Laurent GAUDE (né en 1972) (8 citations).

Citations de Laurent Gaudé. Article publié le 03/03/2015 à 22H et mis à jour le 26/01/2024 à 10H56.

"Malaka sait alors qu'il est temps de raconter qui fut sa mère. Il sait qu'il est temps de prononcer le vieux nom de Salina qui n'existe plus que pour lui et qu'il a gardé comme un bien précieux." (Laurent Gaudé In Salina : les trois exils : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2020, p. 51, Babel : 1712).

"Mes personnages ne sont pas dans une soucoupe volante, loin de nous. Ils vivent dans un monde un peu tordu. Mais nous ressemblent. Vivent dans un monde comme le notre." (Laurent Gaudé In Entretien Littéraire organisé par la Collégiale Saint-Martin d'Angers et animé par Antoine Boussin le 04/02/2023 à 14h30).

"En littérature, encore aujourd'hui, on n'a pas trouvé la recette du succès." (Laurent Gaudé In Entretien Littéraire organisé par la Collégiale Saint-Martin d'Angers et animé par Antoine Boussin le 04/02/2023 à 14h30).

"Il est fier de sentir qu'elle a besoin de lui. Cela ne dure que quelques secondes : très vite, le monde redevient droit et Salina reprend sa marche. Très vite, elle est à nouveau infatigable." (Laurent Gaudé In Salina : les trois exils : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2020, p. 33, Babel : 1712).

"Il repense aux récits qu'elle faisait elle-même de son enfance dans les campements du désert. Et pour la première fois, il essaie d'envisager la vie de Salina comme une histoire qu'il aurait à raconter." (Laurent Gaudé In Salina : les trois exils : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2020, p. 50, Babel : 1712).

"Je ne peux pas trouver un mot pour chaque instant du quotidien qui est une menace, une humiliation, une violence, et pourtant il faudrait, pour dire la torture de se sentir mourir lentement, enfermée dans une vie qui vous a été imposée." (Laurent Gaudé In Salina : les trois exils : roman.- Arles : Actes Sud, 10/2020, p. 87, Babel : 1712).

"Un sourire apaisé resta sur le visage de la défunte et c'est ainsi qu'elle fut enterrée, ivre de visions qu'elle n'avait partagées avec personne mais qui semblaient lui avoir fait toucher du doigt l'harmonie simple du monde." (In Danser les ombres : roman. Actes Sud, 2015, p. 44).

"Je crois à la présence des morts. J'ai perdu des personnes que j'aimais. Elles sont parfois plus présentes que les vivants." (In La Grande Librairie, présentée par François Busnel, France 5, 29/01/2015).