William Butler YEATS (1865 - 1939) (11 citations).
"Je pensais en mon cœur que seules les belles choses étaient dignes d'être peintes et que seules les choses anciennes et l'étoffe des rêves étaient belles." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 162).
"Nous ne devrions pas prendre à la légère les ennuis des enfants. Ils sont pires que les nôtres, car nous autres, nous voyons la fin de nos ennuis, mais eux, ils ne voient jamais de fin aux leurs." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 12).
"Je suis devenu plus heureux à chaque nouvelle année de ma vie comme si je surmontais graduellement quelque chose en moi, car pour sûr mes malheurs ne venaient pas des autres : c'était une part de mon esprit." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 23).
"Il vivait dans l'abattement, trouvant dans les plus joyeuses nouvelles des raisons de découragement, et soupirant tous les vingt-deux juin à cause du raccourcissement des jours." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 136).
"Je croyais qu'ayant surmonté les désirs de mon corps et l'inclination de mon esprit pour les femmes et pour l'amour, je vivrais comme Thoreau avait vécu, en cherchant la sagesse." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 141).
"Je ne pouvais composer que des portraits et aujourd'hui encore je vois constamment les gens en portraitiste les posant avec l'oeil de l'esprit sur tel ou tel fond." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 163).
"Je passais une semaine d'anxiété sur ce problème : les arts nous rendent-ils plus heureux ou plus sensibles et par conséquent plus malheureux ?" (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 170).
"J'avais lu tous les romans de Victor Hugo et deux ou trois romans de Balzac et je n'étais pas d'humeur à aimer George Eliot. Elle semblait n'avoir que méfiance et aversion pour tout ce qui, dans la vie, vous donne un pas bondissant." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 172).
"Je voulais apprendre à être maître de moi, à jouer comme Hamlet avec des esprits hostiles, à regarder le lion en face, pour ainsi dire, sans sourciller." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 184).
"Je n'avais pas découvert que Hamlet ne tenait son empire sur lui-même d'aucun entraînement, mais de l'indifférence et de cette douceur qui l'emporte sur les passions, ce que des esprits moins héroïques ne sauraient espérer que de la vieillesse." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 185).
"Quand je pense à tous les livres que j'ai lus, et à toutes les sages paroles que j'ai entendu prononcer, et à l'anxiété que j'ai donnée à mes parents et à mes grands-parents, et aux espoirs que j'ai nourris, toute vie pesée dans les balances de ma propre vie m'apparaît comme une préparation à quelque chose qui ne vient jamais." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 212, dernière phrase).
"Nous ne devrions pas prendre à la légère les ennuis des enfants. Ils sont pires que les nôtres, car nous autres, nous voyons la fin de nos ennuis, mais eux, ils ne voient jamais de fin aux leurs." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 12).
"Je suis devenu plus heureux à chaque nouvelle année de ma vie comme si je surmontais graduellement quelque chose en moi, car pour sûr mes malheurs ne venaient pas des autres : c'était une part de mon esprit." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 23).
"Il vivait dans l'abattement, trouvant dans les plus joyeuses nouvelles des raisons de découragement, et soupirant tous les vingt-deux juin à cause du raccourcissement des jours." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 136).
"Je croyais qu'ayant surmonté les désirs de mon corps et l'inclination de mon esprit pour les femmes et pour l'amour, je vivrais comme Thoreau avait vécu, en cherchant la sagesse." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 141).
"Je ne pouvais composer que des portraits et aujourd'hui encore je vois constamment les gens en portraitiste les posant avec l'oeil de l'esprit sur tel ou tel fond." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 163).
"Je passais une semaine d'anxiété sur ce problème : les arts nous rendent-ils plus heureux ou plus sensibles et par conséquent plus malheureux ?" (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 170).
"J'avais lu tous les romans de Victor Hugo et deux ou trois romans de Balzac et je n'étais pas d'humeur à aimer George Eliot. Elle semblait n'avoir que méfiance et aversion pour tout ce qui, dans la vie, vous donne un pas bondissant." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 172).
"Je voulais apprendre à être maître de moi, à jouer comme Hamlet avec des esprits hostiles, à regarder le lion en face, pour ainsi dire, sans sourciller." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 184).
"Je n'avais pas découvert que Hamlet ne tenait son empire sur lui-même d'aucun entraînement, mais de l'indifférence et de cette douceur qui l'emporte sur les passions, ce que des esprits moins héroïques ne sauraient espérer que de la vieillesse." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 185).
"Quand je pense à tous les livres que j'ai lus, et à toutes les sages paroles que j'ai entendu prononcer, et à l'anxiété que j'ai donnée à mes parents et à mes grands-parents, et aux espoirs que j'ai nourris, toute vie pesée dans les balances de ma propre vie m'apparaît comme une préparation à quelque chose qui ne vient jamais." (In Enfance et jeunesse resongées, Mercure de France, 1965, p. 212, dernière phrase).
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