Jean-Christophe RUFIN (né en 1952) (6 citations).
Article mis à jour le : 05/01/82020.
"Le cri d'une femme amoureuse laisse toujours aux hommes l'impression qu'en cette matière, ils sont d'une grande faiblesse." (Jean-Christophe Rufin In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 135).
"Quelque chose, dans sa voix, disait qu'il était désespérément sincère. Comme si la certitude de mourir bientôt, éprouvée jour après jour au front, avait fait fondre en lui toutes les coques du mensonge, toutes ces peaux tannées, que la vie, les épreuves, la fréquentation des autres déposent sur la vérité chez les hommes ordinaires." (In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 23).
"Le cri d'une femme amoureuse laisse toujours aux hommes l'impression qu'en cette matière, ils sont d'une grande faiblesse." (Jean-Christophe Rufin In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 135).
"Je me suis vite rendu compte que le roman était la seule forme susceptible de recueillir les paysages, les portraits, les couleurs et les dialogues dont ma vie m'avait empli." (Jean-Christophe Rufin In Dictionnaire des écrivains contemporains de langue française par eux-mêmes sous la direction de Jérôme Garcin. Ed. Mille et une nuits, 2004, p. 352).
"Quelque chose, dans sa voix, disait qu'il était désespérément sincère. Comme si la certitude de mourir bientôt, éprouvée jour après jour au front, avait fait fondre en lui toutes les coques du mensonge, toutes ces peaux tannées, que la vie, les épreuves, la fréquentation des autres déposent sur la vérité chez les hommes ordinaires." (In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 23).
"Ils avaient cela en commun, tous les deux, cette fatigue qui ôte toute force et toute envie de dire et de penser des choses qui ne soient pas vraies." (In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 23).
"Même si je m'étais mis à lire avant la guerre, c'était des livres sans importance. Quand je suis revenu en permission, c'était autre chose : il fallait que je trouve des réponses. Je voulais voir ce que d'autres avaient pu comprendre de la guerre, de la société, de l'armée, du pouvoir, de l'argent, de toutes ces choses que je découvrais." (Jean-Christophe Rufin In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 109).
"Malgré ses efforts, elle ne put retenir ses larmes. Elles coulaient silencieusement, et roulaient comme des gouttes de pluie sur un bois sec." (In Le collier rouge : roman, Gallimard, 2014, p. 135).
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