Julien GREEN (1900 - 1998) (13 Citations).
Citations de Julien Green. Article mis à jour le : 13/11/2022.
"Une personne moins expérimentée, reprit-elle, te parlerait d'espoir. Je te rends le service de t'affirmer, ma bonne Blanche, qu'il n'y a pas d'espoir." (Julien Green In Minuit.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 16, Le Livre de Poche : 214-215).
"Elle était grande, avec quelque chose de lent et de grand dans sa démarche qui trahissait une timidité profonde." (Julien Green In Minuit.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, pp. 12-13, Le Livre de Poche : 214-215).
"Tournant le dos au vent, elle considéra le ciel et se perdit dans une rêverie douloureuse qui fît couler des larmes sur ses joues rondes." (Julien Green In Minuit.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 13, Le Livre de Poche : 214-215).
"Une bouffée de vent la frappa au visage en lui imposant silence ; elle ferma les yeux et baissa la tête." (Julien Green In Minuit.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 14, Le Livre de Poche : 214-215).
"Il lui sembla que le ciel sans lumière et le vent glacial étaient plus près d'elle que cet être humain dont la voix bavarde résonnait encore à son oreille. Elle comprenait que la terre fût plongée dans la plus froide et la plus cruelles des nuits d'hiver, comme si la douleur d'une seule femme eût suffi à endeuiller le monde, mais non que sa cousine eût souri en la quittant, et jusqu'au tournant de la route, elle la suivit d'un long regard offensé." (Julien Green In Minuit.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 19, Le Livre de Poche : 214-215).
"Grand et le corps un peu mince dans ses vêtements sombres qui ne paraissaient pas faits pour lui, il croisait les bras sur la poitrine et regardait la rue d'un air de défi." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 7, Le Livre de Poche : 402).
"Sous leurs pas, les marches gémirent, et l'une d'elles fit entendre un bruit comparable au claquement d'un fouet." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 9, Le Livre de Poche : 402).
"Dans son visage aux pommettes roses, les sourcils formaient deux longs traits noirs qu'on eût crfu dessinés de charbon, et, sur sa tête, un grand reflet courbe suivait le mouvement d'une chevelure épaisse et luisante." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 17, Le Livre de Poche : 402).
"Dans son costume bleu marine aux plis irréprochables, il intimidait un peu, malgré l'affabilité de ses manières ; il paraissait quelques années de plus que son âge, et le terme de jeune homme ne lui allait pas tout à fait, car rien en lui n'évoquait la jeunesse, sinon un visage sans rides aux traits d'une régularité classique." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 60, Le Livre de Poche : 402).
"Tu es si farouche dans ton honnêteté que tout devient suspect à tes yeux." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 97, Le Livre de Poche : 402).
"C'était un jeune homme sec et rude, aux yeux petits et mobiles et dont l'expression n'était pas plaisante." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 108, Le Livre de Poche : 402).
"La petite ville dormait encore. Un soleil adouci d'octobre effleurait le trottoir de brique rose qui parut flamber tout à coup entre les grandes feuilles multicolores." (Julien Green In Moïra : roman.- Paris : Librairie Générale Française, 1966, p. 122, Le Livre de Poche : 402).
"La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain." (In Journal cité par Claude Gagnière In Entre guillemets).
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