont des extremes qui trouve leur équilibre... trés beau texte merci
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